J'approche d'un pas rapide vers lui et je plaque violemment mes mains sur son bureau. Il relève à peine les yeux vers moi et continue d'écrire je ne sais quoi.
- Dites donc, avez-vous un problème avec moi ou êtes-vous juste un gros con tous les jours ?
Je regrette immédiatement mes paroles quand il se lève avec une aura meurtrière autour de lui.
Je déglutis en reculant doucement pour m'enfuir de cette pièce mais j'ai très mal calculé mon coup puisque premièrement, je ne marchais pas du tout en direction de la porte et deuxièmement, je me suis heurtée contre la bibliothèque.
Il plaque ses mains à côté de ma tête et je remarque qu'il est à peine plus grand que moi mais je tremble de peur sous son regard noir.
J'ai rarement peur dans ma vie, à part des araignées, mais là, son regard me fige complètement et je suis tétanisée face à mon supérieur.
Je comprends mieux pourquoi, pendant l'entraînement de tout à l'heure dans son groupe, ils avaient tous peur. Cet homme est terrifiant.
- Et toi ? Pourquoi es-tu casse-couilles avec moi ? Ou tu l'es simplement naturellement ?
Je ne peux pas répondre à sa demande puisque je me suis figée encore plus en sentant son souffle bien trop proche de moi à mon goût.
En voyant que je ne répondrais certainement pas, il répète le même schéma qu'hier. Il me jette sur le lit avec violence et me laisse là, sans un mot.
Je tremble encore et je ne parviens pas à dormir de la nuit. Mes insomnies sont de retour apparemment.
Son visage fermé reste ancré dans mon esprit et je ne pense qu'à ça toute la sainte nuit. Quand le soleil se lève, je prends une douche et je pique encore les affaires de mon supérieur.
Cette fois, je range correctement derrière moi et je me dirige, sans le moindre mot, vers le réfectoire. Celui-ci est vide de tout signe de vie.
Je soupire en mangeant, enfin en essayant de manger mon pain mais rien ne passe. La sensation de peur est encore présente et je regarde autour de moi, paniquée. Il n'y a personne.
La porte s'ouvre brusquement et je fais un bond de deux mètres sous le coup de la surprise. J'ai même failli me transformer en titan.
- Aéna ? Tu es déjà debout ?
Je soupire de soulagement en reconnaissant la voix de Hanji. Mais quand je me tourne vers elle pour répondre, la major et le caporal-chef Livaï sont là aussi.
Je commence à trembler de peur en regardant fermement mon assiette. Je fais le salut militaire après avoir débarrasser mon plateau et je m'enfuis en courant.
J'ai laissé les trois supérieurs complètement bouche-bée.
Vous allez me dire qu'en soit, le caporal-chef Livaï n'a rien fait de mal mais j'ai horreur des hommes.
Bon, pour la plupart, voire tous, je leur colle une belle raclée et c'est fini. Mais avec lui, c'est différent.
Il n'est pas comme les autres ordures. Il me fait à la fois peur mais un autre sentiment étranger s'incruste en moi lentement à son égard et je ne comprends pas.
Je m'installe au milieu du terrain d'entraînement pour réfléchir à ce qu'il se passe à l'intérieur de mon cerveau. Ce qui est compliqué à faire quand on n'a pas dormi de la nuit.
D'un coup, un éclair jaune s'allume à côté de moi et fonce comme un cinglé vers moi. Eren. Mais à quoi joue-t-il ?
Il n'a pas l'air d'être entré dans une colère noire mais je pense qu'il a vu que je n'étais pas dans mon état normal et qu'il voulait me réconforter.
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UNE RECRUE DANS LE BATAILLON D'EXPLORATION ( LIVAI X OC ) [ TERMINÉE ]
FanfictionUne jeune fille, blonde, aux cheveux attachés, s'empresse de foutre un poing dans la tronche du jeune Eren Jaeger qui vient à peine de retrouver ses amis au bataillon d'exploration. Je ne vais pas suivre l'histoire original de SNK ( Shingeki No Kyo...