Retrouvailles

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" Désolé, on peu pas rester ensemble. Je ne peut plus, je t'aimerai toujours mais je ne peux pas t'imposer une vie comme la mienne. Ni t'imposer de quitter la tienne. Fais ta vie, tu te portera bien mieux. Encore une fois, je suis désolé."

Voici son dernier message. Après ça, j'ai passé la soirée à hurler mon désespoir, ma douleur, mon amour, à tout faire pour le convaincre de ne pas me laisser tomber. le sentant me glisser entre les doigts, j'ai appelé à l'aide ses amis, qui n'ont malheureusement rien pu faire.
Alors je me effondrée. Pendant toute une semaine, me lever à été un supplice. La semaine suivante, la solitude qui étreignait mon cœur m'empêchait de respirer. Et malgré les jours, les semaines, les mois qui passaient, la douleur ne quittait pas mon cœur, et la solitude me suivait comme mon ombre.

Après finalement une année, j'ai fini par quitter le domicile familial, et je me suis installée loin de ma famille. Le petit boulot minable que j'avais réussis à obtenir, avait fini par me permettre de partir. J'avais pour objectif d'y rester quelques mois et de repartir ensuite.

Aujourd'hui, c'est chose faite. Me voici près d'un an et demis, avec quelques valises en plein Toulon, ville navale, ville de malheur et j'espère un jour, ville de bonheur. Mes valises dans la petite entrée de mon appartement, l'espoir bat dans ma poitrine. Je décide de ne pas ranger aujourd'hui, et de plutôt me lancer rapidement dans mes recherches. Non pas pour un travail, puisque je l'ai trouvé avant de venir, mais plutôt de mon ex. Ce petit avorton va comprendre sa douleur. (Même si je n'ai aucune idée de comment je vais réagir une fois face à lui)

La nuit approche à grand pas, l'hiver arrive doucement mais ici en bord de mer, seul de vent est froid. Alors j'enfile une de ces robes qu'il adore, courte, moulante et noire. Je maquille mes yeux, me parfume, enfile des bottines et un gilet avant de fermer ma porte pour me diriger vers le port. De là, je rejoindrai mes complices. Grâce à un de ses amis, je sais parfaitement où il se trouve. Alors c'est avec assurance que je passe la porte, les repère et me dirige doucement vers le bar. Je commande une margarita en m'installant et observe de loin les quatre amis discuter ensemble. Bientôt, il viendra commander leurs boissons.

Plus le temps passe, et plus l'angoisse me prend au trippes. Mon estomac se noue, alors que je le vois passer du bon temps avec ses amis. Face à moi, il fini par se rendre compte que je l'observe.

***************

Bordel. Mais qu'est ce que ?

- Hé mec, ça va ?
- Vous voyez comme moi ?
- De quoi ?
- La meuf au bar. Putain, mais comment c'est possible ? Qu'est ce qu'elle fou là ?
- Et donc ? Qu'est ce que tu fou encore là ?

Je tourne la tête vers mon ami, il est au courant ?

- Rejoins la putain. Arrête de poser des question.

Mais je n'ai pas le temps de me lever. Elle nous rejoins, se tire une chaise à côté de moi, tape une bise à mes amis, complimente la copine de l'un d'entre eux et s'installe tranquillement.
Je suis toujours trop choqué, je l'observe sans rien pouvoir dire.

- Je viens seule, parce qu'il semblerai que notre chers amis ne va pas réussir. Dit-elle en me tirant un coup d'œil de profil, un léger sourire en coin.

J'ai l'impression de l'observer depuis une éternité, sa robe courte moule parfaitement les hanches que j'aime tant tenir entre mes mains, et son décolleté est un véritable appel à mes instincts. Cette tenue que je n'avais vu que dans une photo sommaire, lui donne des airs de femmes fatale.

****************

Après ce qu'il me semble une éternité, je détourne mon regard de lui. Il n'a presque pas changé, quelques cicatrices barre toujours son visage et j'en remarque une nouvelle, son corps est encore plus taillé que la dernière fois que je l'ai vu. Sans même le toucher je peut deviner que son corp c'est encore affermit. Si le voir enflamme en moi tout les sentiments que je lui porte depuis si longtemps, être si proche de lui après tant de temps me fais énormément d'effet et me donne autant envie de le manger que la première fois.

Une fois assise à côté de lui, il détourne trop rapidement les yeux à mon gout. Et moi qui espérait lui plaire, ce n'est peut être finalement pas à son gout.

SurvivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant