Chapitre 7 :

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PDV : Ylegna

1er Janvier 2766, 10:30, Commissariat 

Cela fait deux heures que je suis sortie, une heure quarante-cinq que je suis au commissariat. McRoyste est parti à Milat K'aghak'Y pour protéger un maximum de jeunes filles, de 18 ans. 

Dès qu'il sera rentré, il faudra que je lui dise, que je lui en parle, de ce que j'ai trouvé, de ce qui nous a échappé à tous et qui aurait évité sans doute bien des morts.

***

27 décembre 2766, 01:30, Morgue du Commissariat. 

J'ouvris le point fermé de Agnès Peters, (la dernière victime découverte) comme je l'ai fait avec les 10 victimes précédentes. Et dans sa main comme dans celle des autres je trouvais un bout de papier rouge plié en huit. Invisible si on ouvre pas la main qui le contient, dessus il y a une suite de chiffres toujours la même :

Ce sont « 34°31'38'' ••• ; 150°12'18'' • » . 

Ce sont des coordonnées, celle de l'église de Wuornos-Baile-Mor au centre de la ville, au cœur de Belanglo, soit 34° 31'38''S ; 150° 12'18''E . 

Depuis le debut nous avions bien plus de cartes en main qu'on ne le croyait. Depuis le début ils se jouent de nous. Maintenant est-ce un piège, ou l'objet qui nous sauvera ? C'est la seule question dont je dois me préoccuper. 

1er Janvier 2766, 20:00, Commissariat. 

Je ne peux plus l'attendre, il faut que je sache, il faut que j'y aille. Je laissais un post-it sur le bureau de McRoyste, attrapais ma veste, mes clés de voiture de fonction, mon portable, une lampe torche et pris la route pour me rendre à l'Eglise. 

***

PDV : McRoyste 

1er janvier 2766, 21:30, Commissariat. 

En entrant dans mon bureau, j'ai trouvé un post it, sur lequel était inscrit les coordonnées et un mot

« parti à ses coordonnées à 20h, piste pour l'enquête, pas obligé de me rejoindre ».

Je renfilais ma veste, pris une lampe torche et pris la route. Je roulais jusqu'à l'église, laquelle correspondant aux coordonnées laissées par Ylegna. Je réessayais de la joindre une énième fois, sans résultat. Je me décidais à passer les grilles, ouvertes,puis l'immense porte en bois, ouverte elle aussi.

J'entrais dans ce lieu mystique, il me faisait froid dans le dos. Je traversais toute la pièce et une fois au fond trouvais une porte dérobée d'où filtrée un minuscule rais de lumière. Je l'ouvrais en grand et m'y engouffrais. Je descendis les escaliers qui se trouvaient derrière ils étaient interminables et la sensation d'être observé ou suivi était horriblement présente. Je me retournais sans cesse pour, à chaque fois, ne trouver que des ombres et notamment la mienne .

Une fois en bas, il y avait deux couloirs. Lequel Ylegna avait-elle pris ?

Je n'eu pas le temps de me décidais qu'une main s'abattit sur mon épaule je me tournais prêt a en découdre avec mon agresseur mais je n'eu pas le temps d'ouvrir la bouche qu'une autre main s'abattit  dessus :

« Silence, ne faites pas de bruit chuchota la voix de mon interlocuteur, c'est moi, c'est Ylegna.

–La vache vous m'avez foutu une de ces trouille !

–Moins fort ils vont nous entendre.

–Qui ça « ils » ? Fis-je plus bas.

–Les Sombrales, ce sont des adeptes sataniques, c'est eux qui sont responsables des Sombres Périodes. 

— Comment le savez-vous ?

— Karina Key est dans une cellule en bas, les Sómbrales l'ont transféré a l'autel souterrain qui sert aux exorcismes...mais figurez-vous que là c'est l'inverse il sert a donner du pouvoir au Diable et non à l'affaiblir. 

–Bon et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? 

– Il faut qu'on sorte d'ici pour mieux revenir plus tard avec des renforts et tout le tralala. Il faut qu'on abandonne Karina, je suis désolée, mais on a pas le choix. 

— non je refuse de l'abandonner il n'y aura pas de treizième victime

— John, ils sont au moins une dizaine voir plus a nous deux on arrivera jamais a rien on a besoin de renforts et d'un plan autre que foncer dans le tas sans réfléchir en essayant de pas se fair tuer. 

– Très bien allons y, sortons d'ici ».

Nous eûmes juste le temps d'entendre le cri de Karina et de voir six êtres étranges transporter son corps par les escaliers quand une voix guttural s'éleva derrière nous 

« Personne ne sort »

Nous nous tournions d'un même mouvement pour nous retrouver face a des créatures difformes aux yeux injectés de sang.Elles s'amassèrent autour de nous. Nous oppressant, nous encerclant, toujours plus près et puis ce fut le noir total, les sensations disparurent, il y'avait plus que le noir, le vide, et l'absence total de vie autour de moi, mes yeux se fermèrent et le monde disparut... 

666  tome 1 : l'Eglise de SatanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant