Chapitre 2 : Garçon ! Un café !

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PDV extérieur

Il ne restait que très peu de temps avant que la sonnerie ne retentisse. Il y avait énormément de monde devant le lycée, les lycéens appelaient cette zone le Parvis. C'était là où tout le monde se retrouvait pour fumer, attendre son bus ou même quelqu'un. Les élèves commençaient à se diriger en masse vers leurs classes où leurs casiers.

PDV de Louise

Je n'étais pas du tout en confiance, le nombre d'élève était bien plus important que je le croyais. Ce lycée était une usine où quoi ? Je cherchais désespérément le bureau du directeur pour récupérer mon emploie du temps, quand tout à coup.. Je me percuta dans quelqu'un sortit de je ne sais où. Je sentis comme un liquide chaud se répandre sur mon tee-shirt, je ne sais pas si le fait que je sois de mauvaise humeur où bien que je sois en colère me donna le courage de dire :

Moi : Merde alors ! Tu peux pas regarder où tu vas sale..

Inconnu : Oh calme toi hein, c'est juste un peu de café pas besoin d'en faire un drame, t'as gâché mon petit-déjeuner je pourrais en dire autant de toi.

Mais quel culot ce mec ! J'étais bien trop occupée à regarder les dégâts sur mes vêtements que je n'avais pas encore relevée la tête.

Moi : Mais c'est une blague où quoi ? J'espère que tu plaisante car sinon..

Je releva enfin mes yeux et aperçus un mec incroyablement beau ! Serte con mais beau... Je sentis ses yeux me dévisager comme ci cette scène le faisait rire. En plus il se foutait de ma gueule ! Néanmoins, je n'arrivais pas à détacher mon regard de ses yeux gris perçant. Je sentis mes joues s'empourpraient.

Inconnu : Car sinon quoi ? Bave pas trop hein ! Ok, je sais que je suis beau comme un dieu, mais je pense que ton tee-shirt est assez trempée comme ça. Il eu un petit rire

Je retire ce que j'avais dit ce mec était un idiot. Je n'avais pas le temps de m'amuser à répliquer ni même le courage, alors je parti précipitamment dans les WC les plus proches pour me changer. Heureusement que j'avais prévu un tee-shirt à bretelle fine, au cas où il ferait trop chaud dans les salles de cours. Un fois changée je regardais ma montre, j'avais moins de 1 minute pour trouver ce satané bureau, autant dire que c'était mission impossible. J'allais être en retard, moi qui voulait essayer de passer inaperçue le premier jour. Décidément j'avais décroché le gros lot...

Une fois mon emploie du temps en main, je me dirigea à mon premier cours et toqua.

*Toc toc toc* J'entendis une voix plutôt grave.

Le prof : Oui ? Entrez.

Moi : Bonjour.. Désolé du.. du retard. Mon dieu pourquoi je bégayais ?

Le prof : Ce n'est rien, vous êtes Louise Martin je présume ?

Moi : Oui c'est ça.. Je regardais mes chaussures intimidée

Le prof : Prenez place là où bon vous semble, vous devrez juste remplir ça avant la fin du cours et me le remettre. Il tendit une feuille.

Je l'a pris, ça devait être encore ce genre de papier à remplir en informant son nom, son prénom, son adresse.. etc J'étais une habituée à force de changer d'école et pour tout vous dire je ne voyais pas trop l'utilité de ce genre de formalité. C'est vrai, on leur donnait déjà notre dossier, à quoi ça servait alors ? Je commençais à m'avancer vers le fond de la classe, me faire la plus petite possible. Je sentais tous les regards se braquer sur moi, qu'est que je n'aimais pas ce genre de situation gênante .. Tous ces gens qui te jugent au premier abord en sortant à peine un mot, j'entendais déjà des commentaires me parvenir aux oreilles.

: C'est elle la nouvelle ?

: Elle à l'air coincé celle là.

: Pas mal foutu dis donc ..

Je m'assis et le chahut cessa enfin, tout le monde reprit ses occupations d'avant, à ma plus grande satisfaction. Je tourna la tête et qui est-ce que je vis dans la classe ? Le mec de tout à l'heure de ce foutu café avec un sourire ravageur. Mon dieu c'est vraie que je n'avais pas vu ses lèvres si parfaite comment ça se fait... Louise reprend toi bon sens c'est le connard qui t'as aspergé de café quoi ! Je repris mes esprits et sortit mes affaires pour me concentrer sur le cours, qui je l'avoue n'avait rien de passionnant. Je n'aie jamais vraiment aimé l'histoire. Je n'arrivais pas à écouter le prof qui me semblait tout de fois assez sympathique. Je pensais encore à l'altercation que j'avais eu précédemment avec ce mec. Avec toutes les classes de terminal S, comment j'avais fait pour tomber dans la sienne.. La voix du prof me fit revenir au présent.

Le prof : Bon pour le prochain cours, qui a lieu demain. Vous ferez pendant l'heure un petit travail, par groupe de deux sur les conditions de la première Guerre Mondiale.

Super tout ce que j'aimais.. Bien que j'avais un profond respect pour les soldats, ce n'étais pas un sujet qui me plaisait plus que ça.

Le prof : Avant de partir, je vais constituer les groupes pour cette fois, au hasard.

Je pense que ça n'enchanter personne de procéder de cette façon. Des soufflements, des « Ooh » ne cessaient de couper le prof. Pour ma part je n'avais rien à perdre, puisque je ne connaissais personne. Mais je n'étais pas très à l'aise non plus à l'idée de travailler avec quelqu'un que je ne connaissais pas. Avec un peu de chance je tomberai sur quelqu'un de sympa.

Le prof : Alors Lisa tu te mettras avec Sylvain, David et Tristan vous bosserez ensemble...

J'attendais patiemment que mon tour vienne enfin, et il arriva.

Le prof : Louise tu feras équipe avec Maxime, Maxime tâche d'être gentil cette fois ci et surtout de bosser.

Moi : C'est qui maxime ? C'était sortit sans grande conviction

Maxime : Ah mais non ! Il parlait de façon arrogante et moqueuse. Avec la fille au café tout mais pas elle, monsieur je ne veux pas me mettre avec elle, trouvait lui quelqu'un d'autre.

Moi : Vexé, Qu'est t'as ?! Tu as peur d'être pas assez intelligent pour moi ?

En temps normale je n'aurais pas réagit comme ça, j'aurais fait profil bas. Mais je ne sais pas pourquoi, ce mec avait le don de m'énerver et de me donner la force de ne pas me laisser marcher dessus. Il me sortait déjà par les trous de nez, comment j'allais faire pour le supporter le reste de l'année ..

Le prof : Non, vous n'avez pas le choix, vous devrez prendre sur vous.

Maxime : Il prit son sac, C'est vraiment injuste je n'aie rien fait pour méritais cela !! Il partit énervé.

Qu'est que j'avais bien fait pour m'attirer ses foudres. La sonnerie retentit, j'étais enfin libérée de ce calvaire. La journée ne faisait que commencer.


PS : J'ai essayé de faire ce chapitre un peu plus long, j'espère qu'il vous aura plus. J'ai posté le chapitre un peu avance, car le prochain ne sera pas écrit avant facilement une semaine. Je ne serais pas chez moi, je m'en excuse d'avance.







Un petit ami presque parfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant