Suite de la note 2.
En relisant ce que j'ai écrit. Je pense avoir trouvé la réponse à ma question. Enfin la plus encombrante.
Pourquoi n'est-il plus intéressé par moi ?
Il voulait simplement passé des bons moments et quand il s'est aperçu que je commençais à m'attacher à lui, il a voulu s'éloigner.
Puis-je réellement le blâmer pour ça ?
Pour moi, il a voulu qu'on s'éloigne l'un l'autre, de cette manière détachée afin de ne pas trop que cela m'atteint, vu qu'il connaît ma haute susceptibilité et ma fragilité.Je me répète tous les jours que ça va passer, qu'il va sortir de ma tête, qu'un jour mes pensées arrêterons de tourner autour de sa personne.
La journée ça va car je travaille, mais viens le soir, il revient.J'essaye d'être dégoûtée de lui, de lui trouver des défauts rédhibitoires. Mais je sous-estime le poids de l'effet de Halo.
Nous sommes quelques jours plus tard et après plus d'un mois sans nouvelles de lui, voilà qu'il réapparait. J'étais dans le métro et, bordel, je me suis sentie rougir en apercevant que j'avais une notification provenant de lui.
Il a commencé une discussion qui s'est très vite terminée et j'en ai profité pour lui parler un peu plus, en trouvant comme idée de le questionner sur un livre qu'il m'avait conseillé. Quelques messages s'en suivent et il termine la conversation. Je ne cherche pas plus, je suis déjà satisfaite et surtout, j'ai toujours pour but de me détacher de lui.
Le lendemain, il réapparaît. Il engage cette fois-ci concrètement une discussion et multiplie ses messages.
Je ne comprends plus rien. Il insinue même qu'il faudra qu'il me parle de ses projets pro plus tard, il attend qu'ils se concrétisent avant de le faire.
En l'espace de quelques messages, il me rappelle qu'il me trouve "trop mignonne".
Après avoir lu ce message, je lui ai répondu que ce n'était pas le cas des visiteurs (je travaille dans un lieu culturel, et on m'a déjà fait la remarque que je suis aigris lol) et il m'a ensuite écrit "qu'ils ne me connaissent pas", sous-entendant que lui oui ?Je m'emballe pour rien, je pensais que ça allait mieux mais finalement, comme je m'y attendais en réalité, un seul message et mes efforts s'envolent.
Par messages, j'essaie de paraître détachée, or je sais qu'il sait que ce n'est que de façade... il a compris que j'étais inquiète pour lui (raisons privées), que je m'intéresse toujours à ce qu'il est et à ce qu'il fait.
Il me répond aussi de nouveau rapidement. Avant je pouvais le voir tweeter et me répondre des heures plus tard.
Quelques jours plus tard et notre conversation s'est arrêtée. Je suis mitigée. D'un côté, j'aimerais que nous continuons à parler mais d'un autre je me dis que cela me permettra de passer à autre chose. Je vois mes efforts se concrétiser. Avant, j'avais cette envie continue de lui envoyer des messages, aujourd'hui, je ne la ressens plus. Ce changement a été assez radical.
Notre dernière discussion m'a refroidie. J'ai été déçue, contrariée puis énervée contre lui.
Je pense encore tous les jours à lui, mais étrangement, elles divergent de ce qu'elles étaient auparavant. Je prends plus de recul sur la situation, sur lui, sur moi. Je cherchais à lui plaire, maintenant ce besoin est révolu.Je suis encore attachée évidemment, or, je suis sur le chemin du détachement. Je me répète, mais cette rupture nette entre ce que je ressentais pour lui il y a encore 2 semaines et là, s'opposent radicalement.
J'allais écrire qu'au fond j'aimerais qu'on recommence ou qu'on reprenne ce qu'on a commencé lui et moi, cependant, je crois ne plus en avoir envie.
Le temps et l'énergie que cela demande ne me convient plus. D'où le déclic je pense. J'en ai assez.
J'ai eu quelques flirts avant lui, des garçons souhaitant aller au-delà de l'amitié avec moi, or j'ai toujours refusé parce que cela ne m'attirait pas du tout. Il y avait des garçons géniaux, intelligents, beaux, curieux, patients et tout ce que j'aime. Malheureusement pour eux, j'ai toujours eu comme un blocage avec le monde de l'amour.
Avec Abel, c'était assez étrange car je me suis projetée avec lui. Former un couple quoi. Même sans trop le connaître, sans l'avoir vu aussi.
Il y avait une attirance folle.Un ressenti aussi qui m'aide à tourner la page c'est cette impression qu'il joue avec moi. Et je déteste ça.
Ma naïveté m'aide aussi curieusement. Comme je me sais candide sans pour autant savoir la mesurer, me la rappeler fait que je me détache de lui. La confiance, l'inquiétude, la bienveillance que je lui donnais avec surplus m'ont rappelé à l'ordre.Je ne suis pas passée à autre chose, cela serait mentir, mais je peux dire que je me sens mieux et je suis prête à aller de l'avant.
C'est assez amusant de me rendre compte que sans avoir été en couple avec lui, j'ai pu être aussi attachée.
C'est une personne qui me touche et qui m'inspire, j'aurais aimé le côtoyer. L'amitié m'aurait suffit si nous n'avions pas entrepris cette relation de flirt.J'aime me dire que les événements, les relations se passent parce que cela devait se faire et qu'il y a toujours du bon à retenir. Y compris quand ça s'est mal terminé.
Dans le cas d'Abel, il m'a poussé à vivre pleinement. À oser et à faire ce dont j'ai envie de réaliser. À être une personne à part entière et à vivre pour moi.
À toujours me surpasser et à être fière de ce que j'entreprends.Merci à lui.
Mais,
Bonne route.
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Envie d'écrire
Non-FictionDès que l'envie se manifeste, je note à la suite des mots, formant des phrases, censées décrire et expliquer mes pensées afin de me libérer quelque temps l'esprit. L'ouvrage est catégorisé mature, or il n'y a rien de choquant et ce n'est pas prévu q...