Les Enfants De La Malédiction ๑ [ Naruto X Reader ] ♡

chapitre 10๑

J'étais dans un coma tout comme Sasuke, à seulement 8 ans, j'ai vu les pires horreurs que pouvait causer l'être humain.

Ce qui m'a le plus traumatisé était de voir chaque Uchiwa mourir sous mes yeux, je me souviens encore de chacun de leurs visages...

Encore sous un ciel rouge, je vis la figure d'itachi par-derrière, son sabre a la main, il ne tuait que les plus grands, les enfants étaient tous morts par les mains de quelqu'un d'autres, quelqu'un de plus cruel.

Qui est-ce... ?

- Qui êtes-vous ?

Malheureusement, je ne voyais que son ombre.

J'étais devant fixant ce ciel terrifiant, d'un seul coup ses deux-là disparaissent de ma vue.

Hypnotisé, je sentis quelque chose me prendre par le pied.

C'était un enfant.

##- s'il vous plaît...

J'étais pétrifié sur place.

##- ... T-tué moi, j'ai mal.

C'est là que j'ouvre les yeux subitement, ma respiration ne faisait que de s'arrêter, je m'étais donc enfin réveiller de cet horrible cauchemar, je voyais trouble, en fait, je ne voyais presque plus rien.

Tout était flou.

Me trouvant allongé sur un lit, je fixais ce plafond blanc, puis je sentis l'odeur des médicaments me traverser le nez.

Une perfusion à la main, plutôt douloureuse, je vis que j'étais bel et bien à l'hôpital.

La lumière du soleil qui tapait directement dans la chambre, et des fleurs posées sur la table d'à côté.

Aucune émotion dans les yeux, j'étais perturbé au point de ne plus me souvenir de ce qui m'était arrivé ce fameux soir pendant un court instant.

Le côté droit de ma tête commencé à me faire très mal, je mis ma main par-dessus en serrant très fort essayant d'atténuer la douleur, mais c'était impossible...

Ma mâchoire trembloté, je sentis des vibrations dans tout mon corps.

Je me relève d'un coup sortant de mon lit, encore ma main sur ma tête, marchant doucement vers le miroir d'en face, le calage glacé, j'avais sur moi une tenue d'hôpital.

C'est à ce moment-là que tout a basculé.

- ...

Je tremblais jusqu'à en perdre mes moyens de rester debout.

Faisant tomber mon bras instantanément, je vis devant moi quelque chose qui m'avait choqué.

Plus rien n'avait de sens, ma vie tout entière n'avait plus aucun sens.

À part quelques partis de mes souvenirs...

La bouche fermée, je m'approche en me regardant de plus près à travers le miroir.

Et c'est alors que j'ai découvert, que j'avais une capacité qui m'était inconnue jusqu'à maintenant.

- m- mon œil...

Ces pupilles rouge écarlate qu'avait itachi ce soir-là.

Le problème, c'est que je n'en avais qu'une, à mon œil droit.

Des veines rouges sur la sclérotique de mon œil montré mon épuisement et surtout la souffrance que j'ai dû accumuler au fil de mes cauchemars.

La pupille était beaucoup plus voyante, à vrai dire, on ne voyait qu'elle.

Et puis chaque détail était plus clair, je pouvais voir mes mouvements des mains en ralentis, et cela me donner des migraines.

Contractant mes sourcils, en ne comprenant plus rien a ce qui m'arrivait.

J'étais à ce stade en train de pleurer toutes les larmes de mon corps, assise par terre près du mur, je ne faisais que de penser à ce qu'itachi m'avait dit auparavant...

« Un autre jour, et puis ça sera un peu plus différent, mais malgré tout je suis sûr que toi-même, tu seras étonné de les voirs. »

En parlant de ses pupilles rouges.

Enfin, est-ce qu'il voulait vraiment parler des tiens ?

C'est la vraie question à se poser.

Mais tout avait un autre sens, un sens différent.

J'étais si énervée, si impuissante, et dans l'incompréhension totale, que je me suis faite du mal toute seule...

N'arrêtent pas de me frapper sur ce maudit œil de Sharingan.

Je criais de douleur ne sachant même pas pour quelle raison je m'infligeais tout ça, je ne pouvais pas crier maman, ou papa, puisqu'aucun des deux n'ont jamais étaient vraiment présents.

La seule personne à qui j'ai pensé à ce moment-là, était Naïji.

- s'il te plaît, disparais... Disparais... Je n'ai rien vue d'accord alors pars, que ma vie redeviens comme avant !!

Je m'adressais à mon œil comme une idiote apeuré de ce changement soudain.

Les larmes aux yeux, j'étais en colère contre moi-même d'avoir découvert ma vraie nature.

Ne faisant que pleurer, et de me frapper sans cesse, quelqu'un entre à toute vitesse dans la chambre puis m'arrête d'une seule main.

Serrant très fort contre mon bras, j'avais du mal à respirer après avoir tant pleurer, je lève la tête, voyant devant moi Naïji la seule personne qui me considérait comme sa famille.

Me prenant directement dans ses bras, je vis qu'elle n'était même pas étonnée de me voir dans un tel état, ne serait-ce qu'une seule émotion d'étonnement sur son visage.

- je... Je suis désolée !
Me dit-elle en pleurant à son tour.

Elle me tapotait le dos avec douceur.

- Naïji ... J-je ne comprend pas...

Elle me répondait alors simplement, pour me rassurer et surtout me calmer.

- je sais, je sais déjà...

Elle savait tout depuis le début.

Rien ne lui échapper.