Chapitre 10

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En arrivant, on m'indique la chambre où elle est. Lorsque je rentre, elle tient une enveloppe.

Maman : Coucou ma fille.

Laurie : coucou maman, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu es là ?

Maman : Dis à ton ami de rentrer, s'il est là c'est que ce n'est pas n'importe qui pour toi.

J'ouvre la porte qui donne sur le couloir où Bucky est sur l'un des sièges, je lui fais signe de venir. Il me regarde un instant dans l'incompréhension.

Laurie : c'est ma mère Buck, elle va pas te manger, un peu bizarre comme première rencontre mais tant pis. Aller vient.

Il se lève et rentre dans la chambre, son regard change, on dirait qu'il réfléchit à quelques choses.

Laurie : maman je te présente Bucky, mon copain. Bucky, je te présente ma maman.

Maman : enchanté Bucky, tu m'as l'air familier, j'ai dû te voir quelques parts.

Bucky : vous me dites quelques choses aussi, ce qui est étrange.

Laurie : Maman, Bucky est... euh... le soldat de l'hiver, enfin il l'était.

Maman : passons, rends ma fille heureuse jeune homme.

Bucky : je le ferais madame.

Laurie : Bon maman, tu m'expliques ce que tu fais là ? je commence sérieusement à paniquer.

Maman : si je suis branché à ces machines c'est pas pour rien ma puce, je suis en phase terminal d'un cancer des poumons, ils ne peuvent plus rien faire.

Je commence à pleurer.

Laurie : quoi ? maman c'est pas vrai, tu mens... pourquoi tu m'en as pas parlé avant ?

Maman : je voulais pas que tu ailles mal à cause de moi, j'ai demandé au médecin de couper le dispositif qui me permet de respirer correctement, il sera coupé à seize heures. C'est la fin ma puce, je voulais que tu sois là à la fin.

Laurie : maman, arrête dis pas ça, on peut trouver une solution, je te promets. Tu peux pas me laisser, pas toi.

Maman : tu t'en remettras, comme pour papa.

Laurie : MAIS C'EST DIFFERENT ? JE L'AIMAIS PAS P*TAIN, ALORS QUE TOI, C'EST TOI MAMAN...

Maman : arrête de crier ma puce, c'est fini...

Laurie : je peux pas ... pas vivre sans toi...

Maman : tu réussiras, je te le promets, ils couperont mon dispositif dans plus de deux heures, tu peux me parler de toi, de ton petit ami, de la fac !

J'essuie mes larmes et commence à parler la voix faible en tendant la main à Bucky qui s'assoit sur le fauteuil à côté du lit de ma mère, je m'assois sur ses jambes en lui prenant la main.

Laurie : c'est Bucky, mon petit ami, il a quelques années de plus que moi. Il m'a fait pleurer, c'est un peu un con, mais je te promets qu'il est pas méchant, il prend bien soin de moi. Ensuite la fac, enfaite... 

Je suis devenu une Avengers ce matin et j'ai arrêté la fac, ça m'intéresse plus. Me crie pas dessus, je suis bien avec eux, et je vais sauver le monde comme je l'ai toujours voulu. J'ai vingt ans la semaine prochaine, Tony Stark va organiser une fête, j'aurais voulu que tu y participes mais bon... Oh et je t'ai pas parlé de l'équipe...

Je continue mon récit pendant un moment quand on est interrompu par le médecin qui nous avertit que l'heure est venue, et qu'il faut dire ses derniers au revoir. Ma mère me tend alors une enveloppe et me dit :

Mon sourire est à luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant