Capitulo 11

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Salut !

Comment allez-vous ?

Je m'excuse de mon long silence. Je sais que cela peut rendre la lecture de l'histoire difficile, mais j'espère que vous me pardonnerez.


Pour être honnête, la dernière fois que j'ai relu quelques anciens chapitres, j'ai eu mal aux yeux, je n'ai pas du tout aimé et cela m'a un peu refroidi à l'idée d'écrire. J'ai envisagé de tout réécrire, mais j'ai finalement décidé de la terminer d'abord. Je n'ai pas envie de tout couper et je me connais, je vais abandonner.

J'ai fait de mon mieux pour rendre cette histoire agréable à lire. J'espère que vous l'apprécierez, ne serait-ce qu'un petit peu.






𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓵𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮

Rien ne pèse plus lourd sur l'âme que l'odeur des rêves qui s'évaporent.

Mahmoud Darwish




J'ai passé les meilleures années de ma vie à donner aux gens les meilleurs plaisirs, à les aider à passer de bons moments et à ce que je reçois, c'est la maltraitance, l'existence d'un homme persécuté. (Al Capone)




Elyana 16 ans

Tandis que ma main serre affectueusement le collier qu'il m'a offert pour mon anniversaire, glissé furtivement sous mon oreiller, je suis incapable de déterminer l'heure actuelle. Cette ignorance m'irrite profondément.

Mon esprit s'évade vers un avenir incertain. Comment puis-je réintégrer la société après ma longue période d'isolement dans cet établissement de soins? Comment surmonterai-je la profonde anxiété qui m'a envahi depuis mon hospitalisation, sauf envers Rosa, maintenant autorisée à me rendre visite? Je suis totalement déconnecté des autres.

Dans un geste décidé, je quitte précipitamment mon lit, cherchant désespérément une source de lumière quelconque. Malheureusement, la seule fenêtre donnant sur un mur en béton ne me fournit aucun éclairage, me plongeant ainsi dans l'obscurité totale, qui durera jusqu'à l'ouverture des portes demain.

Une nuance bleutée attire mon attention, je fronce les sourcils pour mieux la repérer. Je suis stupéfaite de découvrir une petite veilleuse sur la commode en face de moi. Distraite par cette découverte inattendue, je me mets à examiner la chambre qui m'a accueillie depuis quelque temps. Je jette un coup d'œil sur le lit sur lequel j'ai crié mes douleurs, le petit bureau avec une feuille et un stylo manquant, peut-être par peur que je me plante, et une serviette rouge qui contraste avec le bureau blanc. Mais d'où vient cette veilleuse?

Un frisson m'envahit lorsque je perçois une présence près de moi. Instinctivement, je tourne la tête, mais personne n'est là. La panique commence à gagner mon esprit, convaincue qu'un danger me guette. Sans réfléchir, je me précipite vers la porte, implorant de l'aide.

- Aidez-moi! S'il vous plaît!

La porte s'ouvre finalement et, sans hésiter, je me jette dans les bras de l'infirmière. Sa collègue entre pour inspecter les lieux. Leur communication silencieuse est éloquente : ils savent tous deux que ma crainte est infondée.

Seule une phrase parvient à franchir mes lèvres :

- Je pense avoir peur du noir.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 08 ⏰

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