Chapitre 5

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Une nouvelle aventure commençait et cette fois, j'en étais l'exploratrice.

Je commençai alors ma mission: trouver un compartiment. Je me déplaçai dans le train, regardant dans chaque compartiment, tous occupés par des élèves et leurs amis. Je soupirai. Au fond du train je trouvai finalement un compartiment occupé par une unique personne, un garçon. Il paraissait un peu plus âgé que moi, alors que je faisais déjà plus grande que mon âge de par ma taille. Je fis coulisser la porte et demanda:

« Excuse moi, je peux? Il n'y a pas de place ailleurs. »

Il me jaugea du regard puis acquiesça. Je pris donc place en face de lui et sortis mon carnet pour écrire. Il n'avait pas l'air d'avoir envie de faire la conversation, tant mieux. J'étais de toute façon trop stressée pour parler. L'angoisse d'avoir laisser mon petit frère au griffes de son père me tordait le ventre. Et si il arrivait à le changer et qu'à mon retour, tout soit différent? Je griffonna rapidement et finis par casser ma mine. Je ragea intérieurement. Je n'en avais pas d'autre. Soudain, un crayon gris apparu dans mon champ de vision. Je leva les yeux et vis le garçon me tendant un crayon. Je pu l'observer de plus près. Il était brun au yeux marrons et avait ce quelque chose dans le regard qui force l'admiration et le respect des gens.

« Bon alors tu le prends ce crayon? »

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« Bon alors tu le prends ce crayon? »

Je sortis de mon observation et saisis le crayon de ses mains.

« Merci » dis-je.

« Mmmh. »

Je recommença à écrire.

« Tu as l'air stressée, tu rentres en première année non? C'est le choix de ta maison qui t'angoisse? »

Je ne savais même pas pourquoi il me parlait, et je pense que lui non plus.

« Oui mais ça ne m'angoisse pas, je sais que je serais à Serpentard. Comme toi apparemment. » répondis-je en regardant sa cravate aux couleurs de Salazar.

Il parut soudain intéressé.

« Ah bon? Comment tu t'appelles au fait? Moi c'est Marcus Montague. »

Montague. Ce nom était connu des sorciers. Ses parents et mes tuteurs étaient amis et je les avaient déjà vu chez moi, mais jamais leur fils. Les Montague étaient sang-purs de génération en génération. De plus c'était une famille intégralement Serpentard.

« Enchantée, Mackenzie Black mais appelle moi Mack. »

Il hocha la tête, les yeux légèrement écarquillés. Je haussa un sourcil.

« Tu es en deuxième année? »

« Oui, j'espère te voir à la cérémonie de la répartition. »

Je lui souris. Puis je retourna à mes écrits, tandis qu'il ouvrit un cahier de, me sembla-il, métamorphose.

« Des lacunes dans cette matière? » demandai-je, espiègle.

Serpentard un jour, Gryffondor toujours...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant