La surprise de Maze

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Maze, tu fais tellement de mystère autour de la surprise que tu me réserves ce soir . Que j'ai du m'aérer la tête littéralement. Depuis le haut d'un immeuble, je déploie pour la première fois mes ailes océan.

Ça fait vraiment une éternité que je les ai déployées que ça me fait un bien fou

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Ça fait vraiment une éternité que je les ai déployées que ça me fait un bien fou. Comme si je retirais une cage longuement sceller, un sentiment de liberté m'envahît. Élancée, je ferme les yeux un instant. Je sens l'élément me caresser les plumes. Ne faire qu'un avec lui pour me supporter. En les ouvrant, j'ose quelques acrobaties aériennes. Ça me donne une montée d'adrénaline. Mes ailes me portent jusqu'à la Cloche coréenne de l'amitié.

 Mes ailes me portent jusqu'à la Cloche coréenne de l'amitié

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Je range mes ailes à l'abri des regards indiscrets. Face à l'immense structure, je semble si petite à ses côtés. Je contemple le cadeau du gouvernement sud-coréen. C'est une cloche massive en bronze logée dans un pavillon en pierre. Être à côté reste très impressionnant même pour moi.  Je reste à l'observer un moment ; me perdant dans l'architecture. Une famille avec un nouveau-né s'approche, je leur souris. Elle est tellement chanceuse de vivre aussi paisiblement et heureuse. Le poupon commence à pleurer et les nouveaux parents ont du mal à le calmer. Je m'approche d'eux voyant que la femme porte une croix au cou qu'elle touche constamment. Le jeune couple ne parait pas de L.A. et légèrement découragée.

- Bonjour, avez-vous besoin d'aide ?

- D'habitude une balade en poussette calme notre petite Mila, mais ce soir rien à faire, m'explique l'homme légèrement méfiant.

- C'est un très joli prénom. Si je ne m'abuse, c'est le diminutif espagnol de Milagros, issu du latin « miraculum », soit le « miracle ».

- C'est exact, me répond-t-il un peu plus détendu. On a choisi ce nom, car ma femme a eu de la difficulté à enfanter.

Sa femme plus discrète avec l'enfant en pleure me sourit doucement. Je lui rends.

- Est-ce que je peux la prendre dans mes bras ?

Le couple échange un regard.

- Je veux juste tenter de la calmer si vous me le permettez.

La femme me passe la petite délicatement. Je commence à la bercer en fredonnant le refrain de « À la claire fontaine » comme le faisait mon père adoptif. Mila s'endort en quelques minutes, je la remets délicatement dans la poussette. Ses parents semblent soulager. Ces derniers me chuchotent un « merci que Dieux vous bénisse ».  Je hoche la tête délicatement avant que notre chemin ne se sépare et répond à mon téléphone qui sonne.

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