𝕂𝔸𝕋𝕊𝕌𝔻𝔼𝕂𝕌 • ＡＣＩＤＵＬÉＳ

CHAPITRE - 1

LE VILAIN -

Quand vous faites des études, poussés qui plus est, c'est pour s'octroyer un avenir prometteur avec une paye qui va avec vos efforts, pas vrais ?

Passer des années dans les livres, apprendre et contenir les informations pour réussir les examens haut la main et finalement finir sur un poste misérable, c'étaient définitivement pas les croyances du beau jeune homme en train de prendre la route pour aller à son travail.

Izuku Midoriya n'a tout juste que 23 ans, malgré sa chute, il s'estime heureux d'avoir un travail et d'avoir un salaire pour payer son petit appartement.

On n'est pas sur un énorme complexe, seulement un petit salon avec une cuisine et sa chambre accompagné d'une petite salle de bain.

C'est le moins chère qu'il ait trouvé et même s'il ne se fait pas trop d'idée, il espère changer un jour, histoire d'avoir un peu plus de confort.

Même en ayant trimé pour prouver ses compétences, ses efforts sont restés en vain et on lui a refusé tous les postes qu'il aimait prétextant qu'il n'était pas assez ferme dans ses jugements, beaucoup trop compatissants.

La musique résonante dans l'habitacle de sa voiture, il prend place sur le parking réservé aux employés puis sort de celle-ci.

Il a à opter pour une tenue décontractée aujourd'hui, ces vêtements sont en train de sécher et puis même, il n'avait pas envie de se prendre la tête.

De toute façon, il se change au travail alors pourquoi s'entêter à s'habiller parfaitement alors que personne le verra.

Ce soir, il est de nuit, c'est plutôt agréable d'ailleurs parce que c'est calme et apaisant, il peut bosser tranquillement.

Il verrouille son véhicule après avoir récupéré son sac de sport à l'arrière puis rejoint le bâtiment là où son collègue l'attend.

Lentement, il pousse la porte de service et manque de crier quand la tête de son supérieur se poste devant lui.

– Midoriya ! Dépêche-toi voyons, tu vas commencer en retard !

Un soufflement passe la barrière de ses lèvres puis lève les yeux au ciel, poursuivant sa route jusqu'au vestiaire afin de se changer.

D'abord, il retire son tee-shirt gris, le déposant en vrac dans le casier puis saisit son uniforme, la passant par la tête.

Ensuite, il retire son jogging noir qui subit le même chemin que son tissu précédent et récupère son pantalon qu'il enfile.

Il jette un œil à son portable puis le glisse dans sa poche s'asseyant dans la foulée sur le banc blanc afin de mettre ses chaussures.

– Midoriya ! 5 minutes !

Tenya Lida, son supérieur.

C'est un homme très carré, beaucoup trop d'ailleurs qui a tendance à entacher ceux des autres pour ne pas bousculer son quotidien à lui.

C'est pas qu'il ne l'aime pas, il fait partie de son cercle d'ami tout de même, mais parfois il a envie de l'étrangler juste pour lui faire rappeler que la vie n'est pas faite pour souffrir.

Il a tendance à prendre tout trop à cœur et Izuku espère qu'un jour, il aura le déclic d'arrêter tout cet ordre de vie.

Izuku - Tenya arrête de crier, je suis là !

Il souffle une nouvelle fois pendant que son supérieur continue de parler et serre l'élastique de sa chaussure et se lève enfin, allant jusqu'à lui afin de lui serrer la main.