Les Enfants De La Malédiction ๑ [ Naruto X Reader ] ♡

chapitre 11๑

Après m'avoir calmé, mon œil était automatiquement redevenu normal, j'ai donc repris ma place sans dire un mot.

J'étais sur mon lit encore perdu dans mes pensées, des officiers de police de konoha avaient toqué à ma porte, ils avaient un principal suspect, j'avais juste a confirmé que c'était bien lui.

Ils sont partis aussitôt.

On dit que Sasuke s'est réveillé une journée avant moi, et puis ça faisait plus de quatre jours qu'on étaient dans un coma n'arrêtent pas de faire des cauchemars sous l'emprise du dojutsu des dieux primordiaux.

[ La pupille qui a permis à itachi de manipuler nos esprits. ]

Et puis, il interdisait les visites à n'importe qui.

Naïji s'était endormie, posant ses deux bras croisés sur le bout de mon lit d'hôpital, elle avait une expression neutre et fatigué, elle a dû beaucoup s'inquiéter pour moi.

J'ai donc profité de ce moment pour aller voir Sasuke dans sa chambre.

J'ouvre la porte discrètement sans faire un bruit brusque qui pourrait réveiller Naïji de sa sieste. Marchant dans ce couloir énorme, des chambres numéroté sur chaque porte, et quelques fenêtres illuminant cet endroit déprimant.

Je repensais à plusieurs choses en même temps, des choses qui changeront sûrement ma vision de voir ceux qui m'entoure, ou simplement de me voir différente d'avant.

Ça voudrait dire que je suis aussi une Uchiwa, et que mon clan a été détruit par la personne à qui j'ai confié toute ma confiance ?

C'était mon aînée, il était si sage et mature, qu'on ne douterait pas une seule fois de sa sincérité.

Et puis, on est que trois survivants ? Où est-ce qu'il y en a d'autres cachés tout comme moi ?

Sachant que Naïji à confirmé que je venais tout juste de naître ce soir-là quand ma mère est décédé en m'accouchant, d'après certains de mon clan elle était bel et bien une kaminari et pas une Uchiwa, et puis mon père enfin, celui qui me sert de père l'est aussi.

Même un idiot peut deviner simplement en y réfléchissant un peu, ça voudrait dire que mon père actuel n'est pas mon père biologique ?

Dans ma tête, tout a été perturbé, c'était le désordre total, mon cerveau pouvait lâcher à tout moment.

Je marchais pieds nus ressemblant à une folle qui venait tout juste de sortir de l'hôpital psychiatrique.

Enfin, avant que je n'entre directement dans quelqu'un sans même avoir pu voir qui s'était.

Une légère odeur de savon m'a traversé les narines en me cognant sur cette figure.

La tête baissée, je m'excuse en bougeant légèrement du côté gauche pour laissé passer la personne en soit.

Celle-ci ne voulait décidément pas continuer son chemin, alors, sans plus attendre, je me décide à avancer vers ma première destination.

Subitement, glisse une voix derrière moi prononçant mon nom, tout en me tenant très fort par le bras.

##- t/p...

Me tournant vers cette voix reconnaissable, je vis Sasuke la tête baissée.

On était sortis prendre l'air, sur un banc devant l'hôpital.

Un silence bruyant s'était installé, ce calme ne voulait pas nous quitter avant que je ne me décide enfin de parler.

- quand est-ce que tu t'es reveiller... ?
Demandai-je, hésitante.

Je le savais, mais j'avais rien de particulier à dire après cet événement choquant.

Levant la tête rapidement, Sasuke se contentait juste de me regarder, ses larmes s'accumulaient à vue d'œil, ne pouvant même pas les laissé librement glissé sur ses joues.

- hier, et toi, enfin je suppose que c'est aujourd'hui.

Un léger sourire sournois sur le visage, répondant à sa précédente question d'une tout autre manière que les mots.

Baissant les yeux, j'entendais les bruissements de ses mains, froissent le pantalon d'hôpital qui portait sur lui.

- ce soir-là...
Me dit-il, son expression crispée.

J'ai donc relevé les yeux immédiatement, mon souffle coupé, j'espérais qu'il ne le sache pas. J'avais peur, si peur de sa réaction juste en sachant qui j'étais vraiment.

- je t'ai vue, j'ai vu ton œil.

Contrarié, ça phrase était brutale, je n'ai pas pu encaisser rapidement. J'ai donc laissé le silence reprendre place.

Violent par l'action du vent qui souffler, passant dans nos cheveux librement. On entendait que le bruit des feuilles d'arbres bougés en s'écrasant contre le sol.

J'expire sans plus attendre tout le stresse enfouis en moi.

L'iris de ses yeux, aussi foncé que ses pupilles, ne montré que de l'épuisement. Je détournais le regard en lâchant une larme chaude coulée tout au long de mon visage.

Quant à lui, il se limitait à m'observer pendant un court petit instant sans dire un mot.

Un geste m'avait étonné venant de lui, sa main froide était posée sur la mienne aussi glacial que la neige, tout en me faisant un léger sourire de sérénité.

- je suis heureux.
Me dit-il soudainement.

- C- comment... ?

Ça m'avait surpris.

- je suis heureux que tu sois comme moi, et que tu sois avec moi.

Sa réaction était inimaginable pour moi, je pensais qu'il me détestait après avoir vu ce que j'étais vraiment.

J'angoisse juste à l'idée de penser que je suis définitivement comme lui.

- ne le révèle à personne s'il te plaît, en tout cas, pas encore.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais un mauvais pressentiment.

Que si je devais révéler ce lourd secret, quelqu'un pouvait y perdre la vie en me protégeant du mal qui a détruit toutes ces pauvres personnes, périt sous un ciel sombre et terrifiant.

Je le savais, je savais de puis le début que mon existence était de trop dans cet univers.
On dit que l'univers est une chose à l'infini, mais qu'est-ce que l'infini ?

Sûrement une limite posée par l'homme, et puis, ma simple présence peut anéantir tout ceux que j'aime.

Devrai-je simplement partir; disparaître sans faire de bruit ?

Où combattre contre le destin, jusqu'à le faire changer d'avis, de me laisser vivre sans faire de mal à personne ?

Enfin, j'étais qu'une petite fille, je ne savais pas ce qui allait se produire dans le futur, je ne savais sûrement pas, que bien avant ma naissance, le malheur nous avaient réunis de nouveau pour une raison précise.

- Naruto?...

Les sourcils levée, il était face a nous, ne comprenant pas ce qui venait d'entendre. Dans sa main, ce trouvait deux lycoris, les fleurs rouges aux 600 noms.