Quand la haine laisse place à l'amour...

Chapitre 1

Comme elle s'y attendait, rien n'avait changé durant la nuit.

Elle rêvait toujours de l'arrivée d'un miracle, mais elle savait pertinemment que ce n'était qu'une fantaisie illusoire.

À peine arrivé au lycée, on lui était tombé dessus...

Il ont déchiré ses cahiers un à un et ont jeté son sac par la fenêtre avant de violemment la pousser sur le sol.

L'enseignant était en retard alors elle était seule face à ces brutes.

Les rires et les moqueries des élèves raisonnaient dans toute la salle de classe ainsi que dans sa tête.

Elle avait l'impression qu'on lui donnait d'énormes coups de marteau dans le crâne. La dureté du plancher avait provoqué une forte douleur au niveau de son coccyx. Elle souffrait énormément mais restait de marbre. Elle ne voulait pas leur donner cette satisfaction car c'était exactement ce qu'ils attendaient d'elle...

Qu'elle pleure et qu'elle les supplie d'arrêter. Mais elle ne voulait pas s'abaisser à ça.

Alors même si son être tout entier criait de douleur... elle ne le montrait pas.

Ils continuaient de l'insulter et de l'humilier mais elle ne réagissait pas. Elle était habituée après tout...

Plusieurs personnes sont passés devant la salle et sont restés neutres face à ce spectacle ignoble.

"De toute façon c'était toujours comme ça..." pensa-t-elle.

Ils ne la défendaient jamais. Soit ils prenaient part à leur méchanceté à mon égard, soit ils restaient à l'écart pour éviter d'être dans leur collimateur.

Il est vrai que certains profs s'inquiétaient de son état, mais elle trouvait toujours un moyen pour les dissuader de prévenir la principale. Elle ne voulait pas être un bouche-trou...

Elle se contentait de faire de son mieux en cours pour avoir un bulletin scolaire excellent. Mais c'était assez compliqué en vue de la situation.

Ses camarades l'empêchaient de travailler correctement en déchirant ses devoirs ou en faisant d'autre absurdité dont ils sont maître.

Elle ne voulait pas l'admettre mais elle avait peur d'eux...

Peur de ce dont ils étaient capables de lui faire.

Elle avait la boule au ventre le matin en se réveillant et le soir et en se couchant. Ils étaient son cauchemar quotidien.

Avec le temps, ils étaient de plus en plus innovants. Élaborant des plans des plus grotesque pour l'humilier encore plus qu'ils ne le faisaient déjà.

Mais ce qui l'énervait le plus c'est qu'elle ne comprenait pas pourquoi ils faisaient ça.

Elle sait que c'est à cause de ses yeux qu'ils ont commencé à l'embêter. Mais ne pouvait-il juste pas l'ignorer et faire comme si elle n'existait pas. Pourquoi s'acharner sur elle sans arrêt ? Elle qui n'avait jamais fait de mal à personne.

C'était injuste...

Elle aurait aimé le dire et le crier haut et fort, mais elle ne pouvait pas...elle n'en avait pas le droit.

Parce qu'elle n'était pas assez forte.

Soudain, plus aucun bruit ne s'est fait entendre. La salle de classe était redevenu silencieuse en un éclair. On aurait dit que quelque chose avait coupé le son en mettant tout le monde sur off.

Intriguée par ce changement, elle a lentement levé ses yeux avec crainte et appréhension. Et lorsque sa tête fut totalement relevée, elle tomba nez à nez avec l'objet même de ses souffrances.