Chapitre 17

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Il est 16h00 et nous partons en direction de l'aéroport dans l'Aston Martin de Chris. Une fois sur le parking nous descendons et un homme vient récupérer la voiture, un autre prend en charge nos bagages et nous donne une pochette avec les billets pour l'embarquement je suppose. Chris me prend par la main et me guide dans l'aéroport, nous nous dirigeons directement vers un comptoir d'enregistrement. Une fois devant le comptoir l'hôtesse nous adresse son plus grand sourire, enfin à Chris parce que moi je n'existe pas.


« Bonjour Monsieur Di Marzo, nous avons déjà vos billets, l'enregistrement a été fait, vous avez les sièges désirés. Je vous souhaite un bon vol » dit elle en nous ouvrant une porte.


« Merci beaucoup Penny. »


Nous entrons alors dans un salon privé où nous allons attendre jusqu'au moment de monter dans l'avion. Il y a une quinzaine de fauteuils en cuir noir, regroupés par trois, un bar et un barman. Il n'y a que des hommes d'affaires, tous en costume cravate avec un attaché case, ils discutent, surement business ou sont au téléphone. Chris m'indique un des fauteuils et se dirige vers le bar. Il revient avec deux Perrier citron. Je le remercie et je continue d'observer les gens autour de moi. J'attrape la pochette et en sort un des billets, je le regarde et je lis « Première classe », nous allons voyager en première classe, ça va me changer de la classe éco. Je n'ai jamais voyagé autrement en avion, je n'ai pas les moyens, finalement je ne suis qu'une étudiante. Et il faut dire que dans les avions je n'ai jamais de chance, soit je suis à coté du type le plus rasoir du vol, celui qui essaye de draguer en proposant de partager sa mini bouteille de vin rouge offerte avec le plateau repas, soit je suis celle qui se retrouve toujours avec un gamin sur le siège de derrière qui met sans arrêt des coups de pieds dans mon dossier. Les voyages sont toujours un supplice pour moi en avion. Chris, lui, doit avoir l'habitude de voyager dans ces conditions, il n'est pas du même monde que moi, sa voiture, ses vêtements tout démontre qu'il est vraiment très riche. Il me connait à peine et m'emmène déjà avec lui en week end, j'ai l'impression de vivre un compte de fée, mais j'espère qu'à minuit sa voiture de luxe ne va pas se transformer en citrouille et lui en vilain crapaud!


« Bébé, on va embarquer dans 5 minutes dans l'avion. Nous arriverons à 20h00 heure locale, comme ça en sortant de l'aéroport nous irons directement manger puis nous irons dans ma suite personnelle. »


« Suite personnelle.. »


« Oui, dans notre nouveau Palace. Je suis le directeur. »


« Directeur? »


« Mon arrière grand père a créé son premier hôtel de luxe en 1922, à Palerme en Sicile, chez nous. Puis il a ouvert un deuxième hôtel en 1937 à Rome qu'il a appelé Di Marzo, de notre nom de famille. Ensuite il en a ouvert plusieurs, à Syracuse, à Rome, Milan, Naples, Florence puis Venise. Il a acheté son premier hôtel à l'étranger à Paris. Je ne vais pas te faire toute la liste ce serait trop long, mais aujourd'hui nous avons 2987 hôtels de différentes gammes, nous verrons ça une autre fois. »


« Et demain nous allons à l'inauguration de .. »


« De notre nouvel hôtel, un palace, à Los Angeles. »


« Ok, je...je suis impressionnée.. »

Méthodes dangereusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant