Chapitre 15

204 11 3
                                    

Le lendemain matin, je me réveille seule dans le lit. Un mot est sur l'oreiller de mon partenaire :

« Coucou ma puce, je suis parti faire une petite course si tu te réveilles avant que je ne revienne, ne t'inquiète pas. Bisous »

C'est alors que j'entends quelqu'un râler en bas, je me doute que c'est Bucky. J'enfile un pull et descends.

Laurie : ça veut faire les gros bras mais ça n'arrive même pas à allumer une gazinière.

Bucky : Je vais prendre juste la première partie de la phrase et oublié la deuxième.

Laurie : regarde, tu fais comme ça, et voilà ce n'est pas compliqué.

Il me remercie et dépose un bisou sur ma tempe. Je le regarde cuisiner, tout en étant perdu dans mes pensées, mon père, ma vie, l'école, Bucky, les Avengers.

Bucky : eh tu m'écoutes ?

Laurie : non désolée. Tu disais quoi ?

Bucky : je te demandais si ça allait ? par rapport à ... tu sais quoi.

Laurie : oui ça va, en fait, j'avais déjà une haine tellement grande envers mon père que cela ne me fait rien, enfin si pour toi parce qu'il t'a fait subir des choses inadmissibles, mais pour moi, c'est juste l'extension de ma haine. Il est pourri jusqu'aux os et il n'a que ce qu'il mérite, la prison. Je veux pas parler de lui, j'en ai clairement rien à faire qu'il meurt là-bas et je veux pas de ces dettes de merde, donc je vais payer celle de ma mère et mon progéniteur peut toujours rêver pour que je lui adresse, ne serait-ce qu'un seul regard.

Bucky : je comprends. Tu sais qu'avec les photos et les papiers d'hier on pourrait le faire enfermer au RAFT et vraiment être tranquille.

Laurie : tu penses que c'est possible ?

Bucky : oui, si on demande à Tony ça sera encore plus rapide, mais pour ça il faut en parler à tout le monde.

Laurie : oui, ok. Je vais faire ça, on va faire ça.

Bucky : tu n'as jamais été si rapide à prendre une décision dis-donc.

Laurie : je veux juste avoir la paix. Depuis hier, j'ai cette boule au ventre qui renaît à cause de lui, j'ai peur qu'il soit là, près de moi à deux doigts de m'attaquer. Ou qu'il te retransforme en super soldat de la mort.

Bucky : ok pas de soucis, et si on arrêtait de parler de lui et qu'on mangeait avant que ça ne devienne froid ?

Laurie : mhh, tu as raison.

Bucky me prit dans ses bras, j'adore ce sentiment de réconfort qui parcoure mon cops entier lorsque je suis dans ces bras. Il a toujours les mots pour me parler, il comprend ce que je ressens et ça, c'est incroyable. On prend le temps de déjeuner et je fais mon sac en prenant bien évidemment les cartons de papier qui concerne mon « père ». La notion de père est vraiment une notion propre à chacun, certaines personnes disent tout à leur père, moi je n'ai aucune envie de rentrer en contact avec lui.

En prévenant Natasha que nous rentrons, je lui dis aussi de programmer une réunion avec les Avengers. Plus vite cette histoire sera réglée plus vite je pourrais dormir sur mes deux oreilles. Alors que nous prenons la route, Bucky enlace sa main droite avec la mienne, et conduit de la main gauche. Je m'endors alors rapidement, la nuit n'a pas été longue pour moi. Je me réveille en douceur, nous sommes arrivés au QG. C'est le moment de tout leur raconter.

Mon sourire est à luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant