CHAPITRE - 4

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PDV KATSUKI -



Vendredi.

Jour J.

Actuellement aux shops. Il est 10h30, et je suis en train de finir le dessin d'un client.

Je ne sais même pas si c'est une femme ou un homme. Le dessin est plutôt efféminé mais il a un certain caractère. Je l'ai fait en rouge, j'arrive mieux à me repérer comme ça.

Je l'ai peut-être fait un peu grand, enfin là ça ne se voit pas puisque le dessin est sur ma tablette.

Mais je suis sûr de bien me faire chier après pour la pose.

Eijiro - Dit moi, t'as cherché un apprenti comme tu voulais ?

Concentré sur mon dessin je ne relève même pas la tête.

Katsuki - J'ai pas cherché, j'avais d'autres choses à faire.

Eijiro - Tu me dis souvent ça.

Je soupire tout en peaufinant quelques détails.

Katsuki - Ouais, bah si les derniers qui se sont présentés n'avaient pas fait de la merde, peut-être que j'en aurais un.

Eijiro - Beaucoup trop exigeant.

Je relève la tête et le regarde dépiter.

Katsuki - Parce que ne pas savoir dessiner correctement ou ne pas copier les autres cela fait de moi quelqu'un d'exigeant ?

Eijiro - Non p- Katsuki - Alors ferme ta bouche. Tu prévois quoi toi pour ton client ?

Il sourit, puis me montre sa tablette.

Eijiro – Ceci. Je suis en train de peaufiner les derniers détails, j'espère que ça va lui plaire.

Je hoche la tête.

Katsuki - C'est cool.

Oui, bon.

Je ne donne pas souvent de compliments, mais le travail et l'entraide c'est important.

Tête d'orties est de loin le meilleur en réalisme. On a fait un tas de conventions ensemble, et il a remporté un paquet de prix.

Avant, je connaissais aussi quelqu'un qui faisait du réalisme.

L'heure passe et les dessins finissent, ayant passé la matinée assis, je décide de me lever.

Je prends quand même ma tablette, répondant au mail. C'est fou, j'ai vraiment l'impression de passer ma vie sur cette foutue application.

Je lis un mail qui m'intéresse d'une personne qui souhaite une jambe complète avec plusieurs fleurs.

C'est la sonnerie du shop qui me fait sortir de mes pensées et je tourne la tête vers l'origine du bruit.

Mon regard se plante dans celui du gars aux cheveux verts.

Le soleil qui fait contre jour sur son visage donne un magnifique contraste.

Une lueur verte qui m'hypnotise.

"..." - Bo-Bonjour.

Puis le blond aux yeux jaune prend parole.

"..." - Bonjour ! Nous sommes les rendez-vous de midi.

Mon regard toujours dans le sien, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part.

𝕂𝔸𝕋𝕊𝕌𝔻𝔼𝕂𝕌 • ℝ𝔼ℕℂ𝕆ℕ𝕋ℝ𝔼 𝔸𝕌 𝕊𝔸𝕃𝕆ℕ 𝔻𝔼 𝕋𝔸𝕋𝕆𝕌𝔸𝔾𝔼SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant