Répète ?

1.7K 76 10
                                    

Depuis l'épisode du Nogitsune – bien terminé aujourd'hui – Yukimura Noshiko, mère de Kira et ancienne Kitsune, se pose des questions sur la meute vivant à Beacon Hills. Cette femme a plus de neuf siècles, et, maintenant qu'elle a plus de contact avec la meute de Scott, son futur gendre d'après ses observations – bien qu'elle doute encore qu'un renard puisse s'entendre avec un loup – et tout les membres de la meute du McCall : le meilleur ami Stiles, la banshee Lydia, la coyote Malia et pour sa part la mère de Scott et le père de Stiles étant au courant, Mélissa et le shérif font aussi partit de la meute. Bien que les trois Hale soient partit pour l'Amérique du Sud elle les mets dans la meute également. Et bien évidement, sa fille en ait aussi vu qu'elle a des sentiments pour l'alpha. Par contre, pour Isaac et Christopher Argent qui ont emménagés en France après l'épisode, elle ne sait si elle peut encore les considérer comme bêta de Scott.

Mais ses principales interrogations ne concernaient pas l'ensemble même de la meute, non. En tant de temps de vie, elle en a rencontré des gens, des personnes toutes différentes à travers les époques, et, par deux fois elle avait entendu mot pour mot ce qu'elle venait d'entendre.

Répète.

Que, quoi ?

Elle est consciente d'avoir interrompu un monologue important pour l'ensemble de la meute qui était réuni comme à leur habitude dans le loft des Hales. Stiles osait enfin leur raconter son histoire lorsqu'il a été possédé par le Nogitsune.

La phrase que tu viens de dire. Répète la.

Euh, laquelle à propos de quoi ?

La toute dernière que tu viens de dire ! Ce n'est pas si difficile de se souvenir de ce que tu viens de dire Stiles ?

Non c'est certain. Qu'est-ce que j'ai dit...

Il regarda chaque personnes en face de lui et personne ne fit semblant de lui venir en aide.

Et bah il était bien ! Môssieur accourait au moindre petit bobo – bien que c'était tout le temps lui qui finissait le plus mal sans qu'on s'inquiète vraiment – et quand il avait besoin d'aide, pour un truc stupide et insignifiant de son point de vue, on le laissait tomber ! D'un autre côté, la plupart des gens qu'il côtoie arrête de l'écouter au bout de vingt secondes. Il a compté !

Alors qu'il soufflait tout en s’apprêtant à s'excuser de ne pas pouvoir répondre, la porte en fer grinça et s'ébranla, s'ouvrant doucement sur :

Ce n'est pas la vie qui me gâte c'est moi qui l'ai gâchée (phrase qu'a dit Stiles).

Les uns à côtés des autres, les trois Hales regardaient la meute ayant pris quartier chez eux.

La femme aux onis remercia d'un signe de tête l'intervention du propriétaire des lieux, qui ne se priva pas de signaler de sa voix grondante qu'il était plus que temps de « foutre le camps » de chez lui s'ils ne voulaient pas finir tous éparpillés dans la forêt. Ajoutant en plissant les yeux alors que tout le monde se dirigeaient déjà vers la sortit grande ouverte :

Bien que le shérif soit présent à cette petite fête, c'est littéralement de la violation de domicile.

Et comme il se doit, celui qui ne doit jamais savoir interpréter les bons moments pour se taire s'arrêta et se retourna doucement. Dévoilant son visage furieux et peiné aux Hales qui se trouvaient maintenant vers la table en face de la baie vitrée.

Mille excuses votre lupinité distingué ! Mima-t-il d'une révérence d'un ton pince-sans rire. Sa gracieuseté poilu à omis de nous prévenir de son arrivé. Les délinquants de ce jour c'étaient tous arrêtés sur le palier du loft à cette tirade persifleuse. Sinon, ô grand seigneur des bois, nous aurions entretenue votre si chaleureux terrier. Derek fit un pas dans sa direction. Encore aurait-il fallut que son honorable arracheur de gorge ne se donne la si petite peine de nous informer de son si inattendu voyage au confins des Amériques du Sud. Mais voyait mon sieur Hale, que, bien insignifiant soit-on pour vous, nous, nous préoccupons de notre ville, de notre entourage, de nos amis et de notre meute. Ne s'étant pas arrêté, les yeux bleus du bêta étaient si prés des noisettes en ébullitions que rien d'autres que l'un et l'autre ne comptaient. Et bien qu'un tel associable amputé des relations humaines tel que toi nous éradique de sa vie sans plus de cérémonie qu'un loup crevant de faim achevant sa proie ne soit pas totalement une surprise, un bonjour aurait suffit. Maintenant nez à nez, leur souffle s'entremêlaient. Bien que la particule « bon » t'écorchera sans nul doute les crocs, un ''mal jour'' aurait été apprécié à sa juste valeur. Mais Big Bad Wolf s'en contre fout de ce que pense les autres. Là, les deux se faisaient face et l'humain commençait à reculer devant l'approche trop poussée du loup. Après tout, si quelqu'un lui tient tête, un coup de dent sur l'aorte et le tour est joué. Sauf que seigneur lycan, les vérités ne sont peut-être pas bonnes à entendre, même si vous anéantissez ceux à quoi elles sont rattachées, elles n'en saurons pas moins vrais. Alors au lieu de me menacer de ta surnaturel personne ne pourrais-tu pas simplement admettre tes tords ? Ton tord de nous avoir littéralement mis aux oubliettes alors que tout le monde à vécu la même histoire ! Il venait de toucher le mur à côtés de l'entrée et il voyait du coin de l’œil son père et Scott. Évidement sous des points de vues opposés pour tous, diamétralement pour d'autres, et tu ne fais pas partit de ces autres. Il voyait clairement l'alpha lui faire signe de se la fermer, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Le grognement qu'il perçut lui fit recroiser les yeux électriquement furieux. Et quoi ? Pas content de ne pas avoir vécu la chose la plus dramatique ? Ooh, pauvre louveteaux, tu veux un câlin ?

Ne pouvait-il simplement pas se la boucler ? Là il savait pertinemment qu'il allait, bien, trop, loin.

Un silence écrasant régnait sur l'assemblé. Toujours quasiment collé l'un contre l'autre, Stiles et Derek avaient une aura plus qu'intense qui les entourés.

Et, alors qu'il allait ajouter une nouvelle réplique qui l'aurait rapproché de sa tombe – peu sûr qu'il y reste assez de morceaux pour – un ricanement se fit entendre. Léger et moqueur, il venait de la mère Yukimura, qui tentait de l’atténuer par sa main devant la bouche.

Maman !

Quoi ? Désolée de trouver cette scène drôle. C'est la sixième fois que je la vie et elle est toujours autant amusante.

Dodelinant de la tête, elle tourna les talons, saluant le monde et traînant sa fille derrière elle. Lydia secoua la tête et les suivi, après tout, c'était elle leur chauffeur... Le shérif roula des yeux et ayant précisé à son fils qu'il faisait la nuit au poste, il suivi les jeunes femmes dehors en ajoutant pour la forme qu'il souhaitait le retrouver en entier et en pleine forme de sa vie. Phrase directement adressé à l'ancien alpha. Scott resta perplexe quant à la chose à faire : Derek était toujours en rogne, ça ce n'était pas nouveau ; il s'en prenait toujours à son frère de cœur, ça ce n'était pas nouveau non plus. Et aux dernières nouvelles, le Stilinski est encore en vie, donc concrètement, il ne risque rien. Alors l'alpha partit à son tour, disant à demain à son meilleur ami. Étant la dernière restante, Malia ne fit rien d'autre que hausser les épaules, quittant à son tour le loft. Peter s'était éclipsé des les premières secondes des reproches de l'humain bavard et Cora venait de courir après la jeune Tate Hale. Peut désireuse d'entendre et de voir la colère de son frère contre celui-qui-ne-sait-tenir-sa-langue.

Ils étaient seuls depuis une dizaine de minutes lorsque Derek amorça un pas en arrière. Le soudain éloignement leur permis de reprendre contact avec la réalité, les yeux du lycan ayant reprit leur couleur vert gris et ne lâchant pas ceux noisettes redevenues sereins. Quoique interrogatifs.

Suis-je le seul qui soit interpellé par le fait qu'elle ait dit avoir vécu cette scène cinq fois 

Six.

Quoi ?

Seul un grognement lui répondit. Et étonnamment, il l’interpréta naturellement.

Oui, oui, c'est la même chose !

Repartant dans ses soliloques indéfinissables, Derek se détourna de lui et partit dans la cuisine. Grognant pour la forme, le gamin sur ses talons.

A travers les âges, le temps s'effaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant