➢ Chapitre 16

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                Une atmosphère lourde et pesante régnait sur la salle d'attente aseptisée de l'hôpital à l'odeur trop forte. Et à l'ambiance oppressante. Des médecins chevronnés, presser par le temps et par l'urgence de certains cas, exhortaient les gens à la patience – des familles assaillit par l'angoisse - pendant qu'ils prenaient leurs patients en charge pour tenter de sauver leur vie.

Les sonneries du téléphone retentissaient en permanence depuis l'accueil, forçant les réceptionnistes à estimer l'urgence d'une situation avant de prendre les décisions qui s'imposaient. Une ambulance venait de déposer un blessé grave qui gémissaient pendant son parcours en brancard, encadré par des urgentistes. Leurs ordres résonnaient dans le couloir tandis qu'ils passaient activement les portes de la zone réservé au personnel médicale. Lorsque les portes se refermaient, un silence lourd tomba, uniquement perturbé par la voix du microphone qui passait différentes annonces au sein de l'hôpital de la ville.

Personne ne se souciait des familles qui patientaient depuis des heures en se rongeant les ongles. C'était le cas de la famille Han. Jin Han patientait sur une des chaises de la salle d'attente, prétendant un calme qu'il ne ressentait pas. Sa jambes tressautait nerveusement et son regard fixait le vide devant lui, toutes ses pensées tournées vers son fils actuellement en salle des urgences. Lorsqu'ils l'avaient conduit à l'hôpital, leur fils était inconscient et ne répondait pas au moindre stimuli. Il avait été pris en charge aussitôt par le corps médical et l'urgentiste avait prié la famille d'attendre des nouvelles. Ils patientaient depuis maintenant plus de quatre heures. Et personne ne venait les voir, à l'exception du médecin en charge du garçon pour les informer des actions prévues pour le sortir d'affaire. A savoir un lavage d'estomac et un placement sous assistance respiratoire.

Les pleurs d'Ae-Cha n'avait cessé que très récemment. A présent la mère de famille faisait les cent pas dans la salle d'attente austère, incapable de rester en place, le regard focalisé sur ces maudites portes qui se tenaient entre elle et son fils inconscient à la suite d'une prise excessive de calmants. Ses propres calmants qu'elle prenait à une période difficile de sa vie. La culpabilité rongeait l'esprit de cette femme qui se sentait responsable de la situation. Difficile de dire en quoi précisément, mais la mère de famille s'estimait coupable de l'acte désespéré de son enfant. Et Jin ne trouvait pas les mots pour la rassurer, la convaincre du contraire. Pour lui, ils étaient coupable tous les deux de ne pas avoir su protéger leurs deux fils. Le résultat était là. L'un se trouvait au bloc opératoire, inconscient, et l'autre était perdu dans la nature.

Non loin de lui, le meilleur ami de Jisung se tenait avachi sur sa chaise, le regard vide et les joues striées de larmes. Dès qu'il avait apprit la nouvelle il était venu sans aucune hésitation. Il attendait depuis lors des nouvelles et servait d'intermédiaire entre eux et les autres amis de Jisung qui se partageaient le mot et partageait la douleur de la famille.

Comment les choses pouvaient-elles prendre une tournure aussi dramatique aussi subitement ? Sans prévenir ? Une avalanche leur était tombé dessus sans leur laisser le temps d'y remédier. S'ils avaient été plus attentifs, plus présents, ce désastre aurait pu être éviter.

【 𝐅 𝐑 𝐄 𝐑 𝐄 𝐒 】Où les histoires vivent. Découvrez maintenant