Juan la regardait dormir. Cela le détendait. pouvait alors admirer Amalia sous tous les angles. Il regarda d'abord son visage: ses fines lèvres, ses petites joues plutôt creuses, ses yeux bleus en amande. Puis, il étudia la forme de son corps. Elle avait une taille fine mais de larges hanches. "Ses seins tiendront bien dans mes mains". Il secoua la tête pour oublier ce qu'il venait de penser quand Grégorio intervint:
- Monsieur, vous avez du travail a faire si cela ne vous dérange pas d'écrire en voiture.
- Merci Grégorio, je vais de suite m'y mettre.
Il prit le carnet que son chauffeur lui tendait et nota des rendez-vous et dates importantes. Au bout de quelques minutes, il commença à avoir mal au ventre alors il arrêta. Il posa sa tête sur la portière et essaya de s'endormir. Il pensait aux bons moments de son enfance.
• Flashback, Juan, 15 ans:
- C'est pas parce que je suis le plus jeune que je dois avoir moins d'Icetea, Juan!
- Hé bah t'avais qu'a te servir avant, Mattéo.
- C'est pas juste, je suis un grand garçon maintenant. Tu devrai arrêter de te moquer de moi.
- Tu dois encore attendre. Tu n'as que 9 ans.
Il bu son verre en entier pendant que Matteo allait voir son père pour se plaindre. La mère de Juan était morte à sa naissance. Son papa n'a jamais voulu leur dire comment.
- Papa! Juan a pris beaucoup plus d'Icetea que moi!
Mattéo était son demi frère. Bianca, la belle-mère de Juan, s'était mariée avec son père, Guilian quand celui-ci avait 6 ans. Mattéo est né la même année. Un jour Bianca s'était énervée contre son père et on ne l'a jamais revue.
- Juan! Comporte toi bien avec ton frère
- d'accord, dit-il soulé.
Mattéo lui proposa de jouer à cache-cache. Il avait adoré cette journée. Une des seules où il voyait son père sourire. FIN DU FLASHBACK
Le sommeil d'Amalia se coupa dès que la voiture s'arrêta. Juan mit une main sur sa cuisse pour la réveiller doucement.
- On est arrivés Amalia.
- déjà?
- Hé oui. Tout va bien?
- Oui. C'est juste que je n'ai pas emmener d'argent. Comment je vais pouvoir me payer mes vêtements?
- Tu as budjet illimité. Je te payerais la totalité de ce que tu prendra. Il faudra juste que tu les fasse valider devant ton boss. C'est-à-dire Moi.
- D'accord, dit-elle gênée de la proposition.
Ils entrèrent dans le centre commercial pendant que Grégorio partit avec la voiture. Elle tourna sa tête vers Juan. Il semblait mal à l'aise. Alors elle prit son bras. Il sursauta et la retira.
- Pardon! Je voulais pas...je...heu...
- Non c'est moi. Je n'aurai pas du prendre ton bras. Je ne savais pas comment tu allais réagir. Je suis comme ça. J'essaie de réconforter les gens mais je ne fait que les éloigner de moi.
- Ne penses plus à ça et va te faire plaisir. Regarde cette boutique, lui montrant une vitrine, tu aimes ce genre de vêtement?
Il y avait des tenues très chics. Toutes a des prix exorbitants.
- mais je vais te ruiner! Je m'en voudrais après...
- Chut...vas-y.
Il la poussa presque dans le magasin. Alors, elle se prit au jeu et sélectionna tout ce qui l'intéressait. Une vendeuse lui montra le chemin des cabines d'essayage. Alors, elle arrêta Apollon lui touchant le torse du bout de son doigt.
- privée. Je vais me changer, alors toi tu reste ici.
- je te rappelle que c'est moi qui commande ici. Alors JE viendrais si je le veux.
- Ok. Mais tu n'entre pas tant que je ne te l'ai pas dit. D'accord?
- Oui.
Elle essaya en premier une veste et un pantalon de tailleur. Elle sortit de la cabine et vit Juan se lever immédiatement. Il leva son pouce. Alors elle retourna dans la cabine d'essayage. Et ça pendant une demi heure. Il ne lui restait plus qu'une tenue. Une robe longue noire en satin. Elle avait un décolleté plongeant assez important. Elle se présenta à Juan mais il ne regardait que sa poitrine. Elle lui mit un petit coup de pied.
- C'est par là que ça se passe, lui dit-elle en montrant ses yeux.
- Cette robe est...incroyable! Elle te va à ravir. Prend la tout de suite. Et aussi, je t'ai trouvé une robe pour un diner que nous ferons prochainement.
Il lui tendait la robe. Elle soufflai avant de retourner se changer, pour la onzième fois. Ou peut être la douzième. Elle n'arrivait même plus à compter le nombre de tenues qu'elle avait essayé.
Plus Juan la regardait dans toutes ces tenues, plus il la trouvait magnifique. Mais cette robe...il n'en revenait pas. La robe qu'il lui avait donné à l'instant lui irait bien mais pas autant que celle là. Il l'entendit se débattre dans les cabines. Alors il me leva pour aller voir ce qui se passait.
- Amalia? Tout va bien?
- Je n'arrive pas à refermer le zip de cette robe!
- Je vais venir t'aider.
- Non non n'entre pas!
Trop tard! Il entra dans la cabine. Il la vit se débattre, le dos nu. Alors il posa mes mains sur ses épaules.
- Détend toi.
Il remonta la fermeture éclair de sa robe. Elle lui allait parfaitement. Il la regardait un peu trop et elle s'en rendit compte. Il n'avait jamais vu une femme aussi belle de sa vie, et cela le fit frissonner.
- Tu peux sortir s'il te plait? Je n'en peux plus d'essayer des tenues. Je n'en referais pas plus!
- Pas de soucis. On se retrouve à la caisse.
Amalia se dégagea de cet endroit étroit. Quelques minutes passèrent avant qu'elle rejoigne Juan. Il encaissa et elle prit tout les sacs que la vendeuse leur donnait. En partant du magasin, Il l'endendit râler:
- J'ai tellement faim, je n'ai pas manger depuis hier. On peut aller grignoter quelque chose?
- Oui c'est vrai que tu dois être affamée. Il y a un restaurant asiatique qui sert mon plat préféré, les nouilles sautées.
- Cool!
Ils attendirent Grégorio qui devait arriver d'une minute à l'autre. Elle avait retrouvé son sourire. Il la trouvait mignonne comme ça. Quand la voiture s'arrêta devant eux, ils montèrent et la voiture démarra. Juan demanda à son domestique de les conduire au restaurant appelé "Tiang restaurant".
VOUS LISEZ
Le jeu de l'interdit
Lãng mạnAmalia Fiorella voulait une vie simple, sans risque et sans danger. Mais elle devra revivre avec les fantômes de son passé lorsque la famille Francesco, grand cartel et ennemie de la famille Fiorella, la kidnappa comme monnaie d'échange. Juan France...