Chapitre 15

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PDV Jasper

Les vacances de pâques étaient terminées et il fallait malheureusement à présent retourner au lycé, apprendre des choses que je connaissais déjà par cœur.

On arrivait sur le parking et je sortis de la voiture avec les autres. Le temps était, comme à son habitude gris et morne, on avait pas du tout la sensation que le printemps arrivais.

Venant du Texas j'eus du mal à m'habituer à ce climats au début mais à présent, je l'adorait. 

Je trouvais quelque chose de réconfortant dans cette ambiance que je trouvais autrefois morne, et apaisant dans le bruit de la pluie ainsi que son odeur.

De retour à la réalité  j'entendis tout le monde parler des deux nouvelles qui arrivaient aujourd'hui, Elisabeth et Hélène.

Je ne pensais même pas être capable ne serait-ce que de les regarder à cause d'une raison que je n'osais dire par peur de paraître pathétique.

Ce prénom...

C'était exactement le même que celle de la femme dont j'étais éperdument amoureux il y'a maintenant 150 ans et dont je le reste, malgré le fait qu'elle soit à présent plus de ce monde.

Après ma transformation, j'entrais directement dans l'armée de Maria, ce qui fut l'une des plus grosses erreurs de ma vie.

Je m'étais fais passer pour mort sous les conseils de Maria. Et je passait mes journée en essayant de penser à tout sauf à Eli e à ce qu'elle avait du ressentir en ne me voyait pas revenir et ensuite en apprenant ma mort.

Mais j'avais peur.

Peur qu'Eli me rejette pour ma nature. 

Enfin ça c'était ce que j'essayais de me convaincre de penser. Je connaissais Eli et son caractère et je savais qu'elle ne me repousserait pas.

Ce dont j'avais vraiment peur, c'était de ne pas savoir me contrôler une fois en sa présence. 

La seule pensée de lui faire du mal à cause de ma nature de monstre me remplissait d'effroi.

Je l'avais donc abonnée pour une vampire sans cœur.

J'ai donc commencer à fréquenter Maria en pensant que, peut être, avec le temps j'en arriverais à oublier Eli.

Dieu ce que j'ai pu être bête!

Comme si oublié une personne aussi incroyable était possible.

Il n'y avait pas un jour qui passait sans que je ne penses à elle.

Pas une seconde où j'essayais d'ignorer mon cœur lourd ( si même j'en avais un ) et ce vide en moi.

Pourquoi ?

Bon dieu pourquoi ?

Pourquoi avais je donc croiser la route de cette femme ?

J'étais tellement en colère et désespérer de cette vie que je m'étais défouler sur des nouveaux nés pour me calmer, j'en ai aujourd'hui aussi affreusement honte.

Jusqu'à ce jours, Eli restait un sujet sensible.

Toute ma famille savait qu'il ne fallait pas parler d'elle, sinon risquais de devenir fou.

Elle me manquait.

Elle me manquait au point que mon quotidien en étais devenu insupportable.
Savoir que je ne pourrais plus la serrer dans mes bras, l'embrasser, la voir rire, dormir,même se vexer m'étais insupportable.

150 ans plus tard...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant