Chapitre 16 : Sentiments

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Quand je me suis réveillée, nous étions dans une chambre d'hôpital, j'étais perfuse et un homme était à mes côtés en train de me recouvre.

D : Ne bougez pas, j'ai presque fini de vous suturer.

-Où est Caleb ?

D : Il est dans la pièce à côté, il est assez remonté je dois dire.

-Sans déconner vous l'avez déjà vu calme vous ?

D : Je ne le connais pas très bien. Vous devriez mieux savoir que moi, c'est vous sa femme.

-Sa femme ? J'ai juste envie de rire.

Une fois terminé, l'homme me met un bandage et m'aide à m'asseoir sur le lit. Une chance pour vous que la personne qui vous a fait ça ne sache pas utiliser une arme.

-J'aurai préféré qu'elle me rate.

Il rit. J'ai terminé Madame Gaspard, je vais aller cherche votre marie.

Je le regarde en levant un sourcil alors qu'il sort de la chambre. Caleb apparaît tout de suite après.

-Comment tu te sens cariño ?

-Madame Gaspard, t'es sérieux là ?

Il rit ne venant s'asseoir sur le bord du lit. Je t'avais fait faire des faux papiers au cas où un événement de ce genre arriverait.

Je laisse tomber ma tête sur le cousin et mon épaule me lance, je le vois appuyer sur la pompe à morphine à mes côtés. Inutile d'avoir mal.

-Je ne suis pas maître de moi-même avec ça, mon très cher mari. J'explose de rire en disant ça. Faut être folle pour vouloir t'épouser.

-Tu crois ça vraiment ? Tu l'as fait pourtant.

-Dans tes rêves jamais je ne te dirais oui.

Il rit. Encore un autre défi alors. Repose-toi, tu en as besoin. Je me suis arrangé pour que tu sortes cette après-midi et on rentre à la maison.

-Qu'est ce qu'il s'est passé ? Pourquoi l'avoir tué ?

-C'est lui qui m'a tendu un piège, il savait qui tu étais, je ne pouvais pas le laisser vivre.

- Caleb tu ne pourras pas me garder éternellement comme ça.

-Et pourquoi pas ? Tu es morte avec le temps les gens oublieront.

Quand il dit ça je détourne la tête, je ne peux pas imaginer que tous les gens que j'ai aimé m'oublie, ma mère mon frère et les amis...

L'après-midi comme convenu est partie et pris l'avion pour la maison, le doc l'avait donné assez de morphine pour placer durant tout le vol. Caleb le portait dans ses bras, la tête était posée sur son épaule.
Dans l'avion j'étais sur le canapé, la tête couchée sur ses genoux et je délirais complètement.

Caleb - retour à Bogota.

Elle est allongée sur moi et je lui caresse les cheveux, elle aurait pu mourir si cette conne avait visé juste.
J'ai beau dire ce que je veux je suis attaché à elle c'est elle ne l'indiffère plus, j'ai besoin d'elle.

Je vais profiter de sa convalescence pour lui annoncer la mauvaise nouvelle, sa mère nous a quitté peu de temps après son enterrement à elle. Je sais que ça va lui déchirer le cœur et qu'elle m'en voudra encore une fois. Alors que je lui caresse le visage, elle commence à délirer, l'effet de la morphine probablement.

-Caleb.

-Oui cariño.

-T'es peut-être qu'un putain narcos, kidnappeur, possessif et accro au sexe mais au fond tu peux être un homme génial.

-Tant de compliment je vais te donner de la morphine plus souvent.

-Et on peut que tomber amoureuse de toi quand on gratte la surface et qu'on voit qui tu es vraiment.

Je souris en l'entendant parler. Tu es tombée amoureuse cariño ?

-Oui il y a bien longtemps ....

Je la regarde, cette femme avec qui je voulais juste m'amuser à pris possession de moi au fil du temps et j'ai pris possession d'elle. La Freya qui n'est pas sous l'emprise des drogues ne dirait jamais une telle chose, elle m'enverrait balader ou je jetterai des affaires dessus.

-Dis le moi cariño.

-Te dire quoi ?

-Tu le sais.

-Je t'aime Caleb...

Je m'avance pour embrasser ses lèvres. Je t'aime aussi cariño mais tout ça tu ne t'en rappelleras pas.

On arrive enfin à l'hacienda, j'avais eu Anton au téléphone lui expliquant ce qu'il c'était passé et après avoir déposé Freya dans notre chambre, je suis allé à mon bureau m'allumant une cigarette alors qu'il entre et vient se placer face à moi.

-Tu as merdé hermano.

- C'est le moment où tu comptes me faire la moral Anton.

- Tout ça est arrivé à cause d'elle, tu en as conscience j'espère, enfin cause d'elle non c'est ta faute, tu as merdé le jour où tu l'as enlevé et ramené ici.

-Ça suffit, la ferme. Ce qui arrivé avec Tito serait arrivé un jour ou l'autre et tu le sais, la présence de Freya n'a fait qu'accélérer les choses.

- Non Caleb, il a voulu te descendre parce que tu t'es entiché d'une salope de flic.

La s'en est trop je me lève faisant le tour du bureau pour l'attraper par le col et le plaquer contre le mur. Ça suffit, j'en ai assez de toi et de tes remarques, on est peut-être ami depuis notre enfance Hermano, mais tu me manques trop souvent de respect et il va falloir que ça change. Est-ce que je me fais bien comprendre ?

Il enlève ma main de son col alors que je recul. Je devrai peut-être la baisé, visiblement sa chatte doit être magique pour autant contrôler ta queue.

Je lui envoie mon poing dans la figure la s'en est trop. Les gars ont entendu le bouquant que nous faisons et arrivent. Ne t'avise plus de parler d'elle comme ça et ose seulement la toucher je te mettrai une balle dans la tête frète ou pas, c'est compris. Je regarde Juan et Kiko qui viennent d'entrer. Sortez le d'ici tout de suite.

Il l'aide à se relever pour le faire sortir, mais pour qui il se prend de me parler comme ça. Je vais devoir remettre les choses aux claires, il y a bien trop de laisser aller dans cette villa.

Captive (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant