Chapitre 6 : The Game can start

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PDV de Maxime

Louise c'était stoppée, dans son action. Je voyais bien qu'elle voulait me faire parvenir quelque chose, ses traits étaient crispés.

Louise : Maxime ? M'interrogea-t-elle.

Moi : Oui ?

Elle semblait hésiter, puis finis par dire :

Louise : Merci de m'avoir raccompagnée, c'était sympa de ta part.

Avant que je ne puisse lui répondre, elle claqua la portière et s'en alla vers sa porte. Louise m'avait fait un compliment ! Bon bien sur ce n'étais qu'un simple « merci », mais venant d'elle c'était déjà ça. Tandis que je rentrais chez moi, il me vint une idée de génie. Pourquoi ne pas s'approprier Louise ? Elle serait un défit comme un autre, un peu plus coriace sachant nos chamailleries incessantes. Il suffirait de faire le parfait gentleman, elle finirais par tomber dans les mailles de mon filet et le tour sera joué ! Ça m'occupera le temps que ça pourra, je m'ennuierais moins. Puis de toute façon je devais répondre à ma réputation de dragueur. Je n'avais pas eu de « petite amie », si on pouvait appeler ça une copine, depuis deux semaines. Je n'avais enchaîné que des filles d'un jour, pour assouvir mes besoins. Je n'aie pas besoin de vous faire un dessin, je pense que vous avez compris où est-ce que je voulais en venir. Pour la larguer, je lui servirais mes éternelles excuses bidon « Je suis désolé, mais ça ne marche pas entre nous. Tu trouveras quelqu'un de bien ». Deux options se présentaient à moi quand je faisais ma petite tirade aux filles. Soit elle fondait en larme en me suppliant de ne pas la laisser, soit la fierté l'emportait et je recevais une claque digne de ce nom. Mais aucune ne me résistais et ma mission commando : Louise, était activée.

PDV de Louise

J'étais enfin rentrée, un sourire niai était ancré sur mon visage. Pourquoi je souriais bon sang ! Je sentais les odeurs de la bonne nourriture me mener jusqu'à la cuisine. Ma mère était entrain de préparer le dîner et mon frère faisait ses devoirs sur la table. Ma mère s'arrêta dans sa préparation suite à ma bruyante arrivée.

Ma mère : Ah Louise, tu es enfin rentrée ! Qu'est qui t'es arrivé ?! Me gronda-t-elle inquiète. Tu as vu l'heure !

Je m'avançais vers elle.

Moi : Ma petite mamounette chérie (Je l'appelais comme ça pour l'attendrir la plupart du temps, et à vrai dire ça marcher) ne t'inquiète pas pour moi. Je passais mes bras autour de ses épaules. Tu sais très bien que je suis maintenant une grande fille responsable, je vais avoir 18 ans je te rappelle. Ma roue du scooter à juste crevée, alors un .. ami m'a ramené.

Ma voix avait bloqué sur le mot. Je ne savais pas si je pouvais considérer Maxime comme un ami. Étions-nous ami ? Je ne sais même pas ce que nous étions, et je me sentais pitoyable à ce moment.

Ma mère : Comment ça un ami ? Tu pouvais pas m'appeler pour me prévenir, ton portable te sert à ça.

Moi : Je n'avais plus de batterie excuse moi, lui suppliais-je de ma petite voix. Oui il s'appelle Maxime Delort..

Ma mère : Bon ça passe pour cette fois ci jeune fille. Mais ne t'avise pas de recommencer. Son nom me rappelle vaguement quelque chose c'est étrange, déclara-t-elle évasif.

Ouf ! J'étais sortis indemne de cette interrogatoire. Enfin.. c'est ce que je croyais avant que mon petit monstre de frère ne décide de rajouter son grain de sel.

Lilian : Ah je savais que t'avais un amoureux ! S'écria-t-il. Ce qui me fit sursauter. Je me demandais quand est-ce que ça arriverais enfin.

Ma mère : Louuuu ! Tu m'expliques ? Tu flirts avec ton sois disant « ami » et tu ne préviens même pas ta mère. J'espère que vous vous protégez au moins.

Moi : Mais maamaannn !! m'égosillais-je. De UN ce n'est pas mon petit ami, mêle toi de tes affaires Lilian Martin ! Et de DEUX on ne dit plus flirt à notre époque.

