Partie 6

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Gözlerin o kadar karanlık ki sadece karanlık görülebiliyor...

...

Tant de mois passé sans lui. Tant de mois sans qu'il me regarde de travers comme il faisait avant.

Je venais de le revoir.

Je le croisais régulièrement ces temps-ci. Là quand je l'avais vu je ne saurais dire ce que j'ai ressenti.

C'était juste apaisant de le voir, il était si beau mash'الله.

Son visage et ses yeux qui s'éclaircissaient au soleil, toutes ses petites choses qui me faisaient craquer chez lui...

Fatou me parlait je la calculais même pas. J'avais oublié que j'étais avec elle je crois, mais mon cœur venait de faire une escale.

Fatou : Eh j'te parle !

Moi : Je t'écoute

Fatou : Tu regardes Yazid depuis toute à l'heure je te vois hein

Moi : Même pas

Fatou : T'arrête de mentir ?

Moi : Pourquoi lui ?

Fatou : Tu vas me dire que tu regardes ses potes ? Tu le regarde lui je sais mais il est moche enfaite

Elle a dit ça d'un air bête, j'ai pas pu m'empêcher de rigoler. Fallait vraiment voir sa tête de 3gouna là. Elle kiffait terminer les gens c'était son passe temps.

Moi : Il fou la haine

Fatou : Pourquoi ?

Moi : Par ce que il m'a pas vu

Fatou : Mais qu'est ce que ça peut te foutre ?

Moi : Il a fait une teinture ? Il a changé physiquement un peu non ?

Fatou : J'pourrai te qualifier tout les adjectifs pour te dire que c'est degueulasse. Pourquoi il a fait que un côté ? Il est bête lui

Moi : Il est beau arrête

Fatou : Avoue tu l'aime encore ?

Moi : Non ça fait un ans je l'ai oublié

Fatou : J'te crois même pas un peu

À la fin du match je suis sorti de mes pensées les plus profondes.

[...]

Un jour, il devait être 18h environ, y'avait pas de match. Il était annulé à cause du mauvais temps j'étais dégoûté. En plus c'est l'Algérie qui devait jouer, j'avais la haine.

Je suis donc resté sous la pluie dehors.

Et le voilà en face de moi une deuxième fois.

Il était lui aussi tout seul poser devant un bâtiment près de chez lui. Il devait attendre que la pluie s'arrête.

Je crois bien qu'on était seul au monde lui et moi, y'avait personnes autour. Il a poser ses yeux au miens avant que je trace ma route.

Je ne savais même pas s'il m'avait reconnue, depuis ces années où nous nous étions pas croisés.

J'avais même pas pris la peine de lui sourire, je savais pas je me sentais vide au fond.

En rentrant, personne se trouvait à la maison à part ma grand-mère qui dormait.

Esma - On s'oubliera si tu veux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant