Chapitre 4 : Un tableau de famille

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Pdv Eddie
Mon amitié avec Jason a commencé à cause ou plutôt grâce a ma sœur. Tous les jours durant trois années on a fait que se voir et jouer à Donjon et Dragon. Tu doit sûrement te demander pourquoi je ne parle que de ma demi sœur et de mes amitiés de collège mais en vérité mon histoire de famille n'est pas des plus joyeuse.

Mon père Dénis Munson et ma mère Abigail Munson se sont mariés a mes un an. La fête était grandiose et mon père avait invité toutes sa boîte où il travaillait tard le soir. C'est mon oncle qui me parlait du mariage comme si c'était le plus beau jour de toute sa misérable vie. Un an plus tard ma mère atteinte d'un cancer décida de se donner la mort en mars 1967 j'avais deux ans. Après ce drame mon père reporta la faute sur moi et sur ma naissance qui a fait rechuter ma mère dans l'alcool et au porte de la mort, plus un cancer mortel. Depuis tout petit je n'ai fait que fuir la réalité. Mon père ne voulant pas voir ma détresse et mon besoin d'avoir une figure parental, me laissait tout seul le soir pour aller vendre de la drogue où aller en soirée flirter avec des nanas de vingt ans. Il me confié quelquefois à mon oncle, quand il partait en voyage avec des jeunes femmes qu'il mettait enceinte et qu'il quittait le jour d'après. À seulement cinq ans j'avais compris qu'il ne s'occuperait jamais de moi. La seul chose qu'on faisait ensemble et où je me sentais proche de lui c'était quand il m'apprenait à démarrer une voiture en coupant  les fils de celle ci. C'était marrant et je pouvais enfin discuter avec lui. Lui dire à quelle point je suis désolé pour maman.

Pdv Dustin
- Dustin tu fou quoi sérieux ? On est sur un parking pour que tu teste ma nouvelle voiture et c'est ta première fois au volant. Et toi tu préfères lire un journal avec le symbole de ton groupe et une guitare sur la banquette arrière de la bagnole.
- Attend une seconde Steve j'ai presque finis ma page et je suis tout à toi.
- Ok ta deux minutes. Et puis d'abord c'est quoi ce journal ? » Sans qu'il ne me laisse le temps de répondre il m'arracha le carnet des mais. Je répliquais surpris et un peu en colère : « Rend moi ça Steve.» Je tendis ma main. Il brandi le carnet devant moi ouvrit la première page et lu à haute voie : « Le journal d'Eddie le bani, c'est quoi encore ça ? Alors c'est pour ça que tu as abandonné ton groupe, Will, Mike et Lucas qui encaisse jour et nuit la situation de Max. Et au lieu de le soutenir dans cette épreuve difficile tu lis ce bouquin écrit par ce taré de Munson.
- Ce n'est pas un taré et lui il est mort et pas Max. J'ai quitté le club juste le temps de lire son journal.
- Ok mec tu sais que je suis avec toi quoi que tu fasses mais réfléchis bien au conséquence après.
- Oui. » Dit-je d'un ton sec. Après ça j'ai démarré plusieurs fois sa voiture et il m'a déposé chez moi ensuite. Sans même dire un bonjour à ma mère je me suis réfugiée dans ma chambre. Je recommençasse lecture la où je mettais arrêter.

Pdv Eddie
A mes 6 ans mon père s'est remarié avec une femme plus âgée que ces anciennes conquêtes et elle était riche. Elle avait une fille de trois ans, June et son ancien conjoint l'avait abandonné. L'année d'après on a déménagé a Hawkins. On a passé quatre ans à changer de maison à travers Hawkins. June et moi on était pas très proche au début, je n'aimais pas beaucoup que cette femme remplace ma mère comme ça. Elle est apparue à Londres dans la vie de mon père quand il rentré un soir du travail, elle l'a accompagné jusqu'à chez nous et est resté toute la nuit. Les murs n'étaient pas très insonorisés et j'entendais chacun de leurs bruits et de leurs gémissements. Les nuits d'après sa fille était aussi tout le temps à la maison avec nous. Un an plus tard on a déménagé de Londres pour les États Unis. Je me rappelle qu'avant de partir j'ai entendu une discussion de mon oncle est mon père.
- Tu penses que c'est une bonne idée de déménagé avec cette femme dans l'Indiana ? Et si elle te quitte comment ça va se passer pour Eddie et toi ?
- Oui je te l'ai déjà dit Wayne ne te met pas en travers de mon chemin et si tu tiens à offrir une belle vie à mon fils tu n'a qu'à l'adopter. Avec un peu de chance il finira le lycée et fera de grandes études pas comme son pauvre taré de père.
- Dennis tu sais très bien que ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
- Alors ta voulu dire quoi hein ? Depuis que Eddie est né tu le couve et reste super protecteur avec lui comme si c'était ton propre fils.
- Mais parce que je le considère comme mon fils. Abigail nous fait confiance et ne veux que votre bonheur absolument à tout les deux...
- Ne parle plus jamais de ma femme ai-je été clair. » Wayne acquiesça et mon père tourna ces talons et reparti en direction de la voiture derrière eux. Une fois parti je fis un câlin à mon oncle en lui disant que j'avais tout entendu de leur conversation et que je souhaité qu'il vienne à Hawkins avec nous. Il a accepté et c'est trouver un mobile-home, peu chère à 2 kilomètres de chez nous.
En 1977, quand j'avais 10 ans mon père et ma belle-mère travailler d'arrache pieds pour qu'on ne manque de rien. Pendant ce temps je devais m'occuper de June : l'en mener au parc, lui faire à manger, l'aider à faire c'est devoir... J'aurais aimé pouvoir faire autre chose que m'occuper sans cesse de June mais je commençais à l'apprécier et à être heureux à Hawkins. Mais dans le comportement de ma demi soeur quelque chose me déranger. Je ne sais pas trop quoi mais j'avais l'impression qu'elle était différente des autres enfants de son âge. Parfois elle me disait que le diable était parmi nous et qu'il fallait faire un don d'organes. Comment gérer une gamine qui vous dit ça. Quand je ne voulais pas jouer avec elle, elle piquait des énormes crises de colères qui se terminait souvent en dispute avec mon père. Il me répétait la même chose pour chaque nouvelle crise de June : Pourquoi elle pleur, tu peux pas faire un peu attention, qu'est-ce qui te prend de ne pas jouer avec elle. Mais la pire phrase qu'il met dite c'était : Décidément tu ne sert vraiment à rien. Si j'avais pus je l'aurais frappé sur place.
Je me suis jamais fait réellement accepter dans cette famille et ça ne c'est pas arrangé au fil du temps. Lindsay ne voulez pas de moi chez ce qui était à priori chez elle. Mon père ne faisait que me râler dessus ou faire comme si je n'existait pas. Les crises de June empirait à un tel point que même la nuit ça en devenait insupportable. C'était moi qui a chaque fois devait la recoucher. Les premières années il était difficile pour moi d'aller a l'école alors j'étudiais à la maison et j'étais pas trop mauvais a l'époque.

Pdv Dustin
Steve et moi on a continuer à lire son journal jusqu'à arriver à la huitième page. Ça ne lui plaisait pas trop mais il l'a lu avec moi et à trouver l'histoire d'Eddie très touchante et triste.

Eddie Munson : Le banisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant