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Après ça on retourna auprès des garçons. Rayan venait de finir de passer un appel, c'est pour ça que c'est Aymen qui est venu.

Avec un peu de chance Rayan n'a rien vu..

Je commençais à manger ma barbe à papa et Rayan à taper son meilleur croc.

Moi: Hé ! Mais c'est ma barbe à papa.

Rayan: C'est moi qui l'ai payé bagra.

Après avoir fait 2-3 autres manèges, on est rentrés. Cette fois le trajet était plus calme, je sentais mes paupières s'assoupirent, puis je me suis endormie, appuyée contre la portière.

Peu de temps après, Rayan m'ouvre la porte, et étant donné que j'étais appuyais dessus, je suis tombée.

Rayan: Ah smeh, j'avais pas vu.

Je me suis retourné et j'ai vu tous les garçons rire. Après s'être garé, Aymen et Yanis sont partis dans leur batîment (on habite tous dans le même quartier, et nos bats sont à peu près à côtés).

J'étais vraiment fatiguée, je suis rentrée et j'ai dormi direct. Le lendemain matin, quand je me suis réveillé, j'ai rangé un peu l'appart parce que ma mère n'allait pas tarder à rentrer. Après ça, je suis retournée dans ma chambre pour faire mes devoirs, car oui il était dimanche et j'avais beaucoup de choses à rendre pour demain.

Entre temps mes frères se sont réveillés et ils ont déjeunés ensemble. Rayan est sorti et Moha étais en train de jouer à la play. Je suis donc aller dans sa chambre.

Moi: Moha, t'es en train de jouer là ?

Je me suis adossée contre la porte j'ai attendu qu'il me réponde.

Moha: Ouais.

Moi: Allez lève-toi va faire tes devoirs.

Moha: J'en ai pas.

Moi: T'es sur ? Et c'est quoi ça "Rendre le DM n°3", "Faire fiche d'exercices sur l'imparfait", "Réviser le chapitre 1" ? Ah oui t'as vraiment pas de devoirs.

Moha: Je les ferai après.

Moi: Non, maintenant. Sinon je t'éteins la play hmar.

Moha: Tu me prends trop pour ton petit toi.

Moha a soufflé et a arrêté la play. Il s'est posé sur son bureau et a sorti ses cahiers, son classeur... pour faire ces devoirs. Je l'ai laissé et j'ai vu que mama m'avais envoyais un message où elle disais qu'elle allait pas tarder à rentrer, et que max d'ici 1-2 heures elle serait à la maison.

Quand Moha venait de finir ses devoirs, quelqu'un à sonné. Je pensais que c'était mama, mais pas du tout, c'était des shab à Moha qui m'ont demandé s'il pouvait sortir.

Donc Moha est sorti avec ses shab, j'ai essayé d'appeler Rayan, mais ce hegoune a laissé son téléphone dans sa chambre.

Après ça, j'ai appelé Camila et lui racconté tout ce qui s'est passé hier, elle m'a raconté un peu sa vie. Quand j'ai coupé l'appel, j'ai repassé un coup à l'appart parce que mes frères ce sont des cas, vraiment ils peuvent pas laissés un truc rangé 5 secondes.

Puis, ma mère est rentrée.

Mama: Ça va benti ?

Moi: Oui et toi yemma ?

Mama: Ça va hamdoullah. Ils sont où ti frères ?

Moi: Moha il est sorti avec ses shab, ils sont venus sonner. Et Rayan, je sais pas, il s'est réveillé et il est parti.

Mama: Ah lui j'vais li tuer un jour...

J'ai fermé la porte à clé, et j'ai rejoins ma mère sur le canapé.

Mama: Ecoute benti, je vis ti parler sérieusement.

Moi: Oui yemma ?

Mama: Avec khleti Malika (la soeur de ma mère, donc ma tante) et khelti Fatima (la mère d'Aymen), on va aller dans li sud voir Alham (ma cousine) et li bébé.

Moi: Yemma je-

Mama: Beleh ! Laisse-moi finir..

Mama: Occupe-toi bien de ti frères. Même si ti pas la plus grande, ji sais que ji peux ti faire confiance. Surveille-les, surtout le hmar de Rayan là.

Moi: D'accord. Tu pars quand ?

Mama: Demain matin insh'Allah.

Moi: Insh'Allah.

J'ai aidé ma mère à faire ses valises, Moha est rentré. Il devait être 20 heure, on a mangé et on est parti nehess, Rayan n'était toujours pas rentré...

Le lendemain matin je suis pas allé en cours avec Moha pour accompagner mama, khelti Malika et khelti Fatima à la gare. On étais 5, y'avait ma mère, sa soeur, khelti Fatima qui conduisait, Moha et moi.

J'avais beaucoup pleuré quand elles sont parties. Puis, avec Moha on avec on attendu mon cousin qui est venu nous chercher. Moha est allait en cours l'après-midi, mais moi j'avais vraiment pas envie. J'étais pas bien, mama n'était plus là et Rayan était introuvable depuis hier.

Il a du passer dans la nuit, car son téléphone n'était plus dans sa chambre. Il était donc passé le récupérer avant de resortir. J'avais essayé de l'appeler toute l'aprem, mais ill répondait pas. Moha m'a envoyé un message pour me dire qu'il allait chez un de ses shab pour finir un devoir.

J'ai envoyé un message à Camila pour lui demander si je pouvais passer chez elle. Elle a accepté, donc j'ai mis mes claquettes et j'suis sorti. J'étais en djellaba, et il faisait déja nuit. J'avais un peu peur, mais sa tour était juste en face donc j'ai tracé.

J'étais à mi-chemin, quand j'entends une voix que je connaissais beaucoup trop m'appeler.

Aymen: Aya !

Je l'ai ignoré et j'ai continué de tracer.

Aymen : OH AYA !

Je me suis retourné vers lui, c'était vraiment pas le moment. J'étais pas bien, ma mère venait de partir, Rayan a disparu depuis hier. Et sans le vouloir, j'ai craqué, même si j'avais déjà le nez rouge et les yeux gonfflés, j'ai commencé a pleurer.

Aymen s'est approché de moi, et a posé sa main sur mon épaule, je l'ai direct retiré.

Aymen: Pourquoi tu pleures ?

Moi: Laisse-moi 3fek.

Aymen: Non, dis y'a quoi.

Moi: Y'A RIEN, C'EST BON LAISSE-MOI !

Aymen: MOI, JE M'INQUIÈTE POUR TOI COMME UN P'TIT PD, ET TOI TU ME FAIS QUOI ? TU ME GUEULES DESSUS, TU ME PRENDS POUR QUI AYA !

Moi: VRAIMENT, BOUGE JE VEUX PAS TE VOIR. VA PARLER À TA MAISSA ET LAISSE-MOI TRANQUILLE.

Il a froncé les sourcils et il est parti.

Je suis rentré dans la tour de Camila encore en pleurs. Je suis entré dans son appart car j'ai ses clés. J'ai tracé jusqu'à sa chambre, elle était sur son téléphone et quand elle m'a vu, elle est direct venu me réconforter.

Elle avait pas besoin de me demander pourquoi je pleurais, elle attendais que je me calme pour que je lui explique tout.

𝑨𝒀𝑨 • Un amour interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant