Histoire De Vacances (One Shot)

Des Vacances En Grèce

Je suis Aela, une fille grande, un peu en sur poids. J'ai les cheveux roux, les yeux gris, quelques tâches de rousseur et 17 ans.
Demain, avec mes parents et leurs amis on part en voyage. Ça fait trois mois que je ne suis pas sortie de ma maison, et ce car je n'ai pas forcément d'amis ni même l'envie d'en sortir. Les gens dehors me font peur, ils sont si maussades, ne savent que se comparer, et agissent de façon tellement étrange voire enfantine. C'est pour cette raison que je n'ai pas envie d'y aller, à ces vacances, je ne les connais pas, leurs amis, ni le fils de leurs amis qui "est si beau et si heureux, tu sais Aela, tu devrais songer a te mettre en couple avec, ça te changerait" d'après mes parents. Le seul point positif c'est qu'on part dans l'un de mes pays préférés : la Grèce.
J'aimes pas me présenter, j'aime pas parler, j'ai pas envie de faire connaissance et je n'ai pas envie de le connaître.
J'ai déjà beaucoup en tête, j'ai juste besoin qu'on me laisse tranquille, mais là, je vais avoir quatre adultes et un ado sûrement idiot qui ne pense qu'à baiser sur le crâne, et rien que d'y penser ça me donne envie d'éclater le leur.
Bref, aujourd'hui j'ai fais ma valise. J'aimes pas sortir, mais j'adore être belle quand je m'habille, j'ai donc mis mes vêtements préférés, dont une robe rouge qui m'arrive aux genoux et mon maillot de bain bleu clair avec des bijoux comme des détails, vêtements dont je suis follement amoureuse. Les autres vêtements sont dans un style un peu alt, jolis a associer ensembles.

-le lendemain, après être arrivés-

J'ai fais la rencontre d'Hélios, le fils des amis de mes parents, et franchement, il m'énerve. Il sourit tout le temps, rigole pour un rien, tellement que ça en paraît faux et ça m'irrite, et ce même s'il m'a inondée de compliments.
Et ce qui m'irrite encore plus, c'est qu'il n'y a que trois chambres, et qu'un seul lit par chambre, ce qui veut dire que je vais dormir dans le même lit qu'un gars que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Gé-ni-al.
Ce qui remonte la journée c'est la visite d'un musée basé sur les dieux et déesses grecques, et je pense que je suis retombée amoureuse de Nyx, personnification de la nuit. J'ai pris énormément de photos, que ce soit du paysage, des statues, des peintures tellement cet endroit est magnifique et apaisant, et Hélios a un peu profité de mon ébahissement pour se rapprocher avec comme excuse "on dormira quand même dans le même lit ce soir". On parle et on découvre qu'on partage la même passion pour la mythologie, et qu'on y croit tout deux, chose qui facilite la conversation.
Ce que j'apprécie, c'est qu'il sait rire de tout : les remarques des croyants monothéistes, celles des gens n'y croient pas, et même les remarques de la vie de tous les jours.
J'ai donc profité pour le détailler dans ma tête.
Il a des yeux verts clairs un peu en amande, des cheveux noir ébène, un style vestimentaire bien détaillé et un peu classe (enfin, si l'ont considère qu'un taille haute, un col roulé et veste longue c'est classe) il a des clavicule bien marquées, des mains veineuses avec du vernis, un peu de liner en coin interne. C'est presque mon style de mec, mais le soucis c'est que je suis plus grande, et d'habitude je préfère que mon ou ma partenaire soit plus grand.e, je trouve ça plus mignon.
Bref, le soir arrive, et nos parents se décident sur un resto chic où aller manger, j'enfille donc ma robe rouge, met des paillettes sur mes paupières pour illuminer mes yeux, fait un trait de liner et m'applique un rouge à lèvre rouge pétant.
Hélios se fait beau également, pour qu'au final, arrivés là-bas, tout deux soyons déçus.
Nos parents, étant absorbés par une grande discussion sur la fin du monde (comme c'est joyeux) durant l'attente des plats, Hélios et moi prenons la fuite dehors. Il me tient la main et on cours jusqu'à retourner à notre maison de vacances. Pour une fois, je rigole de pleins coeur. Je ne pensais pas un jour pouvoir me taper un délire avec quelqu'un, et ma dépression fait que je m'éloigne souvent des gens, ou que les gens s'éloignent souvent de moi. Pourtant là, c'est plus différent. D'habitude je me sens pas à l'aise avec les gens, et le moindre mot déplacé de leur part me fait ressentir un profond mal-être, là, plus je discute avec Hélios, plus je me rend compte qu'il n'est pas si débile que je pensais. Il me parle de sa vie, moi de la mienne, et même de quelques traumatismes, et pourtant il m'écoute et ne rigole pas de moi ou ne me traite pas de tarée pour mes maladies mentales.
Il commence à se faire soir et la faim nous prend, Hélios se met donc à faire à manger puisque d'après lui il cuisine comme un dieu, pendant que moi je suis au téléphone avec mes parents qui m'annoncent qu'ils dormiront à l'hôtel car ils ont tous trop bu pour conduire de nouveau jusqu'à la maison. Je raccroche et continue ma conversation avec Hélios. Ce qur j'admire chez lui c'est à quel point il est passionné par ce qu'il fait et comment il peut être sérieux sur certains sujets.
On mange et on va tout deux ses démaquiller et se changer. Par faute de flemme on se change tout deux dans la même chambre, en espérant que l'autre ne regarde pas.
Il vient pourtant d'un coup et me câline par derrière et il revient sur l'un des sujets de tout à l'heure : le poids. Bien que je n'aime pas le contact physique de base, ça m'a fait chaud au cœur que quelqu'un m'enlace et me dises pour une fois qu'il me trouve jolie et ce avec ou sans vêtements, ça change de d'habitude, des moments où mes exs me disaient que mes Tca n'existaient pas et qu'ils voulaient me faire maigrir ou grossir.
On finit se laver ensemble pour continuer à parler et il m'oblige a prendre soin de moi, et ensuite on se met tous deux au lit. Ce qui est drôle, c'est qu'on s'est endormis dos à dos, et on s'est réveillés bras dans les bras, ma tête contre son torse.
On est tous les deux confus d'avoir dormi si profondément (alors que de base je ne dors presque pas) jusqu'à ne pas nous rendre compte qu'on se câlinait. On en rigole et on descend en bas, ma mère a préparé des crêpes donc on se met à table directement et on se goinfre tous les deux. Et, puisque ce midi c'est barbec, les grands en profitent pour parler, et nous deux on joue près de la piscine. Au moment ou je pensais au fait qu'Hélios m'apprenait à lâcher un peu prise et à plus rire, il me prend dans les bras et me jette dans l'eau, je m'accroche a son cou de peur et il m'embrasse sous l'eau, à l'abri des regards de nos parents.
Je suis assez étonnée, car je n'arrives pas a comprendre comment quelqu'un comme lui a pu tomber amoureux de quelqu'un comme moi. Je suis pas du genre à me comparer, mais on est un peu deux opposés, je suis la fille avec plusieurs traumas et des maladies mentales qu'elle essaie de cacher au mieux, lui c'est un peu le gars brillant, qui est toujours heureux et qui arrive a relativiser même lorsqu'une merde lui arrive. De plus, ça fait même pas deux jours qu'on se connaît, donc même si ce baiser, je dois l'avouer, me plaît, je le trouve un peu bizarre, et je m'en méfie même légèrement. On remonte à la surface, j'ai les joues rosies, mais je lui balance de l'eau a la gueule et on commence à jouer comme ça. On finit par aller manger puis ensuite retourner un peu dans nos chambres pour se reposer. On décide de faire un Netflix and chill qui se finit sur une discussion. On parle du baiser, de nos sentiments, de relation, d'exs, d'avenir. On en est venus à la conclusion qu'on se plaît mutuellement mais qu'avant de se mettre en couple, on aimerait prendre notre temps, pour pas que ça ne soit qu'un amour d'été. On finit donc par établir quelques règles comme communiquer dès qu'il y a un soucis etc. Tout le reste des vacances, on s'entend bien, et ce même si il y a eu deux ou trois disputes. On en découvre un peu plus sur chacun, sa passion pour les échecs, ma mienne pour l'art, et tant d'autres choses.
On a beaucoup ris ensemble et on s'est beaucoup rapprochés. C'est ainsi que la fin des vacances est très vite arrivée, heureusement, on a gardé contact quand on est revenus chez nous, on a commencé à sortir, à s'inviter l'un chez l'autre, bref, à faire des choses comme les personnes proches font.

C'est alors qu'un jour, lors d'une balade près d'une rivière, on installe notre pique-nique, et il commence à me faire sa déclaration. Je ne m'y attendais pas qu'il la fasse à cet endroit précis, puisqu'il à de mauvais souvenirs ici , mais lorsqu'il m'a demandé si je voulais sortir avec, je n'ai rien dit, je l'ai juste embrassé délicatement. Il était tellement heureux qu'il a bondit sur ses jambes, m'a attrapé de ses bras en me faisant tourner dans les airs. J'ai énormément ris et lui aussi. Enfait, durant ces vacances de trois semaines, on a appris a gérer notre jalousie et nos sentiments en général, à parler calmement quand il y a un soucis, et donc, même lorsqu'un problème se présente, on sait comment le résoudre à deux, ce qui à fait notre flirt commençait à être de plus en plus stable, jusqu'à en avoir une bonne relation. J'espère au moins que ça pourra durer et si non, qu'on en gardera tout deux de bons souvenirs de douceur et d'amusement.