Chapitre 4

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P.O.V. Jotaro

Il était bientôt 20h. Je finissais de manger et pris mon téléphone. Kakyoin devait bientôt commencer mais on s'était mis d'accord sur le fait que j'aille le chercher. Je fermais mon ordinateur et sorti de mon bureau en fermant la clé derrière moi. Je me dirigeais vers le parking, rentrai dans ma voiture et la démarrai. Je sortis du parking et allai en direction de chez Kakyoin. Je pris mon téléphone et l'appelai. J'attendis et je tombai sur son répondeur. Je soupirais. Il s'était peut-être résigné à ne pas venir et ne voulait pas me le dire par peur de ma réaction. J'essayais de le rappeler mais je retombais une fois de plus sur son répondeur. J'arrivais quand même jusque chez lui et sonnai à l'interphone. J'appuyais plusieurs fois, cela pouvait paraître impoli mais je m'inquiétais pour lui et je voulais au moins qu'il me le dise s'il ne voulait pas venir. Une voix somnolente me répondit après quelques minutes.

"Oui ?"

Il avait l'air de mauvaise humeur en plus de ça.

"Kakyoin, c'est Jotaro."

Il laissa un blanc puis prit un ton paniqué.

"Oh mon Dieu je suis désolé ! Tu... Tu veux peut-être monter en attendant ? Oui, oui je te fais monter tu ne vas pas attendre trente minutes dehors."

Avant même que je puisse répondre, il m'ouvrit la porte de son immeuble. Je rentrais dedans et pris les escaliers. J'arrivais à son étage et cherchais pendant quelques instants sa porte. J'avais oublié laquelle était la sienne. Je regardais au niveau des sonnettes s'il y avait un nom avant de trouver le sien. J'appuyais dessus et j'entendis beaucoup de bruit avant de le voir m'ouvrir la porte. Il était à peine habillé et semblait stressé.

"Rentre, rentre ! Je finis de me préparer, bref tu fais ce que tu veux, enfin, tu évites de faire n'importe quoi."

Il courut dans une autre pièce. Je rentrais puis fermais la porte derrière moi. Je l'entendis commencer à se laver et je regardais un peu partout autour de moi. C'était un appartement moyen, pas si petit pour un étudiant. Il y avait donc la pièce pour la salle de bains, sa chambre à côté et son salon qui lui servait aussi de cuisine. C'était assez sombre chez lui, les volets n'étaient pas ouverts ce qui m'étonnait car, personne n'était repassé chez lui depuis qu'il était tombé inconscient. Les fermait-il toujours quand il partait de chez lui pour travailler ? Je rentrais dans son salon. Contrairement à son entrée qui était parfaitement propre et ordonnée, ici, ce n'était clairement pas le cas. Tout était négligé. J'aimais bien la propreté et là c'était clairement désordonné de partout. Il y avait de la bouffe qui traînait un peu partout, pareil pour des vêtements et ça sentait le renfermé. Je pris une mine dégoûtée et allai ouvrir les volets et les fenêtres. Avec la lumière du jour, son salon paraissait encore plus horrible et je préférais partir.

"Kakyoin t'a bientôt fini ?

- Non pas trop ! Je te dis quand c'est bientôt fini.

- Ça marche." 

J'allai dans sa chambre dans le but d'ouvrir ses fenêtres et c'était tout aussi catastrophique. Des bouteilles d'alcool et des vêtements traînaient partout et je ne voulais clairement pas savoir à quoi lui servaient certains objets de forme phallique. J'ouvris rapidement ses volets et ses fenêtres. Les draps de son lit n'étaient clairement pas changés depuis un moment. Le seul endroit qui était parfaitement propre dans sa chambre c'était son bureau avec ses cours et son ordinateur. Ce soin qu'il portait à lui-même et à ces quelques objets contrastait vraiment avec son appartement. À aucun moment, je me serais dit qu'il pouvait vivre dans un environnement pareil. Mon côté maniaque commençait à me picoter les mains, à croire que j'allais faire une crise d'angoisse. Je retournais dans son entrée, le seul endroit où c'était vraiment propre. Il sortit peu de temps après. Il avait mis un pantalon blanc taille haute et un chemisier bleu clair. Il s'était maquillé naturellement. Je soufflais. Il fallait toujours qu'il soit apprêté joliment. Il alla dans sa chambre.

Jotakak AU Yakuza/ProstituéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant