Chapitre 21

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«Je continuais à appeler ça l'amour même quand tu m'offrais l'enfer

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«Je continuais à appeler ça l'amour même quand tu m'offrais l'enfer.»

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Un peu plus d'un moi s'est écoulé depuis la dernière foi que j'ai vu Haru. Un moi durant lequel je me suis contenté de mentir à tout le monde. Prétextant ne rien ressentir pour celui que j'aime. Tout ça pour ne pas avouer à mes proches que c'est la peur qui m'anime.

J'ai voulu te contacter tu sais mon Haru ? Plusieurs fois j'ai faillit le faire. Mais qui suis-je pour oser ne serai-ce que penser à toi après t'avoir lâchement abandonner alors que je t'avais promis de toujours rester à tes côtés.

Seul Yuna connaît mes vrais sentiments, elle sait à quel point tu me manque, elle sait à quel point je m'en veux d'être partis, je m'en veux d'être lâche, de ne pas affronter mon futur et de toujours rester bloquée dans le passé, elle sait à quel point je suis tombée folle amoureuse de toi.

Et je ne me sens plus en sécurité depuis que tu n'es plus la mon Haru. Ça va faire 2 semaines que je me sens observé, c'est pour ça que j'essaie d'être le plus souvent possible chez mes frères.

Mais sache que je ne t'oublie pas mon Haru, je ne suis plus là, mais j'essaie de me reconstruire loin de toi. Je ne sors plus que pour faire le trajet de la maison à l'université. Aucun homme ne m'a touché depuis toi. Et je ne toucherais plus jamais un homme si il n'est pas toi.

Je t'aimerais pour toujours, mon Haru.

***

Je me dirige vers mon appartement en rentrant de l'université. Ce matin je m'y suis rendu à pieds pour me changer les idées en marchant. Je mets les clefs dans la serrure et rentre quand un mal de crâne me prends soudainement et je me sens partir. Je m'effondre au sol et ma vision se trouble, un homme se trouve devant moi, debout dans l'entrée de mon appartement.

Moi : Ha- Haru.. aide moi.. murmurais-je avant de sombrer.

***

Toujours ce foutu mal de crâne.

Mes poignets me font mal aussi, ainsi que mes genoux et mon dos.

J'ouvre doucement les yeux, essayant de m'habituer à la lumière du soleil traversant les fenêtre de l'endroit ou je me trouve.

Une très belle journée, je peux apercevoir le soleil haut dans le ciel qui est totalement dégagé.

Je suis assise par terre, les poignets liées dans mon dos, ce dernier et les genoux en compote sûrement à cause du fait que je sois restée assise dans cette position trop longtemps.

En observant autour de moi je vois une grande pièce, je suis contre un mur, la porte se trouve à l'opposé de moi, une chaise à côté de cette dernière. Je soupire et la panique me gagne en réalisant que je n'ai pas mon téléphone.

Regarde le ciel avec moi. (Sanzu x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant