Chapitre 8

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P.O.V. Jotaro

Il était environ 20h quand j'arrivais chez Nori. J'entrouvris la porte et entendis ses sanglots au loin. L'appartement était complètement dérangé. Je bousculais les quelques affaires qui se frayaient dans mon passage et me dirigeait dans sa cuisine. Nori était en boule dans la cuisine, un cadavre non loin de lui. Celui de son père. Je regardais de plus près le cadavre. Il y avcaiut plusieurs coups de couteaux un peu partout. Dans le ventre, dans le torse, dans le visage. Il s'était vraiment acharné au point que le visage de son père avait été défiguré. Je lâchais le cadavre pour m'approcher de Nori. Je le voyais tout crispé. Il avait éloigné le plus possible de lui le couteau qu'il avait utilisé. Je m'accroupis devant lui et il se recula un peu. Je pris sa main et il releva la tête et murmura.

"Je suis tellement désolé...

- T'en fais pas c'est rien je vais m'en occuper. Déshabille toi, donne moi tes vêtements et va te laver s'il te plaît. Je m'occupe de tout."

Il hocha la tête, et sorti de la cuisine. Il me donna ses vêtements et alla se laver. Je mis des gants et allai chercher de quoi emballer le cadavre. Je finis de le faire et l'éloignai de la cuisine pour nettoyer le sol et les murs. Nori prit beaucoup de temps sous la douche, alors quand il sorti, j'avais déjà bien avancé. Il me regarda faire, l'air complètement épuisé, vide. Il prit la parole.

"J'ai tout foutu en l'air pas vrai... ?

- Mais non, t'en fais pas pour si peu.

- Si peu... ?

- Oui. Repose toi, je finis de m'occuper de tout ça. L'avion est à une heure du matin, on a encore le temps."

Il hocha simplement la tête et alla dans le salon. Je ne lui montrais rien mais la situation était catastrophique. Sa mère s'était enfuie et avait sans doute déjà appelé les flics, même si je comptais sur le fait que son état de choc l'empêche de faire quoi que ce soit. Mais moi, on allait vite me retrouver et pas que chez la police. Si ils comprenaient que je comptais me tirer, c'est foutu pour moi. Le temps jouait vraiment contre nous. Je me dépêchais de finir et allai voir Nori. Il ne dormait pas du tout. Je m'assis à côté de lui et il vint se coller à moi. Je l'enlaçais doucement et il se remit à pleurer avant de s'excuser de toutes les manières possibles. Je le rassurais donc.

"Mon amour c'est rien du tout t'en fais pas. Rien de mal ne va se passer. Tout ira bien promis. La police ici c'est rien, c'est pas un problème."

Il renifla et ne répondit pas. Je relevais sa tête.

"Je te promets que tout ira bien.

- Je peux... T'embrasser ?"

Je hochais la tête et il colla ses lèvres aux miennes. Je caressais doucement sa nuque et essuyais ses larmes.

"Allez descend en premier. Et rejoint moi un peu plus loin d'accord ? La pharmacie dans le coin. Si tu apperçois des policiers au loin fait un tour et dis moi où te rejoindre d'accord ?

- D'accord..."

Il se releva et parti vite. J'attendis bien une trentaine de minutes et il m'envoya juste un message pour me dire que c'était bon. Je pris le cadavre, les vêtements et le couteau et descendis par les escaliers en espérant ne croiser personne. Heureusement dehors il faisait assez noir pour être assez discret. Je mis le tout dans le coffre de la voiture et allai rejoindre Nori en essayant de prendre les petites rues. Il y avait aucun policier. Ils ne devaient pas avoir été prévenus. Je me garais devant Nori et il monta sans un mot. Je lui demandais.

Jotakak AU Yakuza/ProstituéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant