Outer Space G

Jour 08 : Protection

Immobile et plongé de le noir, Elle attendait sagement à genoux, la douceur du tapis chatouillant sa peau, au milieu de la grande pièce qu'elle connaissait si bien tant elle passait souvent dedans. Elle avait été invité à le rejoindre comme à leur habitude quand minuit sonnait pour venir jouer un peu... Et elle avait quelques secondes d'avances, car s'était son plaisir d'entendre une à une les derniers instants de solitude s'égrener avant de laisser place au fort tintement de la vieille horloge de grand mère qui sonnait les douze coups de minuits. Chacun faisait monter un peu plus la chaleur dans son ventre comme un réflexe pavlovien. A peine le dernier gong finissait de s'éteindre dans l'obscurité qu'elle entendit le bruit de la porte s'ouvrir. Sans même y penser, elle se redressa un peu, se cambrant pour se mettre plus à son avantage le temps qu'il arrive. Sans rien dire, Il passa dans son dos, caressant du bout de ses doigts ses épaules, faisant dressé chacun de ses poils sous le plaisir de se contact infime. Puis ce fut un baiser dans le creux de son cou, sur le lobe de son oreille, avant d'enfin venir goûter à ses propres lèvres avec passion. Puis le contact se rompit, Elle sentait ses doigts passer dans ses longs cheveux roux.

— J'ai un petit jeu pour toi, ma belle... ouvre la bouche, si tu veux bien, je vais te faire goûter à moi.

Elle lui offrit un sourire, du moins en espérant regarder dans la bonne direction avant d'obéir avec entrain sachant parfaitement à quoi s'attendre globalement. Elle avait toujours aimée les petits jeux de son partenaire, toujours surprenant.

Elle sentit le membre de son amant approcher avant même le contact sur ses lèvres. Littéralement, il dégageait une odeur étrange couvrant celle habituel du latex...

— De la fraise ?

— Tu adores ca non ? Et j'ai encore mieux derrière.

Curieuse, elle le laissa lentement pénétrer le sanctuaire de sa bouche, venant serrer ses lèvres sur le vis goûtant cette saveur étrange et chimique bien loin du véritable parfum et du gout des fraises poussant proche de là où elle avait grandit.

Elle se concentra quelques instants sur l'extrémité, arrachant à chacun de ses mouvements de langue, chacune de ses succions des gémissements et rale à son amant, augmentant le siens aussi par simple satisfactions d'être celle qui le faisait exprimer aussi clairement son plaisir alors qu'elle se savait si stoique sous la lumière du jour. Peu à peu, elle s'avançait conquérant le terrain jusqu'à sentir contre ses lèvres une texture étrange qu'elle mit une bref seconde à reconnaitre... puis une autre avant de se rendre compte que c'était bien un peu de chantilly qu'elle venait de découvrir.

Elle serra les poings, essayant de se retenir, mais c'était peine perdu. Rapidement, elle se recula pour éclater d'un rire sonore et joyeux.

— Tu es vraiment un idiot

— Tu n'aimes plus la gourmandise ?

Il se pencha pour venir l'embrasser.

— C'est surtout toi que j'aime... et la chantilly, murmura-t-elle entre ses lèvres avant de retourner à l'assaut du membre de son amant.