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Un apaisement divin suivi d'une douleur atroce et enfin un sommeil profond. Ce furent les seuls souvenirs qu'Izuku avait. Il se sentait bien plus terne et vide que les précédentes fois. Il ne voyait rien, mis à part du noir. Néanmoins il ne sentait rien non plus, comme si son corps planait dans les airs et ne tombait jamais. Parfois des voix lui parvenaient mais elles étaient trop lointaines pour être distinguées.

Longtemps il était plongé dans cet état permanent, son esprit trop fatigué pour penser à quoi que ce soit. Il pouvait rester longtemps plongé dans cet état sans pensées, sans sentiment, sans sensation. Il se sentait comme un poids léger qui s'émergea de plus en plus profondément dans un sorte de mer infini

Au dehors, ce fut le contraire. Les pas se pressaient, les gens se bousculaient, les machines ronronnaient, tout le monde était en activité. Et autour de cet agitation, un silhouette se tenait debout, presque immobile, l'observant avec un minime espoir et se demandant de temps à autre ce qu'il foutait là. 

Les mêmes yeux rubis le détaillèrent et cette fois le propriétaire de cette paire d'œil avait une goutte d'espoir dans celui-ci.

- Mr.Bakugo nous sommes désolés mais les visites sont terminées. Vous pourriez repasser d'ici deux jours.

- Le début de cette annonce l'attrista pour une raison enfouit dans son subconscient mais la fin l'agaça.

- Deux jours !? Quarante huit putains d'heures et vous voulez que je sois patient !?

- Nous sommes vraiment navrés mais l'état du patient semble améliorer et nous devons procéder à plusieurs examens fin d'espérer le revoir se réveiller un jour.

- Bandes d'inutiles. Ça fait maintenant quatres mois qu'il est comme ça…

- Nous faisons de notre mieux. Veuillez sortir s'il vous plaît.

Il grogna dans sa barbe et sortit en furie. Ses jambes marchèrent toutes seules et le menèrent dans son appartement. Il claqua furieusement la porte et entrit en trombe dans le salon où il trouva ce qu'ils considérait comme ses deux amis à devant un film à l'eau rose.

- Eh ben dis donc, quel route fracassante ! 

- Ta gueule Shitty hair, ou c'est ta tête que je vais fracasser.

Il cloua le bec à son pauvre ami au cheveux rouges. Bien qu'il était habitué à ce genre de remarque de la part de son ami, jamais celui-ci avait semblait si furieux. L'homme à ses cotés enchaîna.

- Wow, Bakugo qu'est ce qu'il se passe pour que tu sois si violent ? Tu t'es pris un rateau ou c'est comment ? 

- TA GUEULE, PIKACHU… chuis pas d'humeur !!

Le cendré claqua la porte de ce qui semblait être sa chambre et laissa ses amis perplexes. Ils se regardèrent et partageaient la même inquiétude. Si Bakugo était bien plus vulgaire et violent qu'à son habitude, il devait y avoir un problème qu'il convertissait en rage. Pikachu prit la parole le premier.

- Kiri, je crois que il faut que l'on réagisse

- Je suis parfaitement d'accord Denki, qu'est-ce qui peut bien le mettre dans cet état ?

Sans doute pour la seule et unique fois de leur vie, ils firent tourner leur méninges et réfléchissaient à ce qui à bien pu se passer sou leur nez. Le dénommé Kiri eut une pensée

~La Brune~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant