Chapitre 13

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150 ans plus tard...

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- Eli, dépêche toi on va être en retard !
Me cria ma sœur alors que j'étais entrain de terminer d'appliquer mon mascara.

- une seconde ! Répliquais je

Puis, j'eus une impression de déjà vu.
Je me rappelais avoir eu exactement le  même échange il y a des décennies de cela.

C'était lorsque Hélène et moi avions été à cette soirée, cette soirée où j'avais rencontrer Jasper...

Je sentis alors la déchirure commencer à s'ouvrir à ma poitrine.
Je déposa  mon mascara et pris appuis sur l'évier.

Des larmes commençaient à me monter aux yeux tendis que la déchirure s'agrandissait de plus en plus.
Je posais alors ma main sur ma poitrine, comme si cela pouvait soulager ma douleur.

C'est ce qui ce passait à chaque fois que je pensais à Jasper ou que j'entendais son prénom.
Ça avait beau faire 150 ans, rien avait  changer, je souffrais de son absence toujours autant toujours autant.

Sauf peut être le fait qu'à présent  j'arrivais à sortir de mon lit, manger normalement et me rendre en cours.

Manger normalement car j'avais pris énormément de poids après la mort de Jasper.
J'avais pris du poids car durant les  décennies qui avait suivi la mort de Jasper et ma tentative de suicide, j'étais  tombée en dépression, et j'avais comme  trouvé mon réconfort dans la nourriture.

Maintenant ça allait mieux, mon alimentation était plus stable et j'avais  retrouvé ma silhouette d'autrefois avec  toutefois plus rondeurs.

J'essayais de reprendre mes esprits je fis ce que je faisais à chaque fois que j'avais une " crise ".
Je me redressa de mon mieux et respira 5 grand coup.
Je me sentais déjà un peu mieux.

- Eli ! Appela à nouveau ma sœur en  montais les escaliers.

Elle ouvrit la porte de la salle de bain et s'arrêta en voyant dans l'état dans lequel je me trouvais.

Je remarquais seulement à ce moment là que des larmes coulait encore le long de mes joues et je m'empressa de les essuyer.

Hélène me regardais toujours, le regard pleins de culpabilité.

Je détestais ce regards, je détestais attiser la culpabilité. Ce n'étais pas ce qui allait m'aider à aller de l'avant.

Elle s'avança ensuite  lentement vers moi et me pris dans ses bras en me chuchotant des mot rassurant et encourageants à l'oreille.

Elle était bien au courant de mon état et de ce qui ce passait.
Elle m'avait énormément aidée durant ma dépression et je ne m'y serais jamais sortie sans elle.
Elle se décala légèrement, ses bras sur mes épaules.

- ça va aller ? Me demanda t elle doucement.

J'hochais la tête en reniflant.

Elle me sourit, me pris la mains et l'on descendis ensemble.

Je nus pas besoin de vérifier si mon mascara n'avait pas coulé car à force, j'en avais acheté un Waterproof.
Je mis mes Doc Martens enfila mon manteau.
Hélène prit les clefs de voitures et on couru jusqu'à celle ci car il pleuvait des cordes ce matin là.

Le voyage ce passa dans le silence, la tête appuyée contre la fenêtre je regardais les gouttes faire la course le long de la vitre.
On n'allais pas tarder à arriver dans notre nouveau lycé à Forks.

150 ans plus tard...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant