Chapitre 5

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*Le lendemain*

Étant malade depuis hier soir, ma mère m'a emmené chez le médecin j'ai donc dû loupé une heure de cours. Pourtant quand je suis arrivé au collège, l'ambiance était sombre. Le pire c'est quand je suis arrivé en classe. Finney m'attendait impatiemment.

- Salut ! Lui dis-je.

- Salut.

- Ça ne va pas ?

- Mlle.Montgomery veuillez vous asseoir je vous prie et en silence !

- Pardon madame.

En m'asseyant, je reprends ma conversation avec Finn.

- Alors qu'est-ce qui ne va pas ?

- C'est Billy.

- Il a fait quoi ?

- Il a disparu Vick. Enlevé par L'Attrapeur ce matin en livrant les journaux.

- Quoi ? Mais c'est pas possible-il-il.. c'est pas possible..

- Je suis sincèrement désolé. Je sais que c'était ton ami.

- Dit pas "était", c'est mon ami. Il n'est pas mort Finn. Il a simplement disparu. On va le retrouver.

- Désolé. J'espère.

Je ne me suis pas concentré durant tout le cours. J'étais trop occupé à penser à Billy. Comment, pourquoi lui ? J'espère tellement qu'ils vont le retrouver vivant. La sonnerie retentit pour annoncer la récré. Je suis sortie en précipitation mais malheureusement, j'avais oublié que j'avais fais une mauvaise farce à Robin et qu'il veut probablement se venger. C'est ce qu'il a fait d'ailleurs. En sortant, je sens quelque chose sous mes pieds et je glisse par terre. Quand je regarde, je remarque qu'il y a une flaque d'eau par terre pile là où j'ai glissé. Je vois Robin et les autres rigoler à chaudes larmes. Robin s'approche de moi et me chuchote à l'oreille :

- Ça c'est pour la sauce la bourgeoise. J'ai toujours pas compris comment Finn pouvait être ami avec toi.

Énervée et triste, je me relève et plaque Robin contre les casiers, bien décidé à ne pas le laisser partir.

- Écoute moi bien Arellano. J'en ai ras le bol de toi et de tes défis à la c0n tu m'entends ! Je m'en fous qu'on soit amis ou pas mais si tu m'aime pas laisse moi tranquille ok ? Je suis vraiment désolé pour la p*tain de sauce c'est bon t'es content ?? Alors maintenant si tu m'aime pas, fout moi la paix c'est clair ? P*tain !

Énervé comme jamais, je me dirige vers les toilettes et cette fois ci, je ne me trompe pas. Je respire fort, je tremble et je n'arrive maintenant plus à respirer. Prise d'une soudaine envie de vomir, je me précipite dans les toilettes et vomis tout ce que je peux. Puis j'entends qu'on entre alors je me lève, essuie mes larmes et sors de la cabine. Mais au lieu de voir une fille, j'aperçois Robin dans l'encadrement de la porte. Je ne fais pas attention à lui et me lave les mains. Mais ce p'tit c0n est bien décidé à me soûler jusqu'au bout.

- Ça va ? Me demande-t-il.

- C'est pas tes oignons. On est dans les toilettes des filles Arellano dégage.

- Sans vouloir te vexer encore plus, non. On est dans les toilettes des garçons. Tu t'es encore trompé.

- Fait chier. Dit je en essuyant une larme.

- Bon écoute moi la bourgeoise. Je suis sincèrement désolé pour l'eau tout à l'heure. C'était juste par..

- Par vengeance je sais. Laisse moi tranquille s'il te plaît Robin.

- Wouah t'es vraiment au plus bas pour m'appeler par mon prénom. Bon qu'est-ce qui va pas ?

- Rien je te dis ! On est ennemis je te rappelle donc maintenant va t'en s'il te plaît.

- Mon père m'a toujours dis que même les pires ennemis doivent s'entraider. Et puis on est pas vraiment ennemis je te rappelle. S'il te plaît dis moi ce qui va pas.

- C'est Billy. Il a disparu, kidnappé par L'Attrapeur, ma mère se tape un nouveau mec et mon père habite à l'autre bout du monde avec la femme avec qui il a trompé ma mère et a complètement oublié mon existence. De plus il a eu un enfant avec cte pouffe. Alors excuse moi de pas aller bien. P*tain je viens de te raconter ma vie fait chier !

Complètement épuisée, je me laisse tomber contre le mur et glisse petit à petit sur le sol. Puis Robin, vient s'asseoir à côté de moi.

- T'as pas une vie facile c'est sûr. J'en suis désolé. Je suis également désolé pour tout les gens de ce collège qui te font vivre un enfer.

- Quoi comment t'es au courant pour les gens du collège ?

- J'en entends des choses dans les couloirs tu sais. Et tout les garçons qui veulent t'avoir que pour eux.

- T'excuse pas. T'y est pour rien pour ma vie de merde et ces p'tits c0ns. Raconte moi ta vie.

- Excuse moi ?

- Raconte moi ta vie. Je t'ai raconté la mienne raconte moi la tienne.

- Bien mon père est en guerre au Vietnam et ma mère et moi vivons heureux. Tu veux savoir quoi d'autre ?

- Pourquoi tu te bats avec les gens ?

- C'est les gens qui me cherche en général. Alors ils me trouvent. Et toi pourquoi t'es si méchante avec les gens ?

- Parce que je les aime pas. Fin y'a certaines exceptions.

- T'es comme moi. Mais alors pourquoi tu parles avec moi ?

- Tu m'as forcé. Dis-je en rigolant.

- C'est vrai. Dit-il dans un rire.

- T'es sympa en fait. Je t'ai mal juger. Mais aussi tu parles ultra mal aux gens.

- T'es pas mieux je te signale. Mais je te retourne le compliment, toi aussi t'es sympa. Je t'ai mal juger aussi.

- Au fait t'as qui comme vrai amis ?

- Finney. Seulement Finney. Et toi ?

- Billy, Donna et Finney. J'en ai deux de plus que toi dans ta face Arellano.

- T'es gentille toi.

- Désolé c'est méchant excuse moi. En vrai je m'en fous du nombre d'amis. Tu voudrais pas qu'on le devienne d'ailleurs ?

- Pardon ?

- Bah ouais. On pourra toujours continuer à se faire chier mais au moins on sera amis. Qu'est ce que t'en dis ?

- J'en dis que si je peux continuer à te faire chier j'accepte volontiers.

- Alors.. Amis ?

- Amis.

- T'as une amie en plus Arellano félicitations !

- Merci toi aussi la bourgeoise !

Tu Ne Seras Au Courant de Rien - The Black Phone Où les histoires vivent. Découvrez maintenant