Envie d'écrire

Note 5

Partie 1 : le Second.

Cet ouvrage est un réel journal intime. J'écris ce que je n'arrive pas à dire. C'est en écrivant qu'il m'est possible d'en parler, c'est assez remarquable. D'écrire pour parler.

Je vais une nouvelle fois revenir sur mes histoires avec les garçons, parce que c'est ce que je comprends le moins. Généralement j'ai juste à me perdre dans mes pensées pour comprendre des situations, mais dans ces cas-ci, écrire devient une nécessité. Ce qui est assez effrayant finalement, parce que cela viendrait à dire que ça me touche d'une certaine manière, et cette idée ne me plait pas.

Même si cette constatation me met un coup au moral, mes pensées sont plus claires et ce que je dois faire me paraît plus raisonnable une fois que j'ai pu tout poser sur feuille(s).

Je pensais avoir une bonne déduction et une bonne compréhension des comportements sociaux, en réalité c'est une catastrophe.

Dans les notes précédentes, j'ai évoqué un second garçon, avec qui je parlais et pour qui je me sentais un peu coupable d'échanger des messages en même temps qu'avec le garçon qui a clairement bouleversé mes pensées. J'ai voulu plusieurs fois arrêter de lui envoyer ces messages, et pareil qu'avec le garçon de base, j'essayais d'être dégoutée de lui ou de me trouver pas assez bien pour lui parler. Sauf qu'il s'avère que ce garçon m'a fait beaucoup rire. Que sa patience envers moi, sa curiosité intellectuelle et son intérêt envers moi m'a fait rester. Au début ce n'était que du divertissement, il me permettait de penser à autre chose que ce premier garçon qui a décidé de vivre au sein de ma tête.

Ce garçon vit à des centaines de kilomètres de moi, mais il vient régulièrement à la capitale. Plusieurs fois on se loupait de peu afin de se voir. En fin Août, je me suis lancée et je lui ai annoncé que plutôt qu'attendre une nouvelle venue à Paris, j'allais venir dans sa ville le mois prochain.

J'ai adoré cette ville. Cela m'a changé de la capitale. L'architecture, les monuments, l'agencement de la ville m'a réellement donné l'impression que j'étais en vacances. Cela changeait de mon cadre habituel. J'étais si légère et prête à tout découvrir.

Arrivée dans la ville, il est venu me chercher et nous avions comme programme de passer le weekend ensemble et d'aviser en fonction de nos envies. La première journée se passe très bien, on fait pas mal d'activités différentes des unes des autres et c'était franchement une journée appréciable !

Vient le soir, on se pose à mon hôtel, déjà parce que la journée fut fatigante et qu'on voulait passer encore quelques heures ensemble.

C'est quelque chose qu'il m'a proposé. Et toute la journée, il était tactile, me glissait de jolis mots à l'oreille... il était charmeur quoi !

On se regarde un film, delà évidemment, tout le monde le sait, c'est le moment où il y a du rapprochement physique. Des caresses par-ci, quelques bisous par-là (jamais sur la bouche, peut-être au coin mais jamais précisément à cet endroit) etc.

Je suis une personne très pudique et j'aime avoir un petit cercle entoure de moi, il en faut beaucoup déjà pour qu'on puisse se parler quotidiennement. J'aime prendre mon temps, y compris avec mes amis. J'aime être sûre, j'aime savoir qu'on ne se joue pas de moi, j'aime savoir que ce que je donne me le seras rendu.

On en avait parlé dès le début, et il semblait s'y être fait. C'est quasiment toujours lui qui entamait les conversations, qui m'envoyait des photos/vidéos de ce qu'il faisait, ce qu'il aime faire, de ses proches etc... Il me répétait qu'il avait hâte de me voir. Je pense qu'il a compris que c'était important pour moi qu'on me prouve ce réel intérêt et cette volonté de bien faire les choses.

Samedi, il a été très gentleman avec moi, très classe. Toujours à savoir si ce qu'on faisait me convenait (alors qu'on choisissait à deux), si j'avais besoin de quelque chose que je n'avais pas à hésiter à lui demander et ainsi de suite. Il n'était pas au petit soin, il était naturellement gentil et intéressé. Enfin, il s'agit de mon ressenti.

Pour en revenir à la soirée, c'est lui qui commençait les contacts physiques, qui "m'encourageait" à prendre mes aises avec lui. Toujours avec grande douceur et en veillant à ce que je me sente bien. C'est donc ce que j'ai fait, j'ai pris mes aises.

Je cherchais par la suite ses contacts, j'aimais beaucoup le regarder, jouer avec lui... Il me demandait de mettre des vidéos à l'écran, on a enchainé quelques vidéos, comme s'il voulait rester le plus longtemps possible.

Pendant quelques minutes, on ne faisait que de se regarder dans les yeux, sans que cela ne soit un jeu, je n'ai pas de réelles explications, on se regardait simplement en souriant. Puis, il a enchainé par de doux baisers sur mon visage.

C'était sincèrement tendre et léger.

Il ne faisait que de sourire à pleines dents. Il était hyper beau comme ça.

Presque minuit, il m'annonce qu'il est plus raisonnable qu'il reparte chez lui, afin d'être en forme pour le lendemain. J'avouerais que je ne voulais pas qu'il parte, et j'essayais de le retenir, afin qu'il puisse rester. Je ne pense pas l'imaginer, je le voyais bien que déjà cela l'amusait que j'essaie de le retenir, mais surtout il prenait son temps. Comme s'il hésitait.

J'ai fini par abandonner parce que déjà j'étais fatiguée, je m'étais levée très tôt au matin même, et ensuite je n'allais pas le forcer à rester s'il ne le voulait pas. Avant qu'il ne passe la porte, je lui ai fait un câlin comme j'en ai très peu fait. Déjà bordel, il faut que je cesse de m'attacher aussi vite. Mais surtout, il me l'a vraiment rendu, c'était un geste partagé. Et lorsque j'écris le fait qu'il ne faisait que de sourire à pleines dents, c'est vrai ! Les cinq dernières minutes, il n'a pas cessé ce sourire.

Une fois chez lui, on s'est envoyé quelques messages, notamment pour se donner rendez-vous le lendemain.