Chapitre 11

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PVD Lise

J'ouvre doucement les yeux, la lumière du soleil m'éblouie, où suis-je? Je me redresse et cligne plusieurs fois des yeux, il fait chaud, je sens les rayons du soleil taper contre ma peau. Je me remet sur mes jambes et tape sur mes vêtements pour enlever la poussière. C'est étrange, cet endroit me semble étranger, et en même temps tellement familier... Je fais la chose la plus logique dans cette situation, je marche à la recherche de quelque chose. Cet endroit ne semble être fait que de déchet empilés les uns sur les autres. Les informations se regroupent dans ma tête, il fait chaud, y'a des déchets partout et ça pus, je ne connais qu'un seul endroit comme ça dans ce monde.

Lise: Waw... Bienvenue à la maison...

L'étoile filante... Je me demande bien comment je suis arrivé ici... C'est dingue comme cet endroit m'avait manqué... J'attrape vite un morceau de ferraille pointu et rouillé, il faut se protéger. Je marchais entre les débris, quand des sanglots me font tourner la tête, j'escalade avec prudence une montagne de déchet, en contre bas, se trouvait une gamine, qui tenait la main d'une femme allongée par terre, sans vie.

Lise: Petite?

Elle ne semble pas remarquer ma présence, je descends, en guettant les environs pour prévenir une embuscade, lorsque je suis arrivé à sa hauteur, mon cœur semblait s'être arrêté, je regardant la femme allongé dans la poussière.

Lise: Maman?

Je me baisse, observe son visage, ses traits, ses vêtements, oui c'est elle. Mon regard se porte sur l'enfant, une fille aux cheveux noir coupés à la hâte, parsemé de mèche blanchis, c'est moi...

Lise: Hey.

J'avance ma main vers elle, mais la transperce, comme un fantôme. Il semblerais que je ne puisse qu'être spectateur de la scène. C'est vrai que ce moment est encore sous forme de bribes dans ma mémoire, ma vie à l'étoile filante à plus ou moins été effacé de mes souvenir, mais les seules choses qui m'en reste ne sont pas de bonne chose, mais ça vous devez vous en douté. Pour ma part, je doute qu'il y ai un seul habitant de ce trou qui est véritablement bien tourné. Je regarde la gamine pleurer durant ce qui me semble être des heures, je crois que j'avais peut-être 10 ou 11 ans à cette époque et je venais de perdre la seule chose au monde qui connaissais mon existence, ma mère. Je dis chose, car dans les souvenir qu'il me reste, je lui ai surtout servis d'esclave, elle n'a même pas pris la peine de ma donner un prénom... Mais j'étais celle qui risquait sa vie dans toutes les situation, c'est grâce à ça que mes sens et mon instinct de proie s'est développé...

Lise: Moi-même... Tu crois pas qu'il faudrait trouver un endroit plus sûr?

Il semblerais presque qu'elle m'ai comprise, car elle s'est relevé, et toujours en pleurant, s'est mise à marcher, je sais très bien où elle va aller, loin, au-delà du désert, dans un village où il ne pleut jamais et où il ne fait jamais froid, je soupire doucement en la regardant partir, je sais que ça va être difficile, je suis passé par beaucoup de stade avant d'être qui je suis aujourd'hui... Serveuse dans un bar d'ivrogne violent qui m'ont laissé quelque marque à vie sur le corps, voleuse, amuseuse de rue, passeuse de marchandise délicate entre les frontières. Tout ce qui me permettais de gagner un peu d'argent je l'ai fait, y compris d'autres chose que je préfère oublier... Mais je suis là maintenant, je suis fière de moi et de mon parcours!

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J'ouvre doucement les yeux et me redresse, je suis dans mon lit, il semblerais que ce ne soit qu'un rêve... J'ai connu mieux comme sommeille, mais je ne pense pas pouvoir le mettre dans la catégorie cauchemars, il y a des souvenir bien pire que ceux-là. La lune est encore haute dans le ciel, il ne doit pas être si tard... Je me recouche et tente de me rendormir, je me tourne dans tous les sens, essaye de compter les moutons, mais à 2341 j'ai abandonné, il faut croire que j'ai fini ma nuit. Je sors mon téléphone et traine sur internet, même là je n'ai pas grand-chose à faire, je regarde des vidéos de gars qui prépare des cocktails, je pourrais essayé de les faire gouter à Hisoka, ça changerais de sa commande habituelle... Je suis attiré par une vidéo et clique dessus.

Téléphone: Comment préparer un repas qui fera plaisir à tout le monde? Tout d'abord il vous faut une recette précise et des ingrédient de choix! Nous allons préparer de délicieux steak de poisson!

Je suis subjugué par les talents culinaires de cette femme, moi qui suis si médiocre! Je passe la nuit à regarder toutes ses vidéo, au petit matin, cette femme avait une nouvelle fan. Prise de l'irrépressible envie de manger quelque chose de bon, j'ai couru à la cuisine, Lise va se mettre aux fourneaux!

*2 heures et beaucoup de larmes plus tard*

Bon... D'accord, ça ressemble pas du tout à la vidéo, mais c'est peut-être bon après tout...? Je suis tellement déçu... Je me sers un assiette et vais manger dans le salon. J'allais poser mon assiette sur la table basse, mais un morceau de papier y était déjà apposé. Je m'interloque, et mon cœur bat soudainement plus vite quand je vois un petit objet scintillant accompagnant le mot. Je pose ce qui devais être mon petit déjeuné sur l'accoudoir du canapé et saisis la babiole, une aiguille... C'est à Zoldyck... Je souris, avant d'exploser.

Lise: Non non non!! Si c'est là c'est qu'il est rentré chez moi en douce, c'est glauque!

Je regarde autour de moi, toutes les fenêtres sont fermée, je vérifie la porte, fermée à clé aussi, mais comment il fait?! J'ai vérifié quand j'ai visité l'appart y'a pas de comble dans le plafond comme dans l'ancien où il disait y être resté 2 semaines! Alors part où?! Je tilte et ouvre la porte d'entrée précipitamment, avant de soulever la tableau qui décorait le couloir, plus de double des clé... Il est pas magicien quand même, ça me rassure.... NON ça me rassure pas!!! Il a les clés de chez moi!! Je retourne dans mon canapé et saisis le bout de papier à la volé.

Lise: Je devrais le jeter tiens...

Je dis ça, mais je le ferais pas, je l'entrouvre doucement. Il n'y a qu'une suite de nombres, qui ressemble beaucoup à un numéro de téléphone, je rêve, il m'aurait donné son numéro?! C'est pas croyable tant d'effort pour ça! J'éclate de rire, il est décidément totalement cinglé! Mais... Je dois avouer que... Je trouverais presque ça... Mignon...?

Saleté d'apathique... (Illumi X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant