TÔT OU TARD

III

                       _ Jo's_

__C'est trop extrême ! Mais suis tout sauf une..

__une quoi? Meurtrière ? Dis-je

__oui. Sauf ton respect Josiane, je ne trouve aucun bien fondé à cette conversation

Mon interlocuteur raccrocha

D'un geste rapide et colérique, je balance mon téléphone sur ma commode avant de m'apaiser en contemplant mon reflet dans le miroir.

Quel belle femme, me souffle mon égo.

Je retouche ma coiffure, arrange le décolleté plongeant de ma combinaison bleu foncé de chez Dimitri Wang. Un instant, j'ai  hésité entre le bleu d'un jean Good american et celui de la combinaison. Mais le magnifique bleu foncé et la sublime découpe de cette combinaison m'ont flattée, surtout..surtout le décolleté qui lui ravi mon égo une de mes meilleures amies .

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Des bonjour Madame Sheldon... bonjour, Mme..venant de toute les personnes qui déambulent dans les différents couloir du cabinet, me gavent! Surtout ces sourires jaunes qu'ils m'envoient avec leurs airs de soumission qui m'enflamme intérieurement.

Mais comment vont-ils faire pour gravir les échelons dans ce monde intrépide qu'est le travail, avec leurs airs de désespéré avide du moindre des compliments venant de leurs employeurs ou du supérieure ? Cette interrogation me fait toujours soupiré d'exaspération

Par contre, ce que j'affectionne beaucoup, se sont les regards envieux de la gente féminine. Ces regards, qu'elles posent toutes sur mes habits et mes talons quand je fais mon entrée. Certaines se bouscule parfois en prétendant, venir me demander si j'avais besoin d'un café, comme si Elisabeth est pas là pour ça. Cette scène m'arrache toujours un léger sourire.

A cette engouement d'arriviste, il a une exception Elisabeth Wright mon assistante, ma sublime et parfaite assistante.

C'est nouveau que je complimente une personne autre que moi. Mais cette fille mérite amplement mes compliments.

Tout comme moi, cette femme devrait siéger à la fashion police. Parfois, je triche des schémas d'habillement chez elle. Sans lui dire bien sûr, j'ai une dignité tout de même !

Quand j'entre dans mon bureau, deux personnes y sont installés. Une femme blanche a l'allure mondaine dans son ensemble tailleur et son large chapeau vert, dans la quarantaine sûrement et, un jeune garçon noir a la musculature tracé, les cheveux serrés et des lèvres pulpeuses, très beau d'ailleurs. Excepté la race, on a la couleur des yeux en Commun.

__ Bonjour madame Weston, dis-je derrière la table en plexiglas qui me serre de bureau. Et toi tu dois être lonely.

Ces yeux m'intrigue beaucoup, c'est pas les cerne qui les environne mais la couleur de ces prunelles. Je m'assis après que le jeune Weston ai répondu a mes salutations d'une voix fatigué

__ J'ai bien étudié le dossier et si vous me permettez, j'aimerais m'entretenir avec votre fils.

Je déclare un sourire marqué, avant de détourner mon regard vers l'ados qui ne lâche pas une seconde son téléphone

__ Sans soucis madame Sheldon !

Dit-elle avant de prendre son sac et rejoindre Elisabeth qui avait son bureau dans le couloir. Après avoir adressé une tape d'amour a son garçon qui, a ma plus grande surprise, est resté indifférent a ce geste imprégné d'amour maternel. Ensuite j'entends des rires qui s'échappent du couloir