1.C456

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Une fois en bas, June et moi, nous dirigeons vers l'amphithéâtre.
Celui-ci est déjà à moitié remplis, les terminales sont déjà installés et June se précipite vers sa sœur en l'appelant. Le malaise commença déjà à prendre le pas sur moi, je déteste quand il y a trop de monde encore pire lorsque je dois prendre la parole, c'est sûrement à cause de ma timidité.

- LIA! LIA! elle courut vers celle ci et je la suivis pour ne pas la perdre de vu

Elle s'assied à la droite de sa sœur aîné et je me joint à elles.

- Ethan voici ma sœur Lia elle me souria en me présentant a sa sœur

C'était une jolie fille aussi, elles se ressemblaient beaucoup, long cheveux noirs et soyeux, yeux foncés et bridés mais surtout de jolies traits fins et une douceur infinie, même si l'aînée paraissait plus extravertie.

- Salut !

- Salut Lia la saluais-je

Un prof fit son entrée dans la grande salle. Il était petit et laid. Ça changeait de notre enseignant de l'année dernière qui était carrément craquant.

- Mais qu'est ce qu'il est moche lui ! s'exclama June

Lia se pencha sur moi et murmura.

- Je ne sais pas comment ma sœur s'est fait un amis aussi beau que toi n'y comment tu fais pour la supporter me confia t'elle avec un clin d'œil

Elle me regardait avec un peu d'insistance, ce qui me mis mal à l'aise, enfin plus que ce que je l'étais déjà. Je ne pouvais pas répondre et un silence malaisant s'abattu entre nous.

- Oh ne t'inquiète pas je ne veux pas te pécho j'ai déjà quelqu'un en vue elle désigna un coin de la salle d'un coup de tête

- Oh...et qui s'est ? Si ce n'est pas trop indiscret dis-je histoire de m'intéresser et de faire disparaître le malaise

Ma curiosité me jouera des tours un jour.

- Eh bien tu vois le gars à 2 rangées devant, tout à droite et à côté de-

- Noah Miller... répondis-je

Ca oui je l'avais vue depuis le début, numéro 8, Noah Miller, c'était écrit en gros sur son maillot. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, il ne ressemblait pas à une brute, comme ça de loin on pourrait croire un ange, grand brun aux cheveux mis long bouclés et aux yeux intensément verts.

Un ange déchu

- Oh tu le connais !? C'est ton ami ? Pourrais-tu nous présenter ?!

Elle posait tellement de question que je n'avais pas le temps de répondre. A vrais dire je connaissais plutôt sa réputation de toxico instable et de tombeur avide de sexe qui avait brisé le cœur de plus d'une fille.

June me mis un coup de coude et le prof s'éclaircit la voix avant de parler.

- Eh bien tout d'abord bonjour à tous ! Je suis Monsieur Stephens, le principal de cette établissement et j'attends de vous le comportement adapté à cette école.
Bon ! il claqua dans ses mains Comme vous le savez, vous allez partager vos classe entre les troisième années et les seniors, vous serez séparés en trois autres sous classes, je laisse maintenant la parole aux professeurs principaux

Une petite femme s'avança, les lunettes a peine posée sur le bout son nez et les cheveux plaqués en arrière. Elle commença la liste sans même prendre la peine de se présenter. À ma grande déception je n'entendis pas mon prénom, mais celui des deux sœurs fût appelés.

Le morceau de classe partis, June me fit un signe de main avant de s'éloigner avec le groupe, il ne resta vite plus que quelques élèves, ce qui me laissa peu à peu deviner mon futur groupe. Un homme chauve s'avança et vint confirmer ma déduction.

- Thomas Girot, Carly Peri, Ethan Mansonn

J'étais enfin appelé, j'ai bien crû que j'allais mourir d'ennui. La petite femme continua d'énoncer les noms plus vite qu'un rappeur américain.

- Abby Haji, Molly Haji, Caleb Ruswel, Sulyvan Henderson, Paper Sully, Marie Heulia, Jerry Granger, Paul Audin, Martin Penson, Laury Wilson et enfin Noah Miller

Je me leva difficilement et me dirigea vers la sortie, je ne me sentais pas à ma place dans ce petit groupe et je chercha m'enfuir en emboîtant le pas au professeur. Nous remontons et nous rentrons en classe, la "C456".

Comme à mon habitude je me dirigea vers le fond de la classe, je fû vite arrêté lorsque le professeur nous fit comprendre qu'il nous placerais par binôme.

- Donc une fois que les duos seront formés vous resterez toute l'année ensemble afin d'exécuter des projets ensembles, ces duos sont obligatoires et définitifs, ils sera donc impossible de les changés déclara t'il

Certains élèves croisent les doigts tandis que d'autres proteste bruyamment, moi je préférais me taire et ne pas me faire remarquer tous de suite si possible.

- Cette année j'ai une méthode original de faire les binômes annonce t'il en riant

J'étais assez intrigué mais ne m'attendais pas à grand chose, l'originalité n'avait jamais été le fort de cette école un peu conservatrice.

- Dans ce bol vous avez des petits morceaux de papiers avec un organe du corps humain écrit dessus et le dessin associer sera pioché par votre binôme donc allons y ajouta il avec un sourire

Typique pour un enseignant de SVT, il a essayé de faire une petite allusion à son cours pour l'originalité. Il frappa dans ses mains et nous désigna le bocal.

Tous le monde ce mis en file et piocha un papier. Je pris un papier et alla m'asseoir au fond près de la fenêtre.

J'ouvris le papier:

"Le coeur"

Tous les binômes étaient entrain de ce former. Je fixais mon papier puis une voix s'adressa à moi.

- Apparemment tu sera son cœur pour cette année! Haha railla un de mes camarades

Il était plutôt grand, blond et paraissait abominablement stupide. Le  garçon tapa sur mon épaule.

- Moi c'est Alexis, je suis vraiment désolé pour toi mais tu va devoir te coltiner le vieux Noah là bas déclara t'il un peu moqueur

J'avais toujours été malchanceux, comme disais ma mère j'étais "l'improbable du probable", c'est ce qui faisait mon charme selon certains, pour moi c'était avant tous mon plus grand malheur. 

Tous le monde connait la loi de Murphy, la loi de l'emmerdement maximal.

« si quelque chose peut tourner mal, elle finira nécessairement par mal tourner»

C'est similaire la tartine de beurre, qui tombe forcément parterre sur le côté beurré.

Un papier apparut sur le bureau puis quelqu'un s'assied à côté de moi lourdement en balançant son sac à terre. Un dessin de cœur.

L'ambivalence de tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant