Chapitre 3

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Deuxième journée de cours, d'après mon emploi du temps j'ai escalade de dix heures à midi et ensuite philosophie politique en fin de journée. Une journée assez libre en somme. Etant donnée que j'attaque tard mes cours j'en profite pour faire un brin de ménage chez moi. J'ai un appartement assez spacieux et surtout très lumineux ce que j'apprécie particulièrement. Mon salon donne sur la cuisine qui est séparée par un ilot central, et ma chambre est séparée ce qui me permet d'avoir un espace entièrement à moi. Après avoir fini le rangement je pars pour mon cours d'escalade. Une fois arrivée j'écoute attentivement le professeur qui nous décris le programme du semestre, je comprends alors qu'il va falloir que je me surpasse si je veux avoir une bonne note, la notation à la fac est plus rude. Ce sport me permet de me vider l'esprit et me musclé le corps entièrement ce qui est un très bon compromis. Je fini mon cours et me rend au centre du campus, je rejoins mon ami de lycée Sasha qui est en psychologie. Je la vois au loin avec une fille aux cheveux bleu :


« Hey Sasha comment ça va ! Oh bonjour vous ! »

« Salut moi c'est Lylou ! Tu es Malou c'est ça ? »

« Je vois que tu es bien renseignée ! Tu manges avec nous ce midi ? »

« Oui je suis en psycho aussi, tu étudie quoi toi ? »

« La philosophie »

« Oh c'est top ça ! Comment ça se passe ? »

« Pour un début c'est très cool ! J'ai rencontré des gens sympas ! »

« Ça c'est la joie de la fac ! Rencontrer des individus comme nous ! »

« C'est vrai ! Vous vous êtes rencontrer comment avec Sacha d'ailleurs ? »

« On était en TD ensemble, et on s'est bien marée, puis on a continué de trainer et voilà. »

« Les TD sont très pratiques pour se faire des nouveaux amis ! »

« Oui ! Ça nous mène à de très belle amitié ! »

« Les filles ça vous dit d'aller boire une verre tous ensemble ce soir ? » Proposa Sacha.

Ça aurait été avec plaisir mais je travaille ce soir. »

« Tu fais quoi comme travaille ? »

« Serveuse au Neko café dans le centre. »

« Oh trop stylé ! Je passerai te prendre de quoi boire un de ces jours ! »

« Tu verras cet endroit et vraiment cosy, pour bosser il n'y a pas mieux ! »


Nous mangeons ensemble en discutant des dernières actualités de nos vies respectives, j'apprends à connaitre d'avantage Lylou qui est très sympa. A première vue on pourrait la penser froide mais il n'en est rien, c'est une femme au rire éclatant ! Très drôle qui semble apprécier les petits bonheurs du quotidien.


« Bon je vais vous laisser je dois aller en cours ! »

« Ça marche ! Bonne journée Malou ! »

« Merci à vous aussi ! »


Je passe le reste de l'après-midi dans un amphi. Une fois les cours finis je prends mon vélo pour me rendre au boulot. J'aime passer par les berges, c'est un chemin qui relie le campus au centre de la ville. Emprunter seulement par les cycliste, quelques coureurs et des passants cherchant un peu de calme auprès de l'eau qui coule tout le long du passage. Le soleil parcourt mon corps au défilement des feuilles qui crées des taches d'ombres sur mes joues et mes bras. L'air est frais, il emporte avec lui quelques fleurs et feuilles quand il se met à chanter. Je m'arrête un instant, observant les fleurs danser autour des berges, elles semblent réaliser leurs plus beaux ballets pour ravir les yeux des passants. Ce paysage était magnifique sous mes pupilles, à la fois doux et silencieusement musicale. Mon regard se pose sur un couple assis paisiblement sur un banc. Ils semblent discuter du monde, je remarque le visage familier de la femme qui regarde tendrement l'homme avec qui elle se trouve. Doucement ma bouche s'ouvra, inconnu aux heures perdus, inconnu au sourire étendu, c'était elle. Celle qui repasser en boucle comme une boite à musique dans mon esprit. Mon cœur se serra légèrement à cette vision quand je les vis s'embrasser. Il était bien trop innocent de croire qu'une femme aussi lumineuse face cavalière seule, je repris mon vélo et vagua jusqu'à mon travail. J'étais seule au service ce soir-là, je repensai à cette femme, celle qui m'avait tant déstabilisé sans même ne m'adresser qu'un seul mot. Je passe un dernier coup de torchon sur mon comptoir et rentre me coucher, l'esprit embrumé.

A Simple Cup of CoffeeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant