Chapitre 1 : Virée Féminine

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Francesca.

En un mot, je suis Francesca. Une jeune femme pimpante et qui n'accorde pas de temps à des pertes de temps. J'ai pour habitude d'avoir une vie assez en ébullition, rythmée, et très dominée par l'emprise masculine. Oui, j'aime les hommes. Quelle femme peut rester indifférente face à un beau corps d'athlète, à une anatomie génitale bien fournis et dissimulé au travers d'un tissu léger. Un homme avec un visage de dieu grec, un de ceux dont un simple regard vous fait perdre la tête, vous donnant des envies de vous déshabiller. Un homme avec une voix d'homme, empreinte de virilité mêlée à de la sensualité. Quelle femme n'aimerait pas ce que j'ai actuellement sous les yeux ? 

— Fran ! Hurle de loin ma meilleure amie, me sortant de ma rêverie. Je la regarde s'avancer maintenant vers moi, deux coupes en main, tu as trouvé une table de libre ? 

— Non, à vrai dire, je suis en voie, répond-je rapidement. 

Elle soupire violemment en me tendant mon verre de tequila. 

— Toi alors ! Si ça se trouve, t'as passé les deux minutes à reluquer de la viande fraîche, viens, on va se poser là-bas, Peyton ne devrait plus tarder.

Je ne peux m'empêcher de rire. Elle me connaît bien trop. J'étais effectivement à la recherche de « viande fraîche » et j'avoue l'avoir déjà trouvé ! 

— Peyton ? Elle vient ? Comment ça se fait ? Je croyais qu'elle passait la soirée avec Alan son petit copain.

— Je le croyais aussi, mais son message de tout à l'heure disait bien qu'elle venait. Il a annulé leur rencontre. 

— Sympa, à coup sûr il a accusé le boulot. Franchement, la liberté est mieux que d'être en cage.

Edna s'esclaffe avant de reprendre :

— C'est tout toi ça ! D'ailleurs, en parlant de liberté, tu as repéré quelqu'un ? 

— Évidemment. Attends je te le montre, mais ne bave pas et ne t'extasie pas, il est à moi. 

— Vas y montre, j’ai hâte de savoir qui c’est, glousse-t-elle.

Toute excitée à l'idée de présenter ma belle pêche, je cherche du regard ledit homme que j'eusse le plaisir d'admirer plusieurs minutes durant, mais je ne le trouve pas. Aussi surprenant que cela puisse être. Par contre, je ne me décourage pas pour autant. Je continue de le chercher vivement, me déplaçant plusieurs fois. Le pire c'est que je n'ai rien vu venir ! On aurait dit une espèce de magicien disparaissant sans laisser de traces. Sa place est naturellement inoccupée. Je suis de plus en plus surprise et déçue. Il n'a pas pu partir comme ça, pas tout de suite. Il est arrivé à peine ! 

— Qu'est-ce qu'il y a ? Ton mâle s'est volatilisé ? Remarque Edna d'un ton moqueur. 

— Volatilisé c'est bien le mot, soufflé-je, dépitée.

— Allez, déprime pas, il y’a pleins d'autres qui accepteraient d'être en toi. 

J'hausse les sourcils, surprise de l'entendre employer de tels mots. Elle qui est plutôt du genre à masquer le côté cru de la chose, eh bien ! Elle se dévoile. 

— L'alcool commence à faire effet, on dirait, souligné-je en lui donnant un petit coup de coude.

— Oups, c'est sorti tout seule. Faut croire que oui. Je vais m'arrêter là, il ne faut pas que je dérape. 

— Il ne faut surtout pas que tu donnes ta virginité au premier venu qui plus est complètement soûle. Tu ne ressentirais pas grand-chose. C'est moi qui te le dit. 

Derrière ce désirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant