•Human laws won't protect you• {Kazuha x Heizou story 2}

•Chapitre 9 : Dure angoisse•

Quand Heizou ouvrit les yeux, il sentit le froid qui lui brûlait la peau comme des centaines de piqures. Il était attaché à une table, poignets au dessus de sa tête. Ses vêtements, son arme, son œil divin avaient disparu puisqu'on lui avait retiré. Même ma petite cordelette retenant habituellement ses cheveux n'était plus là. Seuls des cordes pour retenir ses poignets et ses chevilles, et un baillon sur ses lèvres pour l'empêcher de parler. Dans cette position dans laquelle il n'était pas à l'aise, il ne pouvait rien faire. Un gémissement se fit entendre à sa gauche. Le détective tourna difficilement sa tête qui lui faisait énormément mal. Dottore était là. Il battait une femme à terre, qui ne pouvant pas bouger, ne faisait qu'attendre coup après coup en pleurant. Les coups d'une barre de fer. Heizou regarda la scène, incapable d'intervenir et de la sauver. Quand à un moment, la femme ne bougea plus, le détective avala sa salive espérant sincèrement qu'elle était encore en vie. Mais le sourire de l'exécuteur lui fit comprendre le contraire.

Dottore : Tu es prêt à ce qu'il t'arrive la même chose j'espère ?

Heizou sût qu'il s'adressait à lui mais ne réagit pas. De toutes façons, il n'aurait pas pu lui répondre clairement que non. L'homme se rapprocha, toujours sa barre de fer à la main. Il posa sa main ganté sur le ventre nu du détective en ricanant.

Dottore : Il n'est pas trop tard tu sais ? Tu peux encore me signaler que tu me dira le nom de celui qui possède le gnosis et je m'arrangerai pour que la prochaine fois que tu te réveillera, ce sera dans les bras de celui que tu aime...

Le détective fit non de la tête. Sa décision était prise depuis longtemps. Quitte à mourir ici, il emportera l'emplacement du gnosis dans sa tombe. Il a tout abandonné pour honoré la confiance de son ancien propriétaire, ce n'était pas la moment de faire demi tour. C'était trop tard. Dottore serra les dents et abbatu sous la colère sa barre de fer sur les abdominaux du garçon qui ne pu se protéger. Puis il mit un deuxième, puis un troisième. Heizou subissait sans pouvoir réagir.

Dottore : Ce n'est pourtant pas compliqué ?! Je veux juste un nom !!!! Un NOM !!!!! Pourquoi tu t'en tête comme ça ?!!

Les larmes coulèrent sur les joues du captif. Il commençait à regretter de n'avoir pas écouté Kazuha. Les coups devenaient de plus en plus forts à mesure où la colère de l'exécuteur s'amplifier. Cela devenait réellement insoutenable. Quand il vit du sang sur la barre, il explosa en pleures. Que pouvait-il faire ? Attendre la mort probablement. Triste en effet. Il forçait sur le baillon et parvint à s'en libérer un peu.

Heizou : Arrête, je t'en supplie ! S'il te plaît...

Dottore : Je ne sais pas si cela te convient vraiment ? Veux-tu me dire qui détient le gnosis ?

Heizou : Je n'ai pas dit ça...

Dottore : Alors prépare toi à ce que cela dure, d'accord ?

Heizou : Tu ne peux pas continuer éternellement, quand tu me tuera, tes recherches repartiront à zéro...

Dottore : Je le sais. Et c'est pour ça que si au bout d'une semaine, tu ne lâche pas, j'opterai pour une autre méthode.

Il se pencha à l'oreille du garçon avant de murmurait quelques mots qui aurait pu tuer le cœur du détective tellement cela semblait grave à ses yeux.

Dottore : Cela concerne Kazuha.

Heizou aurait beau lui crier que s'il touchait un cheveu du samouraï, il lui faisait sa fête, Dottore était bien plus fort que lui et les pulvériserai donc tous deux.