Chapitre 1 : Des ombres dans la nuit (Updated)

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À toi dont la mort a laissé une cicatrice profonde en moi...

À toi dont les mots se sont encrés à jamais dans mon âme...

À toi, dont la vie a été arrachée par ma propre main...

À toi dont j'ai dû voir mourir dans l'impuissance...

À toi dont je n'ai pu sortir des ténèbres...


« Plus jamais », m'étais-je promis...

Hélas, je ne sais faire que des erreurs...

Encore et encore, les mêmes schémas se répètent...


À toi dont ta disparition a failli me faire perdre espoir...

Sur ma vie, je jure de te sauver de ces démons qui te hantent.

Je ne permettrai plus jamais à quiconque de te faire du mal.

« Plus jamais, » promis-je une dernière fois.

 « Plus jamais, » promis-je une dernière fois

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Le Projet Séraphin - Solitude

La nuit abrite les ténèbres les plus noires où ondulent les ombres esclaves de la lumière. L'obscurité est créatrice de cauchemars éveillés puisque l'œil humain est incapable de percer ce voile beaucoup trop sombre. La peur et la paranoïa déforment la réalité et inventent des démons errant dans les coins les plus abstraits, les plus effrayants. Telles des ombres chinoises, l'œil aveugle hallucine des entités guettant le moment parfait pour bondir, arracher la vie jusqu'à ce qu'elles soient balayées par la lumière. Le genre humain a toujours craint la nuit bercée par les ombres, persuadé d'être épié par un prédateur que le cerveau s'est imaginé tout seul pour justifier sa terreur de se retrouver dans le noir oppressant.

Bien entendu, tout cela remonte à des temps oubliés depuis fort longtemps. L'humanité a conquis les ténèbres et est devenue l'ultime prédateur ; le maître du jour et de la nuit. Grâce à l'usage du chakra, les shinobis et les kunoichis de ce monde sont au sommet. Rien ne peut surclasser cet ordre établi et c'est inconcevable de croire qu'il y a pire prédateur que le roi des prédateurs.

Je suis moi aussi au sommet, peut-être même plus. Je suis un ninja de légende ; un shinobi du Village Caché de la Feuille dont le nom a marqué les cinq grands pays de ses exploits.

Et mon nom est Kakashi Hatake, plus communément connu sous le surnom de « Kakashi au Sharingan ».

Peut-être est-ce la nuit si noire, camouflée de nuages qui effacent cet astre encore jeune dans le ciel, qui m'a fait tergiverser sur des idéologies perturbantes, mais intéressantes ? Je ne saurais le dire bien que ce soit une habitude quand je suis sur le point de terminer l'un des volumes du Paradis du Batifolage. Je connais la fin par cœur ; je serais capable de réciter les dialogues à la perfection. Et pourtant, je retarde toujours la lecture de l'épilogue qui clôt mon bouquin préféré, ce chef-d'œuvre d'érotisme inégalable et délicieux pour les yeux et l'esprit créatif.

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