Henry, avec son humeur virile, machiste et romantique, glissa ses bras sous Amadi et le souleva du sol avec vigueur. Ensemble, ils marchèrent fièrement hors du labyrinthe, Henry portant l'homme de sa vie dans ses bras. Amadi le regardait fixement, impressionné et intimidé par sa virilité. Bien qu'il soit déjà séduit et conquis, Henry réussit à éteindre en lui le sentiment de mépris que l'homme blanc avait créé. Se sentant important d'être aimé de la sorte par Henry, Amadi ferma les yeux et posa sa tête contre la poitrine sculptée de son homme, sentant sa respiration saccadée sous l'effet de l'excitation qui parcourait son corps.De retour chez eux, après un trajet blottis l'un contre l'autre, ils retrouvèrent Clinton encore éveillé avec une bonne nouvelle. L'un des hommes de main d'Henry avait retrouvé la trace de Fémi Alaba, désormais connue sous le nom de Liliane. Selon le pisteur, elle se trouvait dans une campagne proche de Londres, à peine à une demi-journée de route. Très heureux de cette nouvelle qui parachève sa soirée, Henry plongea son regard vert nature dans l'âme d'Amadi. Il le surprit par un baiser appuyé, maintenant le jeune homme qui avait du mal à se dégager.
_Ne t'inquiète pas, il est déjà au courant. Et tu avais aussi raison pour Lady Diana...
_Quoi ? Et quand comptais-tu me le dire ? S'écrie Amadi, écarquillant grandement les yeux.
_Je t'expliquerai tout sous la couette, bien au chaud, corps à corps, articule-t-il, les lèvres mouillées. "J'ai goûté à la liberté de t'aimer librement ce soir. Je me sentais revivre, plus fort que jamais dans ma vie je ne l'ai été auparavant. Puisqu'ils le savent autant lever le voile officiellement, nous pouvons nous aimer librement sans crainte. Ici, on ne craint ni racisme ni jugement. Ces murs sont nos forteresses, cette maison notre havre de paix," dit Henry, les yeux d'amour braqués sur Amadi, dont il tient le menton avant de lui poser un baiser farouchement chaud.
_Mon Dieu, que c'est bon de t'aimer... je sentais leurs regards sur moi, sur nous... ils rêvaient tous d'être à ta place. Mais tu es à moi. Et je n'ai d'yeux que pour toi, Albert Henry Charles Van Der Hope, mon époux.
_Pas besoin de vous dire que cette nuit, vous ne dormirez pas...
_Je n'en attendais pas moins de vous, Sir Van Der Hope, articule sensuellement Amadi, les lèvres près de celles d'Henry, dont les grandes mains palpent ses fesses.
_Nous passerons la nuit dans mes appartements. Demain, vous déménagerez vos affaires, mon amour, dit-il en lui donnant une petite tape sur la fesse. Après vous, très cher, ordonne Henry en frottant ses deux mains l'une contre l'autre.
_J'ai bien cru que vous alliez me gratifier d'une prestation homosexuelle. Comme c'est gentil de vous être gêné, lance Clinton sur un ton sarcastique.
_Bonne nuit, Clinton, lancent-ils à l'unisson.
_C'est ça, et pensez à bien fermer la porte. Je ne voudrais pas tenir la chandelle, lance-t-il alors qu'ils montent les escaliers du même côté pour la première fois.
Une fois au balcon, Henry prit Amadi dans ses bras, et ils s'embrassèrent tendrement. Alaba posa ensuite les mains de son amour sur ses hanches, guidant Henry vers la suite principale de la demeure Hope, où ils pourraient être ensemble sans craindre d'être surpris.
À suivre...Si vous avez apprécié ce chapitre, n'oubliez pas de voter, de commenter et de partager l'histoire avec vos amis et vos proches.
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L'amour en blanc et noir.
Roman d'amourMa première histoire du genre, dans la collection que j'ai dénommé tome LGBTQ plus promet d'être captivante, mêlant les tourments de l'amour et les défis de la société du XVIIe siècle. Albert Henry Charles Van Der Hope, jeune noble anglais, tombe ép...