Saleté d'apathique... (Illumi X Oc)

Chapitre 13

PVD Illumi

Je retire mon aiguille de la nuque de ma cible. Cette mission a été plus délicate que je ne l'avais prévu... Mes informations étaient erroné, il avait au moins le double de garde du corps que ce qui m'était annoncé. J'avais partir, mais mon téléphone s'est mis à vibrer dans ma poche, je le saisis, c'est un numéro inconnu, peut être que Milluki a encore changé de téléphone ? Je décroche.

Lise : Zoldyck... ?

Je me fige, alors que mon cœur commençais à palpiter. Je dois dire que je pensais qu'elle ne m'appellerait pas...

Illumi : Oui ?

Lise : Pourquoi t'es entré chez moi par effraction ?! La sonnette ça existe tu sais !

Illumi : Mais il me semblait que tu dormais...

Lise : Bah tu reviens plus tard alors ! Je t'aurais ouvert ! Ah et sache que j'ai perdu mes clés et j'ai été enfermé dehors pendant près de 3 heure à cause de toi... Tu as pris mon double...

Je suis décontenancé, je ne m'attendais pas à ce que notre premier appel soit pour ça, mais... Qu'importe si elle me crie dessus, l'aime le son de sa voie c'est indéniable.

Illumi : Désolé du traqua alors.

Lise : Ouais... J'espère bien que t'es désolé... Un serrurier ça coute une blinde en plus... Alors... Tu vas me dire pourquoi tu m'as donné ton numéro ?

Illumi : Je...

Une main me saisit soudainement la cheville, il semblerait qu'il y en est un qui ai survécu. Je dirais qu'en cet instant, je suis agacé, très agacé que l'on m'ai coupé dans ma conversation. J'arme mon bras et charge mon aiguille de nen, au moment de l'impact, le crane de l'homme à mes pieds explose, projetant du sang et un peu de cervelle sur mon pantalon.

Lise : Euh... Quelque chose ne va pas ?

Illumi : Si si, je vais bien.

Lise : C'était quoi ce bruit ?

Illumi : Oh ça. J'étais en train de travailler.

Un petit silence résonne, je me suis même demandé si elle avait raccroché. Je n'aurais peut-être pas dus lui dire.

PVD Lise

Je suis totalement en panique, déjà que je l'ai appelé en mode insouciance sans aucun sujet de conversation... La seule chose qui m'ai venue à l'esprit c'est l'engueulé pour mon double des clé... Et voilà que je le dérange quand il travaille ! En plus je sais que s'il fait un faux pas, il a un pied dans la tombe !

Lise : Tu aurais dus le dire si je dérangeais. Je raccroche...

J'approche mon doigt du bouton, rouge de honte.

Illumi : Non. S'il te plais.

Je rapporte l'appareil à mon oreille. J'ai jamais été aussi nerveuse je crois bien... Alors que vous devez vous en souvenir, je suis paranoïaque et le même homme que j'ai au bout du fil à essayé de me tuer, mais même ça, ça rivalise pas une seconde avec ma nervosité actuelle.

Illumi : J'ai terminé, tu ne me dérange pas du tout.

Lise : Tant mieux alors... Tu vas répondre à ma question ?

Illumi : Oh... Je dois avouer, que je ne sais pas vraiment moi-même.

Je suis étonnamment obnubilée par ce qu'il dit, et puis, il a une belle voix au téléphone, je secoue la tête, arrête on dirait une ado en perdition là !

Illumi : Je pense... Que j'en avais peut-être juste envie. C'est la première fois que je transgresse les règles de ma famille, je n'ai en réalité aucun droit d'avoir des contacts extérieurs, mais... Je t'apprécie je dois dire...

J'ai tellement d'émotion qui me traverses le corps, je n'ai aucune idée de quoi répondre, il semble sincère, sa voix a même changé un instant, pour être plus calme et apaisée. Un sourire apparait sur mon visage.

Lise : Et bien, sache que moi aussi je t'apprécie, Illumi. Contre toute attente d'ailleurs...

En si peu de temps, il a réussit à devenir quelqu'un d'important pour moi, on a peu parlé en face à face, et je dois avouer, qu'il reste un peu flippant, mais je crois que malgré tout, Leolio n'a peut-être pas tout à fait tort finalement, ce sentiment inconnu que je ressens avec lui, c'est peut-être véritablement un coup de foudre.

Illumi : Ai-je le droit de t'appeler Lise alors ?

Je me stoppe, avant d'éclater de rire. J'essuis une larme du coin de mon œil.

Lise : Oui, je t'y autorise, appelle moi Lise !

Illumi : Bien. Merci.

Lise : Mais je t'en prie !

D'un coup je baille. Mais alors je baille comme si j'avais pas dormis depuis des semaines, c'est gênant surtout que j'ai pas du tout envie de raccrocher.

Illumi : Tu devrais te reposer, tu sembles être épuisée.

Lise : Non ça va ! Je viens de rentrer du boulot, il est pas tard ! Il n'est que... 4 heure du matin ! Tu vois, j'ai encore de la marge !

Illumi : Le manque de sommeil c'est très mauvais.

Lise : Tu joues au médecins toi maintenant ? Et franchement tu me feras pas croire que toi t'es du genre à dormir...

Illumi : Je ne pense pas que se soit comparable. Parce que je peux tenir sans problème une semaine sans dormir, toi ça risque d'être plus délicat.

Il semble presque s'inquiéter, c'est choupi de sa part.

Illumi : Bien. Tu m'en vois forcé de raccrocher moi-même. Pour ta propre santé.

Lise : Quoi ? Mais attend je te dis que je vais bien !

Il a vraiment raccroché... Ce mufle ! Je gonfle les joues, en fait c'est un goujat... J'aurais pas dus l'appeler, il ne mérite pas de me parler ! Voilà, bien dis Lise ! Je continue à délirer jusqu'à ce que je m'endorme comme une souche. Ce n'est qu'au réveil qu'en fait, je me suis rendu compte que ce qu'il a fait c'est plus être un gentleman qu'un goujat... Il a gagné un point de plus... Je crois que c'est mort, j'arriverais pas à me persuader que je suis pas tombé amoureuse de lui...