Elyana

𝘊𝘢𝘱𝘪𝘵𝘶𝘭𝘰 4

Salut, j'espère que vous allez bien depuis hier, voila le nouveau chapitre du pdv de mon Diego.

J'espère qu'il vous plaira, c'est un chapitre chill. 😉Vous devrez surement patienter pour le prochain chapitre, car j'en ai plus de prêt.

𝘉𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦

Dans un monde d'hypocrites, ce sont les méchants qui sont sincères. (Pablo Escobar)

Flashback dix-ans en arrière

Pdv Diego

Mon père est toujours en cavale, fuyant le DEA. Pour éviter les répercussions de sa décision, ma mère, mon frère et moi avons déménagé à La Paz. Mon père nous rend visite tous les mois, aujourd'hui, c'est le jour de sa venue ! Ma mère s'est levée tôt pour préparer son arrivée.

Lorsque ma mère a rencontré mon père, il lui demandait d'être sa mule et de transporter sa drogue. En échange, il promettait de protéger sa famille. Après ça, mon père a décidé de la garder près de lui.

On entend un bruit de voiture. Ma mère accourt pour ouvrir la porte. Ce sont bien mon père et son bras droit, Allan. Mon père embrasse ma mère avant de prendre Antonio dans ses bras.

— « Mi-hijo ! » dit-il en s'adressant à moi. « Que t'arrive-t-il ? Viens que je te prenne dans mes bras. »

J'obtempère et avance vers lui ; il m'enlace. Il semble ravi de me revoir, tout comme moi. Je suis heureux de le retrouver, mais mon regard est troublé par autre chose...

Allan

Malgré sa gentillesse envers moi, j'avais le sentiment qu'il me cachait quelque chose. Mon père lui faisait probablement confiance, car ils ont commencé à travailler ensemble. Au début, ils travaillaient pour Miguel Rodriguez Orejuela et ses frères ; toutefois, mon père voulait plus : il a commencé à cultiver son propre cannabis et cocaïne.

En 1996, les frères Rodriguez ont été emprisonnés, deux d'entre eux ont été tués. Mon père a alors saisi cette opportunité pour prendre le contrôle des terres et mettre sur pied la coordination de tous les cartels. Il s'agit d'une sorte d'alliance gérée par mon père, ce qui lui a permis de gagner en puissance. Il avait vu juste : aujourd'hui, mon père est indestructible.

Le DEA, constatant que mon père devenait trop puissant, souhaite l'arrêter. Nous avions conclu un accord avec eux : en échange d'informations que mon père fournissait aux médias pour gonfler son image publique, ils s'engageaient à ne pas l'arrêter. Maintenant, ils veulent plus : ils exigent mon père.

— Viens mon garçon ! dit-il en se dirigeant vers le petit jardin.

Il s'assit à la table sur laquelle étaient déjà posées quelques bières, retira sa veste et remonta les manches de sa chemise. Puis, il me regarda.

- Mi-hijo, tu sais pourquoi je fais tout cela, n'est-ce pas ? 

- Pour nous, dis-je.

- Oui, mais pas exactement. Je le fais pour toi. C'est toi qui dirigeras ce cartel un jour.

Je lui lançai un regard interrogateur et répondis :