Je monta à ma chambre légèrement énervée. Le son de la voix de mon frère me parvenais par bribe « Lou elle est amoureuseee ». Mon dieu que cet enfant peut être fatiguant parfois. Je pris mon journal intime qui était caché quelque part. (Vous avez cru que je vous direz où ? Ce n'est plus une cachette secrète après ! : rire diabolique :) Ma plume en main, mes doigts vacillaient sur le papier sortant tout ce qui avait était enfoui en moi depuis aujourd'hui. Le bien que me procurer d'écrire mes sentiments était indescriptible. Je me sentais de nouveau apaisé, et décida de commencer mes leçons. Jusqu'à ce que ma mère m'interrompit pour descendre manger. La lune pointa le bout de son nez, ainsi que la fatigue qui finit par m'emporter.

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Une nouvelle journée s'annonça dans la ville de Montpellier. Ma bonne humeur me gagna pour je ne sais quelle raison. Peut être allais-je enfin avoir une journée sans traqua ? Bien sur que non Louise, ce n'est pas possible tu le sais très bien ! Mais tait-toi donc conscience de merde, tu vas me porter la poisse. Et voilà que je me mettais à me parler à moi même, je devais vraiment avoir touché le fond. Mon petit-déjeuner avalé, je me dirigé en scooter au lycée. Mon père c'était arrangé pour le ramener le soir tard et l'avais réparé. Yeah ! Avant d'aller en cours, je racontais aux filles l'épisode d'hier qu'elles avaient manqué.

Jenna : Quoi ? Cette pétasse à osé s'en prendre à ton scooter. Mais elle est complètement tarée ! S'énerva, Jenna. Tu aurais pu te blesser si tu n'avais pas remarqué la faille.

Stacy : C'est exact, affirma-t-elle. Un accident est vite arrivé, tu sais quoi ? Tu devrais vraiment aller lui parler avant que ça n'empire d'avantage.

Je soupirais mais approuver, avec un hochement de la tête.

De mon plain grès, j'allais devoir aller lui parler. Les filles avaient de toute évidence raison, cela ne pouvait continuer d'avantage. On longea le couloir, jusqu'à notre salle de cours et je me détacha des filles. Je me planta devant la table de Mia, qui avait l'air très occupée à se remaquiller. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel, elle n'avait que ça a faire à 8h celle là. Elle ne parut pas me prêter attention, je me racla alors la gorge.

Mia : Oui ? Dit-elle avec une fausse voix enjouée.

Moi : Faut qu'on parle Mia, tu dépasses les limites ! Aller oui c'est ça prend ton courage à deux mains, tu vas lui montrer à qui elle à affaire.

Mia : Bah vas y je t'écoute miss coincé, cracha-t-elle.

Des petits rires parviennent, ses deux poufs la soutenaient comme une reine.

Son regard allait de haut en bas. Elle m'examinait de la tête au pied, comme si je la dégouttait.

Moi : Tu sais très bien ce qui ne va pas, cesse de suite ton petit jeu avec moi. Ne fait pas l'innocente, lui balançais-je.

Mia : Oh mais c'est qu'elle me ferait limite peur la coincé !

Je sentais la rage et la honte montait en moi, ce cocktail explosif pouvait faire des dégâts, je devais me contenir. Louise calme toi, calme toi.. respire.. Je fis profil bas et allait me rasseoir à ma place. Les larmes commençaient à perler au creux de mes yeux, je les essayais avec hâte. Je ne devais pas me ridiculiser d'avantage. Comment pouvait-elle être aussi vilaine.. Mon regard resta rivé sur mon cahier, dans l'optique de me faire oublier. Mais Mia n'en avait pas encore terminé avec moi.

Mia : C'est bien ce que je disais y a que de la gueule après ça suit plus. De toute façon t'es qu'une petite salo..

Elle se tut. Quelque chose l'avait arrêté net dans son débitage de sarcasme. Mes yeux s'agrandirent de surprise.. Je rêve ça n'avait pas pu se produire, pince toi Louise.


PS : Chapitre terminé ! Je suis désolé du retard de cette publication et que le chapitre ne soit pas très long, mais le bac est bientôt et les profs nous mettent la pression ..

Merci de lire ma chronique ça me fait énormément plaisir bande de baleines volantes multicolores !! ♥ Je vous arrête en plein suspens je sais je suis sadique x) Qu'est qui a poussé Mia à se taire, et pourquoi Louise est en état de choque ? Et bien comme d'habitude la suite au prochain chapitre ;D.

Un petit ami presque parfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant