Partie 32

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La porte du hall était déjà ouverte d'ailleurs j'avais pas compris pourquoi elle l'était, mais j'ai vite compris lorsque j'ai levé ma tête.

...

C'était bel et bien Yazid devant moi.

Oui je ne rêvais pas. J'ai baissé la tête, je me demandais bien ce qu'il pouvait bien foutre ici.

Mais je voulais pas lui donner d'importance, alors j'ai fais comme si il n'était pas là et j'ai appuyé sur le bouton pour prendre l'ascenseur.

J'ai attendus trente secondes mais l'ascenseur ne venait toujours pas.

Yazid : Il marche pas ça sert à rien d'attendre

Je me sentais trop conne mais je voulais pas paraître ainsi à coter de lui. Donc je l'ai juste éviter.

Même si je mourrai d'envie de le regarder car il était toujours si beau à voir mash'Allah.

Il me souriait mais vraiment un sourire qui voulait dire « je me fou de ta gueule » juste par ce que j'attendais l'ascenseur comme une hmara sans savoir qu'il fonctionnait plus.

Yazid : Me regarde pas comme ça, monte par les escaliers t'attend quoi ?

Moi : Tu cherches quoi ? Sors de mon bâtiment

Yazid : T'es folle toi tu crois je viens pour toi ?

Moi : Pourquoi t'es là ?

Yazid : J'attend quelqu'un

Moi : Ah ouais qui ?

Yazid : Une meuf

Moi : Ah ouais c'est bien pour toi

Yazid : J'attend mon pote Zaïm ferme ta gueule un peu. Je vois pas de meuf moi.

Quand il a prononcé son prénom. J'ai beugué car je l'avais déjà entendue quelque part mais je ne savais plus où.

Ah le fils de ma voisine.

Moi : Hein ok

Yazid : Tu le connais ?

Moi : Bah c'est mon voisin

Yazid : Ton voisin ouais

Moi : Oui pourquoi ça te pose un problème ?

Yazid : Je m'en bat les couilles

D'un coup on a entendu un bruit provenant des escaliers.

Je le regardais avec un regard interrogateur. À tout moment ça pouvait être mon oncle ou quelqu'un de ma famille donc je paniquais.

Yazid : Bouge pas je reviens

Moi : Tu vas où ?

Yazid : Tagueul j'arrive

Je l'attends. J'imaginais juste mon oncle descendre les marches.

Mais quand la porte s'était ouverte, elle laissait apparaître le fils de la voisine.

Il me regarde quelques secondes comme si il attendait quelque chose puis trace sa route.

De sa part, je m'attendais pas à un salem. Il était toujours presser ce type alors j'attendais vraiment rien de sa part. Même pas un bonjour.

Je trouvais cela bizarre, car avant il était plutôt polie mais depuis qu'il traînait dehors, c'était plus le même. Je me souviens bien, avant quand j'étais petite il était plutôt agréable et beaucoup plus aimable.

Esma - On s'oubliera si tu veux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant