Changement de Cadre

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Felicy Sloan est une jeune femme de 22 ans, elle vit une vie ordinaire. Elle est secrétaire, fait ses journées de travail puis rentre chez elle. Elle passe ses week-end avec ses amis, dîne avec sa famille le dimanche. Mais Felicy trouve sa vie trop ennuyeuse, elle rêve d'aventures...
Alors, chaque soir, elle va au musée. Voir toutes ces œuvres raconter milles histoires la fait voyager. Elle y reste jusqu'à la fermeture même si elle aimerais y rester toute la nuit. Toute la vie.

Un soir comme les autres, après le travail, elle se rendit donc au musée. Elle observa longtemps chacune des peintures exposées. Il n'y avait pas grand monde à cette heure tardive et ça lui plaisait de pouvoir être la seule à regarder ces œuvres accrochées au murs avant que les lumières ne s'éteignent et les fassent disparaître dans l'obscurité. Mais ce soir là, alors qu'elle observait son tableau préféré, un homme la ramena à la réalité. Cet homme devait avoir une soixantine d'année.

– Ah, ce Van Gogh! Il était peut être fou mais, du talent, il en avait!

Felicy acquiesça d'un sourire et retourna son regard vers « La nuit étoilée ». Puis elle ferma les yeux et s'imagina dans le tableau, ressentant toutes les émotions qu'elle pourrait ressentir si elle y était vraiment. Quelques minutes plus tard, Felicy sentit une brise dans sa nuque, elle se dît que quelqu'un devait être passé derrière elle. Elle ouvrit les yeux pour vérifier mais lorsque que ses paupières se relevèrent, elle n'était plus au musée mais dans une rue. Et cette rue, elle l'a reconnu, c'était celle du tableau! Elle se demanda comment elle était arrivé là. Elle se tourna pour observer tout les aspects de la rue dans laquelle, elle s'était transportée. Felicy aperçue un tout petit cadre blanc droit devant elle, elle se dirigea vers celui-ci et approcha son œil, le cadre faisait la taille d'un judas de porte... Elle vit le musée et elle se vit elle, debout les yeux fermés face au tableau. Apeurée, Felicy se mit a courir à travers la ville peinte, à la recherche de réponses. Elle croisa plusieurs personnages mais un d'eux retint son intention, il lui fit signe. C'était lui! L'homme du musée, il lui faisait signe. Elle voulu s'approcher de lui mais elle sentit un tapotement sur son bras. Puis tout devint blanc. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était de nouveau au musée.

– Le musée va fermer, madame. Lui disait un vigil.

Toute déboussolée, Felicy s'excusa et se dirigiea vers la sortie. Devant la porte de son appartement, elle trouva un morceau de papier. Elle l'ouvrit. Dessus, était écrit:

« Vous êtes la nouvelle Voyageuse, mademoiselle Felicy Sloan! Amusez vous bien, mais soyez prudente. »

Il n'y avait ni nom, ni adresse sur cette note et Felicy se demandait qui aurait bien pu lui écrire ça. Mais ce papier ne fût qu'un détail de son étrange soirée.
Les jours passèrent et Felicy, comme à son habitude, se rendit au musée après chaque journée de travail. Elle n'avait plus peur maintenant, elle était intriguée par son aventure dans la peinture. Elle avait sûrement dû s'assoupir quelques minutes et rêver, comme elle le fait chez elle lorsqu'elle s'endort le soir. Elle s'était assoupi. Debout? Et, dans ce cas, que voudrait dire cette note?
Elle souhaîtait tout de même retrouver le vieil homme du soir où elle s'est aventurée dans ce tableau. Pour qu'il l'éclaire peut être sur ce qu'elle avait vécu, car elle l'avait croiser, en rêve ou pas elle avait besoin de réponse et son instinct lui dît que lui seul pourrait le lui en donner.
Et une nuit, comme la première fois, il l'a tira de ses pensées.

– Comment était-ce, cette nuit étoilée? Demanda-t-il.

Felicy fût prise de vertige. Alors cette nuit était bien réelle?

– Vous en faites une tête, ma chère!

La jeune femme s'assied et essaya de remettre de l'ordre dans son esprit.

– Comment? Reussi-t-elle à articuler.

Le vieil homme sourit. Il lui expliqua la physique quantique. Et Felicy n'en retenue qu'une moitié. Il lui expliqua qu'il l'avait observé durant plusieurs jours et avait remarquer chez elle une envie de changement et d'aventures. Il lui expliqua qu'il était le gardien des univers. Felicy n'y cru pas un instant, mais il lui rappela la nuit de son escapade chez Van Gogh et la mystérieuse note que lui même avait laissé sur le pas de sa porte, alors, elle le cru. Et demanda plus de preuve.

– Fermez les yeux, ma chère.

Notre héroine le fît malgrès son mélange de sceptisisme et de peur. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était dans un autre tableau. Ici, il y avait une plage et un groupe de filles s'amusant à courir au bord de l'eau. Felicy compris que c'était sa chance de vivre toute les aventures qu'elle rêvait depuis si longtemps! Alors, elle couru, sauta, tapa des pieds et ria si fort que les jeunes femmes qui s'amusait ensemble un peu avant vinrent à elle. Elles se présentèrent chacune leur tour. Les filles parlèrent pendant des heures. Felicy en oublia même sa vie ennuyeuse. Et comme la dernière fois, au fond du paysage il y avait un minuscule cadre blanc. Elle abandonna ses nouvelles amies et se dirigea une fois de plus vers celui-ci. Lorsqu'elle glissa son œil à travers la fenêtre, elle apperçut le vieil homme lui faire dessignes de mains. Et elle s'apperçut elle, endormie près du vieil homme. Ceci était donc qu'une sorte de rêve. Un rêve tellement réaliste que Felicy voulu y rester. Mais malheureusement, toute bonne chose a une fin. Elle fût donc de nouveau ramener à la réalité.

– Alors, ai-je menti? Demanda le vieil homme.

Au bout d'une semaine Felicy se rendait chaque nuit dans le musée, elle s'y glissait en douce après la fermeture.
Au bout d'un mois, elle avait fait le tour de toute les œuvres d'art... toute sauf une. Celle qu'elle n'avait pas encore explorée représentait un champs de bataille pendant la guerre. Oui, elle voulait vivre des aventures mais pas la guerre. Elle avait fait la rencontre de personnes merveilleuses et était même tomber amoureuse à travers ses escapades et jamais rien ne lui était arrivée. Elle ne pouvait pas mourir là-bas. Elle se lança donc... elle compta jusqu'à trois et rouvrit les yeux. La voilà, au beau millieu des balles, la seule femmes parmis tous ces soldats. Et ce cadre blanc au fond. Felicy avait changé d'avis, elle voulait revenir, retourner voir ses amies du tableau de droite et son amant du tableau de gauche, elle ne voulait plus rester dans celui-ci. Elle tenta de se reveiller mais rien ne se passa, elle resta là. Elle couru jusqu'à la fenêtre blanche et esseya de l'agrandir pour y passer son corps mais en vain. Le bruit des balles se rapprochait et à travers la minuscule fenêtre elle vit le vieil homme. Elle hurla, priant pour qu'il l'entende et la sorte de là mais l'homme n'en fît rien, il l'a regarda, lui sourit et lui fît des signes, comme il l'avait fait une fois. Elle hurla et frappa le cadre de toutes ses forces. Un dernier bruit retentit dans ses oreilles. Une balle s'était logée dans sa tête.

Quelques jours plus tard....

Au musée, le gardien des univers était assis en face d'un tableau sur lequel un champs de bataille était peint. Des hommes, se tirant les uns sur les autres, et, au millieu d'eux, une femme dans une flaque de sang.

FIN

SPOOKYSHOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant