Chapitre 1.

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Flashback - Partie une.

– Je crois que j'ai jamais autant rigolé de toute ma vie !, rigolé-je.

Ma mère, précédemment assise à mes côtés sur le canapé, acquiesça mes paroles tout en se levant pour se diriger vers la fenêtre, tirant légèrement le rideau.

– Maman ? Reviens, tu rates le meilleur ! Qu'est-ce qu'il y a ?

Silence radio de sa part. Je me lève et la rejoint, me demandant ce qui pourrait bien l'empêcher de me répondre, elle avait l'air « hypnotisée » par ce qu'il se passait à l'extérieur.

– Je crois qu'il y a un problème dehors..., susurre-t-elle lorsque j'arrive enfin à la fenêtre.

Ne comprenant pas vraiment pourquoi, je fronce les sourcils et tire complètement le rideau sur le côté, afin d'avoir une vue plus étendue. Ce que je vois ne me plaît pas vraiment... il y a des flics partout, de gros véhicules de l'armée et pas mal de militaires, tout ça n'annonce rien de bon. Je demande à ma mère de reculer légèrement et l'embarque en même temps avec moi, évitant de rester trop près de la fenêtre.

– Attends, je vais mettre les infos.

Arrêtant le visionnage du film après avoir attrapé la télécommande, j'appuie sur la première touche des chiffres pour remettre la télé. C'est avec évidence que je tombe sur une chaîne d'infos.

« – Nous ne savons toujours pas ce qu'il se passe, mais nous savons que c'est quelque chose de grave... ne pouvant donc pas vous en dire d'avantage, je- »

La présentatrice fut rapidement coupée par un appel téléphonique, ses yeux s'écarquillent et je suis en train de me demander si ce n'est pas quelque chose de grave ?

« – Excusez-nous pour ce petit dérangement, mais nous allons devoir passer sur toutes les chaînes télé ce message d'alerte... »

« Message d'alerte... »

Un bip sonore retentit quelques secondes avant que le message ne soit affiché sur la télé, mais aussi sur nos téléphones.

« – Attention,
Ceci est un message d'alerte à la population.
Une menace nucléaire est en cours.

Pour votre sécurité, merci de lire attentivement ce qui va suivre.

Mettez-vous rapidement à l'abris dans un bâtiment.
Tenez-vous informé par le biais d'Internet.
N'allez pas chercher vos enfants à l'école.
Limitez vos communications téléphoniques.
Prenez de l'iodé dès que vous en recevrez l'instruction.
Préparez-vous à une éventuelle évacuation.
Gardez votre calme. »

Ce message est diffusé deux fois d'affilée, il est demandé de garder notre calme, mais comment voulez-vous que l'on fasse après ce qui a été annoncé... ma mère panique rapidement et appelle mon père, je me dois d'en faire de même avec mon frère, lui demandant de faire exactement pareil que ce qui a été demandé à la télé. Mais pour le moment, nous devons toutes les deux attendre ici et nous devrons bouger selon les infos qu'on nous donnera à la télé ou sur nos téléphones.

Une heure s'est écoulée depuis le message d'alerte, mon père et mon frère ont pu rentrer à la maison étant donné qu'ils n'étaient pas très loin, nous sommes donc tous ensemble dans cette épreuve.

Lorsque j'entends que l'on toque à la porte et que quelqu'un entre juste après, je me lève du canapé accompagnée de ma famille. Il y a un flic et deux militaires, ils nous demandent de rassembler un minimum d'affaires et de les suivre jusqu'au bus qui nous attend à la sortie de la ville. Nous nous dépêchons donc d'exécuter leurs ordres.

Une fois que nous sommes tous prêts, nous nous faisons escorter jusqu'au bus, d'autres familles suivants les mêmes pas que nous, quelques autres militaires nous accompagnants. Tout le monde à l'air sur les nerfs, certaines familles n'ont pas pu être rassemblées de ce que j'entends, d'autres ont très peurs et comme nous, certains sont dans l'incompréhension.

Dans le message ils parlent d'une attaque nucléaire, mais ils n'ont pas l'air très inquiets si on en croit leur faciès ou le fait qu'ils ne soient pas si pressés que ça pour nous foutre dans le bus.

Après plusieurs heures de route, nous arrivons à destination, il s'agit d'une base militaire, déjà remplie par des milliers de personnes, sûrement ceux qui viennent des villes qui côtoyants la nôtre.

Une fois toutes les familles descendues du bus, un militaire s'avance vers la foule qui a été regroupé avec deux de ses camarades et deux flics qui ont quand même l'air haut gradés également, afin de tous nous avoir sous le coude sûrement. Il se positionne au milieu avant de lever la main en l'air, nous demandant de l'écouter.

– Je me présente ! Général O'Connor, Bastian O'Connor. Pour commencer, je vous demanderez de garder votre calme, vous êtes ici a l'abris, en sécurité. Et nous faisons tout notre possible pour retrouver et ramener les membres de votre famille qui ne sont pas encore arrivés ici !

Il marque une légère pause en regardant toute la foule pendant quelques secondes, puis il reprend.

– Chaque personne ici sera « triée » par catégorie et chacune d'entre elles aura un nom, je vous les énonce, et vous suivrez chacun des officiers dont je dicterai le nom, lorsqu'il lèvera la main.

Je fronce à nouveau les sourcils, me demandant bien pourquoi ils voulaient nous diviser.. peut-être est-ce plus simple pour eux pour s'y retrouver ?

– Pour commencer !, continua-t-il. Il y a la Première Case : Les enfants de 0 à 15 ans et les parents, iront avec moi-même. Restez pour l'instant à vos places, vous me rejoindrez lorsque tout le monde aura rejoint son mentor.

Je sais déjà que je n'en fais pas partie, alors pour le moment je reste dans mon coin.

– A présent, il s'agit de la Deuxième Case : Les adultes de 16 à 30 ans qui eux, iront avec le lieutenant Collins et l'officier Markel.

Levant légèrement la tête pour mieux y voir, mon regard se pose donc sur l'officier et le lieutenant qui viennent de lever la main en même temps. La première a le crâne rasé, cheveux blonds, tatouée et l'autre, est un peu plus grande, cheveux blonds et tatouée également, toutes les deux en uniforme plutôt bien chargé. Je remarque très rapidement leur carrure très imposante et leur aura surplombant littéralement toutes les autres.

– Ensuite nous vient la Troisième Case : Les adultes de 31 à 50 ans. Vous irez avec le Colonel Kacimi.

Cette fois, c'est un homme plutôt grand également qui lève sa main, ses cheveux bouclés s'élèvent dans les airs à cause du vent, il est métisse et sa carrure est aussi très imposante.

– Et enfin la Quatrième Case : Les plus de 50 ans, vous serez accompagnés par le Caporal Rott., il s'arrête à nouveau quelques instants puis reprend. Maintenant que chacun et affilié à sa case, je vous demande de rejoindre la vôtre calmement.

Des cases... on se croirait encore dans les années 2010...

The End.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant