Chapitre 1, partie 8 : le café, source de bonheur

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"Je suis moins habile avec un arc. Et c'est précisément pourquoi je dois le maîtriser. 

Childe."

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Une douce odeur de café. Ironique, puisqu'il s'agit d'un breuvage amer. Avec un peu de sucre et de lait pour ceux qui aiment, cette boisson est sans doute la meilleure qui existe dans tout Teyvat. 

Deux courtes inspirations plus tard... Oui, c'était sans aucun doute une douce odeur de café qui venait chatouiller les narines de Nel. Elle l'aurait reconnu entre mille. C'est d'ailleurs bien pour cela qu'elle se réveilla de manière si énergétique, comme si la simple odeur de sa boisson préférée avait suffit à l'éveiller. 

Soudainement, elle ouvrit grand les yeux. Puis, d'un bond, elle se redressa et commença à minutieusement scruter les alentours à la recherche de café. 

"Cette mielleuse odeur... D'où vient-elle ?"

Nel se rendit vite compte que ce parfum des plus exquis venait de l'étage inférieur. Et cela, c'est en regardant l'espace en dessous de la porte qu'elle le comprit.

- Un instant... Je suis dans ma chambre. Mais... Si je suis dans ma chambre, qui est en train de préparer ce café ?

Furieuse, elle bondit hors du lit. Toujours dans sa robe de nuit, elle dévalisa les escaliers si vite qu'elle aurait sans doute remporté le record si un tel challenge existait. Elle ne pouvait penser qu'à une seule chose: quelqu'un était en train de se servir dans sa cuisine. Et cette personne ne se servait pas de n'importe quoi, mais de sa mine d'or ! Chaque grain dans son placard valait trois plaques d'or à ses yeux ! 

Encore plus furieuse, elle poussa brusquement la porte de sa cuisine: 

- JE VAIS TE REDUIRE EN CENDRES !

...

Un silence lourd s'installa dans la pièce, avant d'être brisé par la voix enragée de Nel.

- Mais... QU'EST-CE QUE TU FAIS CHEZ MOI ? 

A sa grande surprise, Tartaglia se tenait devant elle, deux tasses en main. Cependant, il ne les lâcha pas, ce que n'importe qui aurait déjà fait en entendant un son aussi perçant. Sa réaction n'était même pas celle de la surprise, non, il souriait simplement, comme s'il en avait l'habitude. 

- Je suis ici depuis hier soir, figure-toi. 

Il lui souriait toujours, ses centaines de plaques d'or en main, complètement imperturbé. 

- Tartaglia... 

Nel essayait de formuler sa phrase. 

- Oh, appelle-moi Childe !

- Tais-toi, je cherche un mot. Ah oui ! Tu viens d'escamoter mes graines de café ! 

- Esca-quoi ? 

- Ok non, techniquement je t'ai vu faire. Et ce terme ne s'applique qu'à un vol subtil, loin de tout regard. Hm... je devrais peut-être retourner réviser mon français. 

Elle semblait se parler à elle-même, perdue dans ses pensées. Ayant l'habitude de parler en anglais depuis son enfance, on lui avait tout de même enseigner le français. Elle se remémorait ses cours de langue, comme si elle avait complètement oublier cette histoire de café.

- MAIS CE N'EST PAS LE PROBLEME. C'EST MON PRECIEUX CAFE QUE TU TIENS EN MAINS. 

... Ou pas. 

- Si ça te dérange réellement, je peux t'en acheter le double ! 

Nel écarquilla les yeux. 

- L-Le double ?? 

Childe fit quelques hochements de tête, tout en souriant. La jeune fille se rappela alors qu'il était riche... TRES riche. Non pas qu'elle était pauvre, enfin... Fût un temps où elle était, elle aussi, riche. Ou du moins, ses parents l'étaient. Depuis qu'elle a quitté son foyer, toutefois, elle devait elle-même trouver de l'argent. C'est pour cela qu'elle avait intégré la guilde des aventuriers. Elle avait beau créer plus de dommages collatéraux qu'autre chose, elle remplissait tout de même ses missions.

- Alors qu'attends-tu pour aller en racheter ? Elle croisa les bras et fit mine de bouder, ce qui fit rire Childe. 

- J'y serais allé de ce pas, mademoiselle, mais voyez-vous je dois d'abord m'occuper de vous ! 

- Et pourquoi donc ? Je suis une femme indépendante qui peut très bien prendre soin d'elle-même ! 

- Oh, mais ce n'est pas exactement ce que m'a raconté Lumine lorsqu'elle vous a ramené inconsciente hier soir. 

Tout en s'expliquant, Childe s'avançait petit à petit. Lorsqu'il finit sa phrase, il se trouvait juste devant Nel. Il se pencha alors vers elle et continua, d'une voix plus faible : 

- C'est ce que tu appelles prendre soin de toi ? Relâcher ta colère ? Détruire une partie de la forêt ? 

Il la regardait dans les yeux, un sourire malicieux au coin des lèvres. Nel ne bougeait pourtant pas et maintenait elle aussi le regard, mais le sien était plus sérieux. Ce n'était pas de la haine, mais elle n'aimait pas que Childe se mêle de tout ce qu'elle faisait. Cela faisait un moment qu'elle avait quitté les Fatuis. Alors pourquoi diable la suivait-il encore ? Ce n'était pas la première fois depuis qu'elle s'était installée ici. Childe venait souvent lui rendre visite, mais Nel avait déjà deviné qu'il l'a surveillait en réalité. 

- Rien de ce qui est arrivé hier ne te regarde. Pourquoi es-tu revenu, même ? 

Elle alla s'installa sur une chaise devant le comptoir au milieu de la pièce, puis commença à siroter son café. Malgré le fait qu'elle n'apprécie guère le fait que Childe s'était servi chez elle, elle devait tout de même admettre qu'il préparait le café comme elle l'aime. Celui-ci fit de même et vint s'installer en face. 

-  Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose à cause d'une mauvaise manœuvre, bien sûr ! 

Il souriait de nouveau. Nel ne pouvait dire si c'était dans sa nature d'être aussi sournois ou s'il n'avait aucune arrière pensée derrière ses airs de renard enjoué. 

"La Tsaritsa a laissé passer sa chance, mais je ne ferai pas de même. Elle possède un grand potentiel, et si elle devient assez puissante... Et que je l'allie à moi..." 

- Peux-tu arrêter de sourire ainsi ? Tu commences à me faire peur. Dit-elle à moitié sarcastique, à moitié honnête. 

- Tu n'aimes pas mon sourire ? C'est blessant ! 

Childe fit mine d'être triste. 

Tout en levant les yeux au ciel, Nel soupira avant de demander :

- Que veux-tu, honnêtement ? J'ai des choses à faire, contrairement à toi. 

- Absolument rien, je ne suis là que pour passer du temps avec  toi !

- Childe !

Soudain, comme si Nel ne l'avait pas déjà demandé plusieurs fois juste avant, Childe répondit d'un air sérieux: 

-  Bon, très bien... Nel. Je te demande de rejoindre de nouveau les Fatuis. 

Chapitre 1, partie 8 : le café, source de bonheur, Fin.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 13, 2023 ⏰

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