Pour PRETTY-charlie--
Bonne lecture et merci pour ta commande :)
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _100 ans.
Pour les humains, cette durée était terriblement longue. Mais pour les être immortels comme les Archons ou les êtres tout aussi fantastiques, cela représentait une durée terriblement courte.
En tout cas, c'est ce que tu pensais. Tu n'étais qu'une créature qui n'avait pas d'importance aux yeux des hommes et en qui ils avaient arrêté de croire depuis longtemps. Tu ne venais pas de Mondstadt, mais de Liyue, et pourtant tu y vivais.
Tu avais de longues et magnifiques cornes bleutées, des écailles turquoise sur quelques endroits du corps comme le dos, le cou ou encore les jambes. Mais surtout, une longue queue qui traînait derrière toi quand tu marchais.
Mais ça, c'était avant.
Les humains, cupides et surtout jaloux, ne voulaient pas quelqu'un de différent. Alors un jour, plusieurs villageois sont venus près de chez toi, torches et fourches à la main, et ils ont brûlé ta maison.
Étant conscient à ce moment là, tu réussis à sortir de ta maison, mais pas indemne. Tu avais de multiples brûlures sur les jambes et tu n'arrivais plus très bien à marcher.
Certaines personnes continuaient de te poursuivre.
Tu n'étais vêtu que d'un long maillot blanc, tâché de sang et de suie, et d'un short marron en toile qui laissait voir tes brûlures.
Tu te dirigeais alors vers un endroit que personne n'osait profaner.La statue des sept de Ventlevé, à l'effigie de Barbatos.
Les villageois arrêtèrent de te poursuivre, et rebroussèrent chemin. Tu t'assis contre le tronc du grand arbre. La douleur était telle que tu n'arrivais même plus à marcher.
Le pire, c'était que tu n'avais jamais rien fait aux humains. Tu vivais tout seul dans ton coin, en toute tranquillité. Tu ne te montrais jamais, et tu sortais uniquement pour te raprovisionner en eau et en nourriture.
Tout à coup, quelqu'un apparut devant toi. Cette personne avait l'air joyeuse et insouciante.??? : Et bien dit donc mon pauvre ! T'es dans un sale état !
Toi : Tu n'as pas...peur de moi ?
??? : Peur de quoi ? Je t'ai déjà observé, tu n'as jamais rien fait de mal ! Incapable de faire du mal à une mouche.
Toi : Hé...c'est pas sympa et super flippant...de dire ça.
??? : Bon, arrête de parler et garde tes forces. Et ne bouge pas aussi.
Une douce chaleur t'envahis, ainsi qu'une énorme fatigue.
??? : Quel dommage...tes écailles étaient magnifiques pourtant...
L'espace d'un instant, tu veux voir des ailes être dans le dos de ton sauveur. Puis tu perdis conscience.
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??? : ...
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??? : é...
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??? : hé...
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??? : Hé !
Tu ouvris les yeux soudainement. Tu te trouvais toujours à Ventlevé, adossé contre l'arbre gigantesque, mais tu avais changé de place, tu n'étais plus sur un rocher mais dans l'herbe, ce qui était beaucoup plus confortable.
Ton sauveur se dressait devant toi, son visage à quelques centimètres du tiens. Tu rougis soudainement et t'écartas de l'inconnu.??? : Doucement, doucement, tes jambes ne sont pas totalement rétablies.
Toi : Oh...
Tu regardais tes jambes. Quelques bandagds les entouraient. En les voyant, tu repensas aux villageois qui avaient tentés de te tuer.
Toi : Merci de m'avoir soigné.
??? : Je t'en prie.
Toi : Mais euh...qui êtes-vous ?
??? : Hmmm...je sais pas vraiment. Tu peux m'appeler Venti si tu veux !
Il se mit à rire. Toi tu étais un peu perdu. Qui était-il pour se rendre à Ventlevé et ne pas craindre de se prendre la colère de Barbatos ?
Venti : Et toi, qui es-tu ?
Toi : Oh euh moi, je m'appelle T/p.
Venti : Enchanté T/p !
Il te tendis la main, comme pour se saluer. Tu te relevas, tout en t'appuyant contre l'arbre et lui serra la main.
Toi : Enchanté.
Et tu tombas sur les fesses à cause de tes jambes encore faibles et douloureuses.
Et lui serrant la main, tu avais ressenti sa puissance. C'était celle d'une divinité. Tu commençais à comprendre qui il était vraiment. Après tout, tu venais de Liyue, et donc du pays de la roche, dirigé par Morax. Avant de partir pour Mondstadt, celui-ci t'avais serré la main pour te souhaiter bonne chance, vu que tu étais un ancien adepte. En lui serrant la main, tu avais ressenti la même puissance que chez Venti.
Les jours passèrent, puis des semaines, puis des mois, puis des années. Tu étais resté avec Venti plus de temps que tu ne l'avais cru. Tu savais déjà depuis longtemps qui il était vraiment, et il le savait, cependant, cela ne changerait rien à votre relation.
Votre relation d'ailleurs, parlons-en.
Vous vous aimiez.
À la folie, oh ça oui.
Vous étiez prêts à tout l'un pour l'autre.
Pour vous, cela semblait évident que vous deviez resté ensemble.
Même si tu étais un ancien adepte de Liyue, et que lui était Barbatos, cela ne changeait rien, et cela vous rendait fou l'un de l'autre.
Alors vous vous êtes embrassés, jusqu'à ne plus en avoir de souffle, comme si le monde courrait à sa perte. Vous avez partagé des moment intimes ensemble, et bien plus encore.
Ce qu'il aimait beaucoup, c'était que tu mettes ta tête sur ses genoux et te caresser les cornes ainsi que les cheveux. Pour lui, tes cheveux étaient la chose la plus douce au monde.
Toi, tu aimais lui caresser les ailes, les cheveux, le visage. Tout chez lui.
Et puis, surtout, vous ne faisiez rien l'un sans l'autre.
Les humains qui t'avaient poursuivis étaient déjà morts depuis bien longtemps et avaient déjà fait place à leurs descendants.
Une légende avait aussi prit forme parmis les humains.Un adepte venu des paysages rocheux de Liyue, et un être divin venu des cieux.
Les deux s'aimaient à en mourir.
Rien ne pourrait les séparer, pas même la mort.
Car après tout, ils étaient éternels.
Et comme on dit, l'éternité, c'est long.
Mais pour eux, leur amour est éternel.
Cet amour éternel avait de quoi faire envier l'Archon Electro gouvernant sur les terres d'Inazuma.
Bien que les deux venaient d'horizons bien différents, ils étaient prêts à franchir n'importe quel obstacle.
Tant qu'ils étaient ensemble.
Ils n'eurent pas d'enfants.
Ils ne se marrièrent pas.
Mais ils étaient heureux.
Et c'était tour ce qui comptait.