PANDORE

chapitre 3

<< Ma copine vient de Vénus>>

Mais pour qui se prennait-il ?
Cet homme avait beau être mon géniteur, il n'avait aucun droit sur ma vie. Qu'est-ce que je représente pour lui ?
Je suis un pion , un pion qu'il pense pouvoir déplacer à sa guise. Toutefois, il ignore une chose, ou du moins des choses. En effet, nous étions liés non seulement par le sang mais aussi par la haine , j'etais la copie grandeur nature de mon paternel, en plus mauvaise et en plus dangereuse. L'amour, ce mot, je l'avais retirer de mon dictionnaire depuis bien longtemps.... Suite à cette pensée , je me laissais submerger par un torrent de souvenirs.
___
~3 ans auparavant~

: Vénus cria-t-il

Moi : oui répondis-je avec un air innocent

: Petite sorcière qu'à tu fais de ma chemise ? dit-il avec un air amusé tout en se rapprochant de moi tel un prédateur
 
Moi : il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? Non ? Ok dis-je en me mettant à courir
Me voyant courir il fit de même, je courais tout en rigolant sous ses cris . Essoufflé, je m'arrêtais devant mon lit , je savais que j'avais perdu et attendais ma sentence. Des qu'il me vit , il me jettait sur le lit pour me chatouiller . J'eclatais alors de rire.

Moi: Ethan arrête dis je en rigolant

__
Voilà bien des années qu'il n'était plus là par ma faute pensais-je .
C'était de là ma seule pensée .
Ce n'est qu'une fois, mon téléphone sonnait que je sortais de ma torpeur.
Qui avait l'audace de m'appeler à cet heure ?
C'était Samuel, le gérant de la demeure.
Je décrochais.

Moi: j'espère que tu as une bonne raison de me déranger sinon je crains que ta vie prenne fin aujourd'hui dis je d'une voix acerbe

Lui : je suis désolé de vous importuner mais voyez , vous avez de la visite et , si je peux me le permettre cet visite n'eT pas anodine. D'ailleurs , parmis ces gens , un m'a demandé de vous faire passer le message suivant : << un cerf qui se retrouve dans la cage du lion est il suicidaire ?>>

Suite à sa dernière phrase, je raccrochais. Hiros a été rapide constatais-je . Cependant il y avait des limites à tout.
Comment osait-il débarquer chez moi ?
Décidément, il ne connaissait pas les bonnes manières et j'allais lui montrer qu'on ne valse pas avec la mort. Le seul problème était que j'avais un bébé dans les bras. Je serais donc limiter dans mes gestes. Ma fille n'était pas habitué aux bruits des armes, alors j'évitais de trop en faire.
Sur le chemin du retour, Athena s'ztait endormi. Aujourd'hui sa journée était chargé en émotion, mais elle devait s'y faire car un lourd futur l'attendait. Une fois arrivé dans ma résidence je fus accueillis comme d'habitude par un trop plein de personnes au regard jugeur, je m'y étais habitué, si bien que ça ne me faisait plus rien . Je descendis de ma voiture en prennant ma fille. A peine ai-je eu le temps de faire deux pas que Samara, mon assistante, me rappelait que j'avais du retard sur mon planning. Je l'ignorais royalement comme à mon habitude lui faisant un signe de main , lui montrant qu'elle pouvait disposer. J'avais quelque chose de plus important à régler pour le moment. Une fois arrivé devant la porte centrale qui menait au premier salon destiné aux invités je pris l'arme  de l'agent de sécurité et vérifiait le nombre de balles à l'intérieur.  Tenant ma fille avec mon bras gauche,je tenais de ma main droite une arme destinée à mes visiteurs. Comme pour annoncer mon arrivée, je tirais deux fois sur le plafond. Signe que je n'étais pas de très bonne humeur. Une fois dans le salon deux hommes braquaient deux armes sur moi .
Avec le sourire narquois je leur répondis ceci << messieurs, vous êtes priés de bien vouloir baisser vos armes à moins que vous ne vouliez rejoindre l'au delà , voyez ces derniers temps j'ai la main légère, ce serait dommage que vous salissiez mon tapis>>
: Baissez vos armes et sortez d'ici  entendis-je
Cet voix m'était inconnu , je dirigeais donc mes yeux vers la personne ayant donné l'ordre . Un sourire apparu sur mes lèvres, c'était donc lui Aaron Ben khalifa. Il était d'une beauté à couper le souffle, dommage que ces jours soient compter à partir de maintenant me dis je intérieurement.
Une fois seule, je constatais qu'il avait un verre de vin à la la main
Lui: très beau bar , j'y ai trouvé mon bonheur dit - il
Je ne répondis rien face à ce qu'il venait de dire et m'installais avec ma fille dans les bras.
Suite à mon manque de réaction, il décidait de se rapprocher de moi tout en gardant une distance raisonnable, il s'asseyait sur la table à quelques centimètres de moi comme pour m'observer. Muer dans un silence, il vient à froncer les sourcils lorsqu'il constatait que j'avais un bébé dans les bras comme pour voir de plus près, il levait sa main comme pour la touchée. Pour l'empêcher de toucher ma fille je tendis mon pied de façon à ce qu'il touche son torse . D'abord surpris face à ma réaction, il finit par sourire tout en tenant ma jambe sur la quelle il laissait un baiser .

Lui : Alors, les dires étaient vrais dit-l

Moi : De quoi parlez vous ? dis je agacé

Lui : Voyons tutoyez-moi , vous serez bientôt ma femme . Je ne compte pas vous tutoyez dit-il avec un sourire

Il ne savait décidément pas à qui il s'adressait, il fallait être fou pour me tutoyer, mais je n'en fit pas un problème, il allait bientôt mourir de mes mains pensais je. Si ce sont ces dernières volontés alors pourquoi pas me dis je à moi même. Ne voyant pas de réaction de ma part, il poursuivit

Lui : Votre fille est magnifique, comment s'appelle-t-elle déjà ? Ah oui Athena, magnifique prénom en passant dit-il avec une lueur indescriptible dans les yeux

Moi : Mr ben khalifa, je ne sais pas qui vous envoie, mais je vais être clair. Ce mariage n"aura pas lieu du moins pas avec moi, j'avais pourtant prévenu Hiros suite à ses agissements. Mais l'on dit qu'il vaut mieux agir que parler. Alors ouvrez bien vos oreilles, je n'ai rien à faire avec un adolescent pré pubère. Je me fiche que vous elimiez Hiros, celle qui me sert de mère ou autre . Dis-je avec haine

Lui : Je vois, dit il penseur

Lui : Il vous faut une raison valable pour m"épouser c"est bien ça dit- il

Lui : Vous détestez votre père nest ce pas ? Et si je vous disais qu"en acceptant de m"épouser, je vous donnerai plus de la moitié des parts d'entreprise de votre père ainsi que son empire tout entier de trafic d'armes.

Ce monsieur savait comment me parler, mais que gagnait-il à le faire ?

Moi : Et que voulez vous en retour ? Dis-je

Lui : Aussi bizarre que cela puisse vous semblez, je veux d'un vrai mariage dit-il très sérieux

Suite à cet aveu, j'eclatais de rire. Un vrai mariage ? Mais dans quel monde il vivait ?
C'était donc ça vivre dans un monde Saint ?
Je savais qu'il n'avait pas beaucoup de contacts concernant la mafia mais je ne savais pas que son empire à lui se basait complètement sur l'autre monde .

Moi : Sais tu qui je suis ?

Lui : je sais parfaitement ce que tu es

Moi : Alors, tu te doutes qu'en m'epousant , ce n'est pas une femme que tu auras mais un serpent

Lui : Rassure toi, je sais dans quoi je l"aventure dit-il le regard neutre

Lui : Les papiers du contrat de mariage ainsi que ce que je te promets pour notre mariage sont dans  la salle à manger.

J'arquais les sourcils face à ses dires . Il se levait en m"observant. Il s"approchait de moi pour se courber vers le front de ma fille sur lequel il laissait un baiser. Lorsqu'il terminait, il leva la tête me regardant dans les yeux comme pour me défier puis laissait trainer ses lèvres sur mon front.

Lui : Réfléchit bien dit il en rejoignant la sortie .

Que venait il de se passer ?
Il était malade, oui malade pour s"octroyer un tel privilège.

Moi : Samantha, tu as deux jours pour me trouver toutes les informations nécessaires sur Aaron Ben khalifa dis je en me dirigeant vers ma chambre.

                     _ Vénus _

_______

Bonne lecture à vous
N'oubliez de laisser un j'aime.
Merci.